Happy end tu connais ? Bah pas moi. (PV Verity)

Le matin se lève sur la ville, à travers la vitrine le soleil levant embrase la boutique. En boule dans sa cage un petit hybride somnole paisiblement. Les vendeurs dans l’arrière-boutique préparent les gamelles des pensionnaires. Un à un les hybrides s’éveillent tantôt c’est le soleil qui les tirent des bras de Morphée, tantôt le bruit des vendeurs ou encore l’odeur de la nourriture. C’est cette dernière qui a raison du sommeille de Yoann, le garçon sort paisiblement de sa rêverie. Ses paupières s’ouvres et se fixe sur le métal si familier servant de fond à sa cage. Il papillonne plusieurs fois des cils avant de lâcher un bâillement et de se redresser en position assise pour s’étirer. Ses articulations craquent sous la traction qu’il exerce sur elle. Une jeune vendeuse ouvre alors la porte de sa cage et dépose une gamelle de lait et une contenant des biscuits en forme de poisson à l’odeur alléchante. Le petit neko observe le tout avec curiosité, d’habitude les repas se résume à de l’eau et de la pâtée, alors pourquoi se traitement de faveur aujourd’hui ? Plutôt que de poser sa question Yoann engloutis prestement son repas, sait-on jamais que ce soit une erreur et qu’on vienne tout lui retirer.

Le ventre plein et une moustache de lait au-dessus de sa lèvre supérieur le garçon observe la boutique à travers ses barreaux. Revenant chercher les gamelles la jeune vendeuse rit en voyant sa frimousse et lui essuie le visage dans son tablier.

-« Soit mignon d’accord, je finis de débarrasser les autres et je reviens te préparer. »

Le préparer ? Il ouvre la bouche, mais déjà la jeune femme sans va vers une autre cage. Il veut bien être mignon, mais à quoi veut-elle le préparer ? Prenant son mal en patiente le garçon attend le plus sagement possible le retour de la vendeuse. Cette dernière ne tarde d’ailleurs pas. A son retour elle ouvre la cage.

-« Suis moi Yoann. »

Tellement content de sortir le petit neko oublie sa question et bondit à la suite de la demoiselle. Elle le conduit alors dans l’arrière-boutique et entreprend de le dévêtir pour le laver. L’hybride se laisse faire, il vient de comprendre à quoi on le prépare. Il fait partis des « promos » du jour alors il faut qu’il soit chou pour être vendu. Une fois propre et coiffé du mieux possible la vendeuse fait passer à Yoann un pull blanc un peu trop grand pour lui et lui tombant sous les fesses et dont les manches lui masque les mains. Elle lui fait ensuite mettre un caleçon tout aussi blanc et un pantalon de coton de couleur identique. Yoann s’amuse alors à regarder son reflet dans la glace, pour parfaire la tenue la vendeuse orne sa chevelure de deux barrettes blanche pour maintenir sa mèche en place. Cette dernière masquant toujours son œil droit même ainsi attachée. Jugeant l’allure du garçon convenable elle le conduit dans la grande cage centrale dont le sol est orné d’un tapis de paille fraiche.

Yoann est bientôt rejoint par d’autres hybrides, chacun vêtue d’une couleur en rapport avec leur caractère, noir pour le rebelle, rouge pour la sensuelle et ainsi de suite. Le petit neko reste à l’écart des autres par prudence. Les vendeurs accrochent alors une affiche aux barreaux de la cage avant d’allé ouvrirent la boutique aux clients.

« HYBRIDES SOLDES PROFITEZ DE NOTRE SÉLECTION. »

Il était coutume que la boutique organise se genre d’évènements pour tenter de gonfler son chiffre d'affaire.Pour ce jour spécial, des tracts avait été distribuées en ville, chacune portait l'adresse de la boutique et la mention. "Promos spécial, venez choisir votre hybride en fonction de son caractère pour un prix en dessous de tout." En réalité le prix n'avait été que peu baissé, mais ce genre d'annonce ramenait habituellement des clients. Les hyrbides présent dans la cage centrale avec Yoann avaient diverses particularité, les plus notable était leur beauté, leur talents ou encore leur jeune âge. Les vendeurs espéraient ainsi les écouler facilement.

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« Veri tu viens avec moi. Je n'ai pas envie d'y aller toute seule. »

Elle n'avait pas envie d'y aller toute seule, mais elle n'avait pas envie d'y aller. Et pourtant cette fille était l'une de ces meilleurs amies, avec sa peau dorée et ces cheveux blond elle était magnifique. Mais un peu conne des fois, pourquoi est-ce qu'elle ne voulait pas aller toute seule acheter un jouet avec des particularité humaine. Non vraiment elle même détestait se genre d'endroit. Elle détestait par dessus tout les hybrides avec des oreilles tigrée. Des mauvais souvenir qu'elle ne voulait pas revivre, elle vivait pour oublier cette sensation de dégout qu'elle ressentait quand elle ne faisait rien. Alors aller dans un magasin qui vendait des hybrides était assez difficile.

Mais comme toujours elle plaqua un sourire sur son visage, et l'habilla d'un léger maquillage, on ne pouvait absolument pas voir qu'elle se sentait un peu crispée, vêtue d'une robe chandail, et de soulier a talon plat, elle avait tout de la respectables damoiselle. Sauf qu'elle n'avait rien de respectables, serveuse pendant pas mal d'heure, elle arrondissait ces fins de mois en vendant son corps. Parce que faire cela lui faisait tout oublier, et puis lui permettait de gagner de l'argent.

Enfin bref la voila dans le magasin d'animaux de compagnie, a suivre tranquillement son amie. Un sourire dessiner sur ces lèvres, elle parlais comme si tout allait bien.

« Hum celui la il a l'air malade Honey. »

« C'est vrai mais il est mignon. »

« Moui, mais maquiller surtout, il a la peau toute abimée, pour ce prix la tu peux avoir quelque chose de mieux. »

Oui on ne peux pas dire que la jeune femme se sentait vraiment concernée par ce qui se passait ici, pas plus qu'elle ne réagis au regard agressif de la créature qu'elle dénigrais comme cela.

« Tss en plus il a le regard méchants. »

Un sourire amuser, et moqueur se dessina sur ces lèvres quand son amie se redressa pour 'éloigner, elle avait gagner, c'est vrai que cette créature n'inspirait pas confiance, tant qu'a prendre un animal autant en prendre un mignon et innocent. Les vieux était indressable, et surtout violent. D'un pas tranquille elle suivit Honey jusqu’à une grand cage ou était entaché plusieurs hybrides. Des soldes ? Non mais ca c'est le nom magique, bien qu'a regarder le prix, cela s'apparente plus a des trente pour-cent que des cinquante.

« Han la rouge est magnifique. »

Ha voila que son amie avait craquer, quelque seconde la jeune femme laissa son regard se poser sur l'hybride en rouge, une renarde surement, bon c'est vrai qu'elle n'était pas mal, mais elle était plus attirée par une autre silhouette, toute de blanc vêtu. Un peu plus discret, qui semblait surtout plus calme, plus mignon aussi a son avis. Doucement la jeune femme fit le tour de la cage, comme pour mieux voir ou se faire oublier.

Non en fait ce qu'elle voulait, c'est voir de plus prés ce petit chat. Les neko était ceux qu'elle supportait le mieux, ceux qu'elle trouvait les plus adorable. Doucement elle tendit la main vers la queue du chaton, l'animal hein pas l'autre, bande de pervers. Ces doigts venant effleurer le pelage doux. Vraiment mignon. Mais voyons comment il vas réagir.

« C'est vrai qu'elle est belle , si elle te plait tu fais ce que tu veux. »

La voix était douce un peu blasée aussi, comme si elle se fichait complétement de ce que son amie ferrait. Son regard glissa a nouveau sur les cheveux clair du neko, oui elle c'était quelqu'un comme lui qui lui plaisait.

« C'est quoi ton nom chaton ? »

Yoann ayant vue le jour en laboratoire et grandit en cage il ne connait du monde extérieur que ce qu’on lui en a dit ou ce qu’il a vue dans les livres d’images. Je parle bien de livre d’image car les scientifique s’étend occupés de son éducation n’ont pas jugé utile de lui apprendre à lire. Ils se sont plutôt concentrés sur des actes plus concrets tel que lui apprendre à faire le ménage, le repassage, la cuisine, à coudre et d’autres tâches de ce genre pouvant être utile à son futur maître. De ce fait le garçon a le niveau scolaire d’un enfant de cinq ans à peine, il connait plus ou moins bien son alphabet et lit avec beaucoup de mal, il ne sait pas compter au-delà de cent et se débrouille à peine en écriture, juste de quoi savoir écrire son nom. Vous me direz, cela ne lui a jamais porté préjudice, débordant d’imagination il se crée son petit monde et vie dans sa bulle. Aujourd’hui, bien qu’il soit dans la cage centrale en compagnie d’autre hybride, il se comporte comme à son habitude. Cela revient à dire qu’il est assis dans un coin et observe ce qui se passe autour de lui avec curiosité.

La boutique grouille de monde, il y a bien plus de client qu’à l’habitude … Surement à cause de la pseudo promos. Yoann aime bien regarder les gens passer et essayer d’imaginer ce qu’ils font de leur vie. Il part souvent dans des délires très extravagants, ne connaissant rien de l’extérieur il invente des métiers en fonction de son maigre savoir. Au moins ils ne s’ennuient pas contrairement à certains de ses camarades. Puisqu’ils sont l’attraction du jour on leur a interdit de faire la sieste. Histoire de les tenir en éveille la jeune vendeuse a alors l’idée de lancer dans la grande cage une petite balle à grelot. Yoann bondit sur ses pieds et se jette vivement sur le jouet, elle glisse entre ses mains et se retrouve propulsée à travers la cage. Bientôt c’est la débandade les autres hybrides ce mêle au jeu ou alors repousse vivement la balle lorsqu’elle arrive vers eux. Ça devient vite un bordel sans non, de la paille vole en tous sens et la boutique se met à raisonner des rires des clients, du tintement du grelot et des bruits des hybrides excité par le jeu. Ceux ce trouvant en cage individuel secoue leur barreaux en criant à pleine voix alors que les autres rient aux éclats en pourchassent la balle.

Finalement le directeur des lieux ordonnes à deux vendeurs de faire cesser ce cirque et va houspiller la vendeuse à l’origine du tintamarre. L’un des vendeurs récupère le jouet alors que l’autre s’occupe de calmer les hybrides en cage individuel. Yoann ne remarque pas de suite que les autres hybrides ont cessé de jouer et continuant sur sa lancé il bondit pour essayer de chiper la balle au vendeur, ce qui lui vaut une gifle monumentale et l’ordre de se tenir tranquille. Honteux le petit neko retourne s’asseoir dans son coin et entreprend de faire sa toilette pour enlever la paille jonchant sa chevelure. Très vite le calme revient dans la boutique et un coup de balais plus tard c’est comme si rien n’était arrivé. Assis dans son coin Yoann rêvasse les yeux dans le vague. Finalement c’est l’effleurement des doigts d’une cliente sur sa queue qui le tire de ses pensées. Sursautant le garçon tourne la tête vers la femme.

« C'est quoi ton nom chaton ? »

Curieux Yoann change de position pour se retrouver accroupis face à la femme. Oreille dressées il penche la tête de côté et lui décoche un large sourire en entendant sa question.

-« Yoann et toi ? »

Ai ! Bêtise, il le réalise lorsqu’il voie le regard sévère du vendeur, ne jamais tutoyer un client, c’est l’une des premières choses qu’on lui a appris. Plaquant ses oreilles en arrière il baisse les yeux.

-« Pardonnez-moi je ne voulais pas être impolie. »

Il jette un coup d’œil de biais pour avoir l’assentiment du vendeur. Il n’aime pas ses phrases toutes faites qu’on lui a appris par cœur, d’ailleurs il n’en comprend pas bien l’intérêt ni le sens. Un pardon devrait suffire non ? Alors pourquoi lui avoir enseigné ses phrases dont la formulation le laisse perplexe ? Ne voulant pas recevoir une nouvelle gifle le petit neko décide qu’il vaut mieux sans tenir à règles pour cette fois. Malgré tout le garçon ne peut s’empêcher d’ajouter dans un murmure et avec une moue boudeuse.

-« N’empêche, moi je veux savoir comment tu t’appelles Madame. »

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Bien le chaton se retourne mais sans aucune violence, ni réaction brutal, ce qui aurais déranger la jeune femme, qui ne voulait pas d'un couiner qui hurle a chaque fois qu'elle le touche. Dans un sens elle voulait une compagnie un eu tranquille, affectueuse, et surtout qui ne lui cause pas de problème, mais un homme, un vrai compagnons serais de trop, il faut faire des effort avec un hommes. Avec une créature comme lui et bien elle aurais juste a l'attacher dans un coin pour qu'il arrête de la faire chier.

Et toi ? La jeune femme eu une petit grimace, surtout qu'elle se doutait que le vendeur n'allait pas être content, son sourire se crispa un instant, sans qu'elle ne recule pourtant. Logiquement elle serait partie mais ce chaton l'attirait quand même, aller savoir pourquoi. Bon il faut dire que la jeune femme marchait au coup de cœur. Et pour un animal elle ne l'avait jamais eu.

La phrase toute faite la fit sourire un peu plus, un petit sourire moqueur. Doucement elle vint soulever le menton du neko, observant la rougeur sur sa joue. Et bien on l'avait bien frapper. Délicatement les doigts de la jeune femme effleurèrent le rouge de ces joues.

« Tu sais pourquoi le vendeur te regarde comme si il allait te frapper ? »

La jeune femme souris un peu plus, un de ces sourires qui se voulait rassurant et doux a la fois, elle ne montrait pas que la plus par des créature ici présente la dégoutait, plus qu'elle n'aurait put le dire. Elle connaissait la nature profonde de certaine d'entre eux. Aussi violent et sans pitiez que des humains. Pire même.

« Tu toi vouvoyer tes maitres et les clients. »

Doucement elle se pencha venant poser un baiser sur le front du chaton. Avant qu'elle ne se recule, revenant prés de son amie. Il lui fallait encore réfléchir encore un peu, l'animal lui plaisait bien mais c'était quelque chose qui demandait réflexion.

« Tu la prend Honey. »

Son amie lui souris, faisant signe au vendeur d'approcher, avant qu'elle ne se tourne vers Verity, la blondinette détestait discuter avec les hommes, surtout les moche. Non mais vraiment, doucement Veri eu un soupire, avant de se redresser. Bon elle pouvait essayer. Un pas en avant et elle se met entre son amie et le vendeur. Son regard était décider mais tranquille, alors qu'elle croisait ces bras sous sa poitrine, pour la mettre en avant, il n'y a pas de mal a faire un peu de charme a un vendeur.

« Bonjours, je voudrais savoir si vous ne nous ferriez pas un petit prix sur un lot de deux hybrides. »

la jeune femme eu un de ces sourires allumeur et doux a la fois, alors qu'elle se penchait un peu vers le vendeur, autant utiliser ces charmes même si il n'est pas certain que cela marche, mais on ne sait jamais n'est pas ?

Yoann aimait observer les expressions sur le visage des gens, fin observateur il remarquait parfois des nuances vraiment infime. Un léger tressaillement au coin de la bouche, les muscles du cou qui se tende, … Ainsi il arrivait à anticiper les coups ou les engueulades, du moins lorsqu’il se donnait la peine d’être attentif à son interlocuteur. Dans le cas présent il était plus attentif au vendeur gardant un œil sur lui qu’à la femme lui faisant face. Une gifle lui avait suffi pas besoin d’une deuxième. Le garçon n’eut pas de mouvement de recule lorsque la jeune femme lui souleva le menton, il se laissa faire sans broncher. Ses yeux bleus océan rencontrèrent ceux verts de la cliente et instantanément il se mit à penser à la forêt. Il n’y avait jamais été, mais avant au laboratoire, il y avait un arbre dans la cour et les scientifiques voulant développer son côté félin lui avait appris à y grimper. Yoann savait qu’une forêt était remplis d’arbres et l’idée lui plaisait, il se voyait bien bondir de branche en branche et sentir de nouveau le vent sur sa peau. Ne vous avais-je pas dit que le chaton avait une imagination débordante ? Malheureusement il lui arrive de si perdre oubliant la réalité de la situation … C’est finalement la voie de la jeune femme qui lui fait oublier sa rêverie et revenir au moment présent. Du bout des doigts elle effleure la joue ou il a reçu une gifle et sa peau encore sensible le picote au contacte.

« Tu sais pourquoi le vendeur te regarde comme si il allait te frapper ? »

Dommage, Yoann s’attendait à ce qu’elle lui donne son nom. Tant pis dans ce cas il décide de la baptiser Liberté, juste parce que ses yeux lui font penser à la forêt et qu’il associe ce lieu à la liberté. Il jette un coup d’œil de biais au vendeur avant de répondre dans un souffle.

-« Parce que j’oublie parfois les règles et que ça l’agace. »

C’est vrai, mais il ne le fait jamais exprès. Tout ce qu’il veut c’est qu’on l’aime, ce n’est pas sa faute s’il oublie de dire « vous » et préfère le « tu ». Il oublie aussi qu’il doit répondre aux questions et les poser, qu’il doit sourire et ne pas bouder, même un client qu’il n’aime pas … D’ailleurs il lui est interdit de ne pas aimer un client. Avec Liberté, pas de soucis, elle sent bon et puis elle sourit et elle est gentille alors il sourit aussi et il l’aime bien.

« Tu dois vouvoyer tes maitres et les clients. »

C’est ça il doit « vouvoyer » les gens. Misère que ce mot est compliqué, il ne le retient jamais, c’est surement pour ça qu’il dit « tu ». Enfin s’il savait que dire « tu » au gens c’est les tutoyer il ne saurait peut être plus quoi dire. C’est vrais quoi, c’est quoi cette manie qu’on les humains de donner des noms imprononçable aux choses ? Finalement la jeune femme dépose un baisé sur son front avant de se reculer. Le neko se dévisse le cou pour la suivre du regard avant que ses yeux ne se posent sur sa queue battant doucement l’air derrière lui. Il l’observe un instant puis agacer de la voir remuer tente de s’en saisir. A genoux dans la paille le petit neko se met à essayer d’attraper sa queue sans y parvenir, elle bouge tout le temps et échappe à ses mains. Finalement trouvant cela rigolo il redouble d’effort faisant rire les clients qui l’observent. Surpris par les éclats de rire il relève la tête abandonnant son jeu et observe les gens avec curiosité avant de regarder autour de lui cherchant ce qui les amusent ainsi. Ne trouvant rien de drôle il lance un regard dépité au vendeur qui lève les yeux au ciel en soupirant.

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Oui être agacer c'est chou mais bon. Elle n'avait pas que cela a faire. Vraiment cette créature est adorable, plus chat qu'humain, dans un sens cela lui plaisait bien. Il aurais moins tendance a vouloir faire des conneries que faisait les humains. Bref la jeune femme était intéressée. Elle se doutait que le neko avait eu du mal a comprendre ce qu'elle disait mais pour le moment elle parlait avec le vendeur, et elle était concentrée.

Sauf que des rire résonnèrent doucement dans la pièce la faisant se retourner, un petit sourire amuser se dessina sur son visage. Adorable vraiment. Il lui fallait absolument. Sans attendre elle repris la discutions avec les vendeur, et réussit a avoir une certaine réduction sur les deux créatures, surement parce que le prix de vente dépassait encore le prix d'achat.

Sans attendre elle suivit le vendeur jusqu'au comptoir pour payer, toujours suivit de son amies. Sans hésiter elle ajouta un joli petit collier en cuir bleu ciel. Une couleur qui irais bien avec le neko qu'elle avait choisit, bon c'est vrai qu'elle se demandait un peu pourquoi elle l'avait acheter mais bon.

D'un pas tranquille elle revint vers la cage, laissant le vendeur sortir la kitsune en rouge pour son amies, kitsune qui semblait causer problème, a essayer de fuir. Bon autant se débrouiller seule alors. Sans hésiter elle s'approcha de la porte toujours ouverte, alors que le vendeur essayait de rattraper la renard qui semblait s'amuser a l'éviter .

« Yoann. Ici. »

Un ordre sec mais dit qu'une voix douce, alors qu'elle tendit doucement la main vers le neko, le laissant venir a elle. Son sourire ne cessant pas, même si elle n'aimait pas vraiment le regard des autres, un instant son regard se fit un peu fuyant comme si elle se méfiait des autres hybrides. Son souffle s'étant fait un instant plus court. Non non elle n'avait pas peur, ou presque.

« Dépêches toi. Sinon tu vas rester la jusqu’à ta mort. »

La voix de la jeune femme était un peu plus rauque, presque tremblant, mais elle avait remit son masque d'assurance, qui ne la quittait presque jamais, non elle n'avait pas peur, sauf que l'un d'eux dans le coin lui rappelait étrangement l'hybrides de sa mère, celui qu'elle détestait de tout son corps, celui qui lui avait fait détester la race entière, bref elle ne se sentait pas a l'aise, et espérait que le neko sortirais vite.

Les rirent finir par se calmer et Yoann n’ayant pas compris ce qui amusait tout le monde reporta son attention sur autre chose. Cette chose ? La paille jonchant le fond de la cage, il commença à tresser soigneusement trois brins entre eux. Il se montrait très consciencieux et appliqué comme dans tout ce qu’il entreprenait. Tellement que comme lorsqu’il se perdait dans ses rêverie il en oubliait ce qui se passait autour de lui. Il fit totalement abstraction de la boutique, des clients, des vendeurs, des autres hybrides et surtout du brouhaha ambiant. Il se focalisa complétement sur sa tâche. Tout du moins jusqu’à ce qu’il entende son prénom suivit d’un ordre.

« Yoann. Ici. »

Il leva alors la tête cherchant à savoir si c’était bien à lui qu’on parlait. Il vit alors que la porte de la grande cage était ouverte et que Liberté ce tenait là. Les autres hybrides présents dans la cage l’observaient aussi, mais ce n’était pas à eux qu’elle s’était adressé, mais bien à lui. Il en eut confirmation en rencontrant ses beaux yeux verts. Ni une ni deux il se mit sur pied et commença à épousseter ses vêtements avant de la rejoindre.

« Dépêches toi. Sinon tu vas rester là jusqu’à ta mort. »

Le ton de la jeune femme avait quelque chose de changé, aussi cela poussa il le garçon à abandonner son époussetage pour la rejoindre. Yoann sentait comme un malaise émanant de la jeune femme, comme des vibrations dans l’air … Cela venait surement de ses sens félins, dans tous les cas il pressa le pas et traversa prestement la cage pour la rejoindre. Planté devant elle il tenta de se rappeler les règles de bonne conduite lorsque l’on est sur le point de se faire adopter. Mais peut-être était-il déjà à Liberté après tout, il ne savait pas. Il remarqua alors que la kytsune vêtue de rouge avait elle aussi trouvé preneur, mais il douta que son comportement soit celui qu’il devait adopter. Bondissant de tout côté elle fuyait le vendeur et le faisait littéralement tourner en bourrique. Perplexe le chaton leva un regard perdu vers Liberté et pointa du doigt la renarde.

-« Est-ce que vous voulez que je fasse comme elle ? »

Un immense sourire barra alors son visage. « Vous », il c’était souvenue qu’il devait dire « vous » et pas « tu ». Il ne lui restait plus qu’à se rappeler les milles et une autre règle que les vendeurs et les scientifiques lui avaient inculqués … Autant dire mission impossible, le plus simple restait d’attendre sagement de savoir si Liberté voulait le voir lui aussi embêter le vendeur. L’idée était plutôt plaisante après tout, il se vengerait ainsi de la gifle et ça lui permettrait de se dégourdir les pattes. Il remarqua alors le collier dans la main de Liberté et frappa dans ses mains en sautillant sur place tout content.

-« C’est pour moi ? Hein dit Madame Liberté il est pour moi le jolie collier ? »

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Bien il venait assez vite, elle n'avait pas envie de laisser cette cage ouverte. Doucement elle saisit le poignet du chaton, pour l'attirer hors de la cage et surtout la refermer, elle détestait le regarde de la créature en bleu nuit. Faire comme elle.

« Je préférerais que tu évite. »

Oui se serais mieux qu'il ne le fasse pas, sinon elle devrait se fâcher et elle n'en avait pas envie, mais alors la vraiment pas. Doucement elle caressa les oreilles du chaton, parce qu'il n'avait pas oublier cette fois, c'était mignon. De le voir sourire comme cela. Allez savoir pourquoi elle lui trouvait des air de peluche plus que de personne dangereuse. Bref c'est le genre d'hybride qu'elle pouvait supporter. Bon avouons-le elle avait complètement craquer.

Ha oui le collier.

« En effet. »

D'un mouvement elle leva le collier bleu clair munit d'une clochette. En tout cas il semblait plaire au neko, c'était vraiment ce qu'elle avait voulut. Passant derrière lui elle lui passa délicatement le collier autour du cou, ne le serrant pas trop fort, mais juste assez. Voila comme cela il était encore plus adorable, en souriant elle fit sonner la petit clochette, avant de prendre sa main, et de commencer a marcher

« Honey appelle ta renardes, on y vas. »

A cet mots la dites renarde releva les oreilles avant de venir se poser prés de la blonde, aussi calme qu'une rivière en crue. Secouant la tête la jeune femme eu un petit rire, avant de sortir du magasin sans lâcher la main du neko. Un instant elle s’arrêta sur le seuil saluant son amie de la main. Il fallait qu'elle soient seule pour faire connaissance de le hybrides n'est pas ? La jeune femme resta silencieuse le temps que l'autre s’éloigne avant de regarder le neko.

« Tu vas avoir besoin de vêtements. »

Oui il n'allait pas aller loin avec ces pauvres vêtements, bon pour une fois la jeune femme allait piocher sur son héritage. Son regard se perdit un instant sur le ciel bleu, il faisait beau il n'avait pas besoin de prendre un taxi. Sans dire mots elle se mit en marche, observant les réactions de son nouvel animal de compagnie,s se disant un instant qu'elle pourrait le laisser courir nus. Son pas était tranquille, et un peu lent, comme pour lui laisser le temps d'observer autour de lui. Elle doutait qu'il soient souvent sortit de sa cage. Il avait plus jusqu’à maintenant des réactions d’innocent.

« Je préférerais que tu évites. »

Ah bon ? D’accord alors il se tiendrait sage, c’est quand même dommage il aurait bien aimé jouer avec la renarde. Il était sûr qu’elle s’amusait bien à faire courir le vendeur à travers la boutique. Oh et ça aurait été encore plus drôle de libérer tous les hybrides et de faire une partie de balle dans la boutique. Il était sûr que tout le monde se serrait amusé. Reportant son attention sur sa nouvelle maitresse il remarqua le collier qu’elle tenait. Aussi bleu que ses yeux il était munit d’une clochette. Yoann la questionna alors pour savoir si c’était pour lui. Nombre d’hybride ce serait vexé qu’on leur fasse porter cela comme à de vulgaires animaux. Pas le petit neko, à partir du moment où il trouvait quelque chose jolie il ne se préoccupait plus du reste.

« En effet. »

Le sourire du garçon s’agrandit. Le petit objet était souvent assimilé à un signe de soumission ou de torture par les autres hybrides. Pour lui c’était un collier comme un autre, les humains aussi portaient des colliers, même s’ils ne ressemblaient jamais à celui-ci, alors pourquoi pas lui. Il laissa sa maitresse se glisser derrière lui pour lui mettre autour du cou. Elle le sera de façon qu’il tienne bien, sans pour autant l’étouffer au passage. Au son de la clochette les oreilles de Yoann se dressèrent, Liberté lui prit alors la main et il la suivit tranquillement.

« Honey appelle ta renardes, on y va. »

Honey ? C’était le nom de la maitresse de la renarde ? Dommage lui ne savait toujours pas celui de la sienne. L’autre hybride et rejoins la jeune femme blonde devenue sa maitresse. Yoann échangea un sourire avec la kytsune, pour eux deux, finis la cage. Le neko avait hâte de voir l’extérieur, était ce comme il l’avait imaginé ou encore mieux ? Il se demanda si la renarde aussi était pressée, peut-être avait-elle déjà vue le dehors elle. Sur le seuil de la boutique le garçon se mit à regarder alentour, sur son crâne ses oreilles pivotaient à chaque son et il y en avait tant qu’il ne savait où donner de la tête. Il fronça un instant son petit nez, l’odeur des gaz d’échappement était plutôt désagréable. Sa maitresse s’adressa alors à lui le tirant de sa contemplation.

« Tu vas avoir besoin de vêtements. »

Ah bon ? Il regarda sa tenue et ses pieds nus, il n’était pas bien comme ça ? Il se rappela soudain que les vendeuses parlaient souvent ensemble des nouvelles tenues qu’elles s’achetaient. Les humains devait aimer avoir plein de vêtements, il n’en voyait pas bien l’intérêt. Ne pas avoir de vêtements c’était encore mieux, enfin ça ne se faisait pas … Si sa maitresse voulait lui acheter des vêtements il n’allait pas protester et puis peut être qu’elle choisirait des choses aussi jolie que son collier. Tout en marchant au côté de la jeune femme Yoann regardait de tout côté pour ne pas perdre une miette de ce qui se jouait sous ses yeux. Les immeubles l’étourdissaient par leur hauteur, les voitures le faisaient sursauter lorsqu’elles klaxonnaient. Tout était nouveau pour lui. Il observait aussi les gens avec curiosité, pourquoi certains d’entre eux parlait tout seul un petit appareil collé à l’oreille ?

Ses pieds lui firent vite mal, mais il n’en dit rien. Le sol jonché de petit caillou et choses en tout genre agressait la peau tendre de la plante de ses pieds. Il ne s’en préoccupait pas vraiment trop absorbé à tout découvrir autour de lui. Deux fois il bouscula des gens, parce que le nez en l’air, il ne les avait pas vu arriver. Bien sûre il s’excusa, mais il ne reçut de leur part que des grognements mécontent. Penaud il fit un peu plus attention à ou il allait. En face de lui et sa maîtresse arrivait un jeune homme tenant un gros chien en laisse.

Instinctivement le poil de Yoann se hérissa, le chien quant à lui se mit à grogner. Au premier aboiement du molosse le garçon lâcha un miaulement craintif et se réfugia derrière sa maîtresse. Le chien se mit alors à aboyer en continue, oreille dressé et poil hérissé Yoann se mit à feuler découvrant ainsi ses canines acérés. Il n’était pas du genre à se battre, mais pour l’instant le chien ne voulait pas non plus attaquer, ce n’était que de l’intimidation mutuel.

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He bien il semblait légèrement surexciter le chaton. Pourtant elle faisait semblant de ne rien voir, si il avait trottiner autour d'elle , elle n'aurait rien dit tant qu'il ne cherchait pas a fuir. C'est la seule chose qu'elle ne voulait pas , qu'il prenne la fuites. Cela lui aurais vraiment déplus.
Joli chien, hum il semblerais que son chaton n'aime pas vraiment l'animal, elle bien par contre, il était mignon comme petit chien enfin comme gros chien, sûrement un bouviers bernois. Logiquement elle se serais arrêtée pour le caresser, mais là, il y avait quelque chose dans son dos, qui semblait presque a souffler comme un chats.

Sans pouvoir s'en empêcher la jeune femme laissa échapper un petit rire, observant le jeune homme avec son chine, le saluant de tête avant de s'approcher de l'homme, voyons sur le chaton allait la suivre. Un sourire sur ces lèvres et elle tendit la mains vers le chien dont elle caressa la tête, tout en douceur, vraiment c'était de jolie créature.

Son regard se posa sur son propre animal de compagnie, laissant son regard glisser sur son corps, avant qu'elle ne fronce les sourcils. Mais attendez il n'avait pas de chaussure. Se mordillant les lèvres elle salua le jeune homme, comprenant maintenant pourquoi certaine personne parlait sur son dos. Cela devait être douloureux de marcher pieds nus comme cela. D'un mouvement brusque elle le prit par la main pour le conduire jusqu’à un banc, avant de s'agenouiller et de soulever un de ces pieds.

« Tss, idiot , tu aurais put me prévenir que tu n'avait pas de chaussure . »

Hum qu'est ce qu'elle pourrais faire la jeune femme réfléchit un instant avant de sortir une écharpe , bon elle était rouge mais elle n'était pas cher surtout, sans hésiter elle la déchira en deux, avant d'entourer les pieds du chaton, bon cela devrais suffire jusqu’à ce qu'elle lui trouve une paire de chaussure. Il était gentil le chaton mais bon il ne disait pas ce qu'il devait dire, réfléchissant elle caressant la jambe du jeune homme, son regard se perdait un peu dans le vide.

« Il faudra que je passe a la pharmacies, et aussi au vétérinaire pour tes vaccins. »

Il serais assez ennuyeux que le neko tombe malade, son regard se posa un instant sur le visage de son nouveau compagnon, il pouvait parler pourtant. Un soupire lui échappa alors qu'elle se redressait, s'étirant de tout son long, c'est pas qu'elle avait envie de faire du shopping, mais elle ne pouvait pas le laisser se promener a poils ou toujours avec les mêmes vêtements.

« La prochain fois quand tu a mal préviens moi . »

Mais pas sur que le neko comprenne vraiment ce qu'elle voulait dire, enfin pas grave, tranquillement elle repris son chemin pour arriver dans un boutique qu'elle avait repérée il y a quelque chose, spécialisée pour les hybrides les vêtement était adapter a leur morphologie, pas besoin de reprendre les vêtements après. Sans hésiter elle ouvrit la porte, enfin la porte s'ouvrit automatiquement.

Le magasin était assez grand avec des vêtements de toute les couleur et de toute les formes, elle ne savait pas encore ce qu'elle allait lui acheter, mais encore une fois elle se tourna vers son hybrides .

« Tu peu choisir deux tenues, je choisirais le reste ; »

Yoann ne comprit pas ce qui fit rire sa maîtresse, dans le dos de cette dernière il observait le canidé et son propriétaire avec méfiance. Lorsqu’elle s’approcha pour caresser le chien le garçon la suivit, mais laissa une distance respectable entre lui et l’animal, hors de question de s’exposer à ses crocs. La queue de Yoann battait l’air avec vigueur derrière lui, signe de son appréhension face à cette bête qui devait, au bas mot, peser le double de son poids. Il ne détachait pas son regard du chien pour être prêt à esquiver en cas d’attaque, il sentie malgré tout sa maitresse le détailler, lui lançant un coup d’œil de biais il la vit hausser les sourcils et ne compris pas ce qui semblait l’agacer ainsi. Elle l’empoigna alors brusquement par la main, Yoann se laissa entrainer jusqu’à un banc ou elle le fit asseoir. Il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu’il avait bien pus faire de mal. A genoux face à lui elle observa ses pieds.

« Tss, idiot, tu aurais pu me prévenir que tu n'avais pas de chaussure. »

Des quoi ? Ah oui, ses choses que les humains portait aux pieds … Bah non il n’en avait pas, il n’en avait d’ailleurs jamais eu aussi loin qu’il s’en souvienne. C’était grave ? Et puis pourquoi elle l’appelait idiot, son nom à lui c’était Yoann. Perplexe le garçon regarda ses plantes de pieds, marché pieds nues ne l’avait pas épargné cela allait de la simple égratignure à la coupure. Toutefois même si ce n’était pas spécialement joli ça restait bénin. Le garçon se dit qu’il n’y avait rien qu’un bon coup de langue peut soigner. Vous trouvez l’idée écœurant ? N’oubliez pas que ce jeune homme est bien plus félin qu’humains, même si physiquement il tient plus du bipède il n’en a pas moins été élevé dans le but de développé au maximum son côté animal. Faisant ainsi de lui un serviteur qui ne doutera jamais de son infériorité face à son maître.

Yoann regarda sa maitresse déchirer une écharpe d’un jolie couleur rouge vermeille et lui bander les pieds avec. Il remua les pieds se disant que comme ça c’était bien, il pourrait marcher sans se faire plus mal et puis c’était joli. Il remarqua alors que le regard de Liberté semblait vide et l’observa avec curiosité. Il aurait bien aimé pouvoir lire dans l’esprit des gens, ce devait être rigolo de savoir ce que chaque personne a dans la tête.

« Il faudra que je passe a la pharmacies, et aussi au vétérinaire pour tes vaccins. »

Sur le crâne de Yoann ses oreilles ce dressèrent, il ne savait pas ce qu’était une pharmacie, par contre parler de vétérinaire ne lui plaisait pas. Il n’aimait vraiment pas ses humains en blouse blanche, ils dégageaient une odeur particulière et désagréable, un peu comme le désinfectant utilisé tous les dimanches à l’animalerie pour nettoyer les carrelages. Ce n’était pas tout, il se promenait toujours avec des trucs qui piquent et prenaient un malin plaisir à vous les enfoncer sous la peau, quand il ne décidait pas en plus de vous mettre une lumière dans les yeux et un bout de bois dans la bouche. Et pour finir ils avaient la sale manie de donner des sirops ou des bonbons au goût immonde. Non vraiment Yoann ne les aimait pas.

« La prochain fois quand tu as mal préviens-moi. »

Yoann répondit un rapide « oui ». Ce n’était pas sûr qu’il le fasse, bien que la jeune femme soit gentille il gardait au fond de lui la peur qu’elle l’oublie un jour comme le scientifique qui avait promis de l’adopter. Il ne pouvait donc s'empécher de vouloir bien faire et ce plaindre n'entrai pas dans cette ligne de compte Docilement il reprit sa marche silencieuse au côté de sa maitresse. Il avait hâte d’arriver à la boutique, maintenant, il n’aimait pas marcher. Il aurait préféré pouvoir courir, mais comme Liberté marchait il en faisait de même. Ils arrivèrent finalement devant une devanture de magasin plutôt joli. Aux mannequins présents dans la vitrine on comprenait de suite qu’il s’agissait d’une boutique pour hybride. Sinon pourquoi auraient-ils eux des queues et des oreilles. Yoann observa ces hybrides de plastique avec curiosité. Lorsque la porte s’ouvrit toute seule-il sursauta de surprise et regarda de tout côté pour trouver qui avait ouvert. Ne trouvant pas il reporta son attention sur les lieux. C’était plus grand que l’animalerie ici, mais aussi plus joli, il y avait des vêtements de toutes les couleurs. Le neko pensa instantanément à un arc-en-ciel.

« Tu peux choisir deux tenues, je choisirais le reste.»
-« Deux … heu d’accord. »

Pas très sûre d’avoir bien compris le garçon se mit à fureter dans les rayons pour garçon. Une femme tenait devant son hybride un ensemble composé d’une chemise, d’un t-shirt et d’un pantalon et clamait à la ronde que cette tenue était ravissante. Yoann en déduisit donc qu’il devait assembler des vêtements ensemble pour en faire une tenue. Fort de cette idée il commença sa recherche. La première tenue qu’il choisit se composa d’un t-shirt en coton bleu océan, il l’accompagna d’une veste blanche à capuche et d’un jean gris. Pour la deuxième tenue le neko jeta son dévolu sur un sous pull en coton vert, il l’assorti à une chemise sans manche blanche et un pantalon noir de style treillis. Content de ses trouvailles il décida de retrouver sa maitresse … Et là … Grand moment de solitude en réalisant qu’il est seul. Il fait un tour sur lui-même, retourne vers la porte d’entrée et englobe les lieux de son regard. Quand à t’il cessé d’être au côté de Liberté ? Il n’en a pas la moindre idée, tellement absorbé par sa recherche il a très bien pu tourner à gauche alors qu’elle allait à droite … En fait ce n’est pas important le résultat reste qu’il est seul.

Avant de plonger dans la panique le garçon, les bras chargé de vêtement ce met à tourner dans les rayons pour trouver sa maitresse. Finalement bien embêté de ne pas trouver il se stop prêt des cabines d’essayage et pose ses vêtements sur un fauteuil et met ses mains en porte voie pour appeler sa maitresse. Mmh oui, mais il réalise qu’il ne connait toujours pas son nom. Tant pis, il va appeler quand même elle reconnaitra surement sa voie.

-« LIBERTE-CHAN !!! »

Le premier résultat quand on s’égosille dans un magasin c’est qu’on attire irrémédiablement les regards. Le deuxième, surtout quand on crie un truc aussi idiot, c’est qu’on est à l’origine de pas mal de fou rire. Qui aurait l’idée de s’appeler Liberté aussi … Dépité par les éclats de rire le chaton baisse la tête tout penaud et se recroqueville sur le fauteuil. Menton posé sur ses genoux et bras entourant ses jambes replié il observe les allés avec l’espoir de voir arriver sa maitresse. Lorsqu’il la repère enfin il bondit sur ses pattes, attrape les vêtements qu’il a posés sur le fauteuil voisin et court dans la direction de sa maitresse un grand sourire sur le visage. C’est sans compter l’intervention d’une bande d’ados que son éclat de voie a bien fait rire. L’un d’eux tant sa jambe sur le chemin du neko qui s’étale de tout son long sur le sol de la boutique provoquant un éclat de rire chez les adolescents.

-« Alors le chat tu retombe pas sur tes pattes ? Ah toi il t’on pas raté au labo. »

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C'est adorable de le voir sautiller comme cela devant la porte. Surtout qu'il semblait s'étonner de tout, a son avis il n'avait jamais rien vus, de chez rien, c'était ce qui rendait ces mouvements adorables. Voyons si le neko est assez intelligent pour comprendre quelque chose simplement.
La jeune femme l'observa un instant avant d'aller chercher quelque vêtements, pas exemple, les essentiel, c'est a dire, chaussette, boxer et autre sous vêtements. Mais aussi un bonnet pour l'hiver et des gants.

Son pas était tranquille, alors qu'elle posait plusieurs tenues, de la plus simple, a d'autre un peu plus compliquée, dont un costume trois pièce noir, il risquait d'être adorable dans ce genre de vêtement. Elle choisit aussi un pantalon en cuir, avec une chemise blanche a jabots. Au fur et a mesure la jeune femme posait les vêtements sur un chariot, sans se soucier du fait qu'elle disparaissait dans les rayon.

Avec un petit rire elle passa prés des robe pour neko. Allez juste pour s'amuser, doucement elle saisit du petit robe, une de maids, et un plus simple qui ressemblait un peu a une robe que pourrais porter l'Alice de Disney. Hum qui peu crier comme cela, La jeune femme tourna son visage vers les cabines avant de soupirer. Alala il faudrait apprendre au neko de ne pas hurler comme cela. Non pas qu'elle en aille quelque chose a faire des cris mais bon.

D'un pas tranquille, elle revins vers le neko, ajoutant encore des chaussures a ces achats. Par contre ce qu'elle vit lui fit froncer les sourcils, elle n'était pas le genre de personne a courir pour sauver un hybrides, mais dieu qu'elle déteste qu'on s'en prenne a ces jouets. Surtout un jouet qu'elle a acheter il y a si peu de temps. Si elle l'avait eu il y a plus longtemps et surtout si elle s'en était lassée, elle n'aurais pas réagis, mais la c'était un peu trop.

Son pas claqua sur le sol alors qu'elle arrivait a la hauteur du chaton et surtout des adolescents, un sourire glacial se dessina sur son visage, alors qu'elle pose les poing sur ces hanches, son regard se posant sur chacun des jeunes hommes. Avant qu'elle ne fasse un pas en avant , son corps généreux semblant les allumer, elle n'avait pas peur, même si les jeunes en groupe son assez dangereux habituellement, mais pourquoi avoir peur, ces jeunes on souvent de grande gueule pour peu de cervelles et surtout aucun courage.

« Et vous vos parents on oublier de vous mettre un cerveaux. »

Un petit rire lui échappa alors qu'elle repoussait une mèche de cheveux derrière son oreilles, se détournant d'eux comme si il n'était que de la merde, elle ne savait pas trop ce qu'il allait faire, mais bon elle savait se défendre si il le fallait, se n'est pas pour rien qu'elle avait prit des cours de défense, ni des cours d'art martiaux. C'est juste qu'elle ne le disait jamais.

« Ça vas ? On vas aller essayer les vêtements que tu a choisit et un de ceux que j'ai choisit, pour voir si la taille est bonne . »

Oui parce que acheter des vêtements trop petit était un peu idiot n'est pas. Elle les entendait bien murmurer dans son dos, mais encore une fois elle les ignora littéralement.

Penaud le neko releva la tête au milieu des éclats de rire des adolescents. N’importe qui se serrais surement vexé et aurait riposté suite à un tel traitement, pas Yoann, de une parce qu’il avait la salle manie d’être une catastrophe ambulante alors se retrouver à plats ventre par terre faisait un peu partis de son quotidien. De deux parce que sa maitresse le rejoignis rapidement et se chargea d’allumer les farceurs à sa place. Le sourire de la jeune femme était tout bonnement réfrigérant, mains sur les hanches elle imposait le respect rien que par sa posture. Yoann se redressa à genoux et entrepris de rassembler les vêtements qu’il avait choisis et qui avaient amortis sa chute.

« Et vous vos parents on oublier de vous mettre un cerveaux. »

Le chaton jeta un coup d’œil aux adolescents, ils devaient être à peine plus âgés que lui, mais eux étaient humains. Ils semblèrent vexés par la remarque, pourtant ils ne répliquèrent pas. Non ils se contentèrent de tourner les talons en grognant des insultes. Les adolescents qui se promènent en bande aiment rabaisser les personnes seules, ça les fait sentir fort, mais dès qu’une difficulté se présente ils sont plutôt du genre à s’effacer. Yoann les observa partir en se demandant s’il leur aurait ressemblé s’il avait été humain. Peut-être, pas sûre, personne ne pouvait le savoir et sa condition d’hybride ne le dérangeait pas de toute façon.

« Ça vas ? On va aller essayer les vêtements que tu as choisi et un de ceux que j'ai choisi, pour voir si la taille est bonne. »
-« Ça va, merci d’être venue. »

Le jeune homme se releva ses vêtements dans les bras et sourit à sa maitresse. Il se dirigea vers les cabines et commença à y accrocher les tenues choisi par lui et celles choisit par sa maitresse. Lorsque tous les vêtements furent accrochés il montra un fauteuil à la jeune femme.

-« Vous devriez vous asseoir, je vous fait un défilé. »

A la boutique il arrivait que les vendeurs lui en face faire, ils sélectionnaient plusieurs tenues et le faisait parader devant eux avant de choisir celle qui lui allait le mieux. Yoann aimait bien se prêter à ce jeu. Entrain dans la cabine il tira le rideau et se défit de ses vêtements blanc et passa le sous pull en coton vert, la chemise sans manche blanche et le pantalon noir de style treillis. Il prit soin de lisser de nouveau le poil de sa queue une fois cette dernière passée par le trou du pantalon. Cela fait il se regarda dans la glace et retira la barrette maintenant ses cheveux parce qu’elles n’allaient pas bien avec sa tenue. Immédiatement sa mèche retomba devant son œil droit le masquant. Content de lui il sortit de la cabine et montra la tenue à sa maitresse. Le pantalon était de la bonne taille, mais un petit peu large, une ceinture aurait peut-être été une bonne idée. Pour le reste la tenue s’assemblait à merveille et donnait un look un peu rebelle au chaton. Il retourna ensuite dans la cabine pour essayer des vêtements choisi par sa maitresse. Perplexe le garçon resta en sou vêtements à observer les deux robes. Finalement il enfila celle bleu lagune ornée d’un petit tablier blanc et ressortis de la cabine en tortillant le tissu entre ses doigts. Les joues rouges de honte il prit la parole.

-« C’est …. C’est pas pour moi, je suis pas une fille moi. »

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Alala ces jeunes , ils n'ont vraiment pas de couille. Merci d'être venues ? Doucement la jeune femme haussa un sourcils, il n'y avait pas a dire merci. Cette créature était sienne, et elle ne supportait pas quand on touchait a ce qui lui appartenais. C'est dangereux d’ailleurs de le faire. Elle pouvait vraiment se fâcher très fort.

Un défilé, la jeune femme souris doucement en se laissant tomber dans un fauteuils, c'était un endroit agréable que d'attendre dans cet endroit. Son sourire s’agrandit un peu plus, un de ces clients avait un jours voulut faire les magasins avec lui, elle avait essayer des dizaine de tenues, défilant a chaque fois devant ces yeux.

Bon cela avait fini dans la cabines, avec les mains du dit clients sur ces fesses, et sa bouche sur ces seins, et même plus loin, cela avait été amusant, mais elle ne pensait pas le faire ici avec le chaton, elle voulait savourer le moment , elle voulait qu'il apprenne a aimer, il fallait qu'il aime sa première fois le chaton, sinon cela serais assez ennuyeux pour la suite.

Il était mignon dans cette tenues, il avait presque l'air d'un rebelle, sauf que son visage ne correspondait pas c'était adorable. Il serais plaisant de le prendre en phot, un autre passion de la damoiselle. Oui elle pourrais faire quelque photo intéressant avec cette créature, non vraiment elle ne regrettait pas son choix.

Son sourire s’agrandit un peu plus en voyant le chaton sortir avec la robe bleu, oui un rien ne lui allait, il avait un visage assez fin pour qu'on puisse le confondre avec une demoiselle. Et son corps androgyne était aussi parfait pour se genre de tenues. Oui vraiment il était adorable.

« Je sais chaton ».

D'un mouvement souple elle se releva approchant du chaton, sa main venant effleurer les cheveux du chaton, un sourire un peu amuser sur ces lèvres, se penchant elle posa un baiser sur son front. Oui vraiment elle allait le garder comme cela. Pourtant il manquait quelque chose.

« Une seconde . »

Fouillant dans ce qu'elle avait choisit la jeune femme sortit une paire de chaussette blanche a dentelle, des chaussettes hautes a la lolita, et une paire de petit soulier vernis. Les tendant au chatons. Mais surtout elle trouva un petit bandeaux en dentelles pour les cheveux.

« Mets ceci pour finir . »

Patiente elle attendis qu'il aille compléter la tenue, avant de venir lui lever doucement le visage plongeant ces yeux dans les siens.

« Tu reste habillé comme cela. »

Doucement se penchant elle viens embrasser le chaton sur la bouche, sa langue cherchant sa semblable , un baiser doux léger, presque innocent.. Enfin innocent c'est un peu exagérer. Une de ces mains venant caresser en douceur la cuisse du neko, l'effleurant tout doucement.

« Si tu est gentil je te ferais une surprise . »

Le relâchant elle rassembla les affaires, le jeune homme aura de quoi faire. Bon la douloureuse maintenant. Elle ajouta aussi quelque tenus au hasards, le chaton devait avoir assez pour se changer quand même. Direction la caisse, posant les vêtements, elle parla avec la vendeuse, ce qui était bien dans ce magasin c'est qu'il y avait un services de livraison, donc elle n'aurait pas a porter les courses. Grimaçant elle glissa sa carte pour payer. Bon elle allait devoir prendre un peu sur son héritage.

« Je sais chaton. »

Elle savait … Mmh, oui d’accord, mais alors pourquoi l’avoir choisi ? Ayant un corps relativement androgyne le gamin avait déjà été pris pour une femelle par le passé. Il ne sent vexait pas vraiment, mais ça le mettait relativement mal alaise. Surtout … Surtout quand la personne ayant choisi de lui faire porter une robe affichait un sourire amusé et se montrait aussi gentille avec lui. Malgré tout ça maitresse semblait contente et sa gentillesse prit le dessus sur sa honte.

« Une seconde. »

Il leva un regard interrogatif et patienta pendant qu’elle semblait chercher quelque chose. La curiosité le taraudait alors qu’il se tenait tranquille attendant de voir. Lorsqu’elle lui présenta la paire de chaussure vernis et les chaussettes à la lolita le garçon pâlit. Elle avait décidé de faire de lui une poupée grandeur nature ? Le bandeau de dentelle pour les cheveux avait un côté pratique, mais restait malgré tout très, trop féminin … Le garçon regarda les vêtements avec hésitation, il n’avait pas pour habitude de contester les gouts des humains, mais là il se sentait légèrement rabaissé. Etre prit pour un animal ne le dérangeait pas, mais pour une poupée géante si car cela revenait à le comparer à un objet.

« Mets ceci pour finir. »

Le jeune homme ne protesta pas, il n’avait pas à contredire un ordre, même déplaisant. Il enfila donc soigneusement les chaussettes puis les souliers vernis avant d’ajuster le bandeau en vérifiant dans la glace qu’il était bien mis. Son propre reflet le surpris alors. L’illusion était parfaite, personne ne pouvait deviner qu’il était un neko mâle. A part l’absence de poitrine et des hanches moins fine que ceux d’une demoiselle, il pouvait sans mal passer pour une fille. C’était un peu désobligeant comme constatation, mais il se sentie moins ridicule en sachant que personne à part sa maitresse ne saurait qu’il est un garçon habillé en fille.

« Tu restes habillé comme cela. »

Yoann répondit d’un simple hochement de tête. Lorsqu’elle vint l’embrasser il ouvrit de grands yeux surpris. De une ses lèvres était en contact des siennes ce qui le perturba un peu. Il avait déjà vue des humains faire ça, mais personne ne l’avait encore embrassé. Lorsque la langue de la femme perça la barrière de ses lèvres pour venir à la rencontre de la sienne il perdit contenance. Il sentie ses joues s’échauffer et s’imagina sans mal qu’il devait être en train de virer au rouge. Le pire n’était malgré tout pas de devenir couleur tomate. Non le pire ce fut ce que la main caressant sa cuisse provoqua. L’effleurement fit naitre un feu dévorant au creux de l’estomac du garçon, ce feu se propagea dans son corps.

« Si tu es gentil je te ferais une surprise. »

Trop préoccupé par ce que la caresse avait engendré en lui le garçon ne prêta pas grande attention aux paroles. De toute façon il était toujours gentil, enfin là il était surtout perturbé et mal alaise. D’ailleurs il en vint même à être heureux de porter une robe c’est pour dire … Il suivit sa maitresse dans les allés, tête basse il tenta de chasser la rougeur de ses joues et la bosse le dérangeant. Arrivé à la caisse il se cola conte le comptoir à côté de sa maitresse. Il la regarda glisser une carte dans une machine et patienta. Il fut un peu étonné que la vendeuse ne lui tende pas les sachets renfermant les achats. Il se pencha alors vers sa maitresse et de peur de dire une bêtise souffla à voix basse.

-« Pourquoi la dame elle garde les sacs ? Je peux les porter moi c’est mon rôle non ? »

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Dieu qu'il est adorable quand il rougis comme cela, elle pouvait presque sentir qu'il s’excitait a ce simple toucher. C'est si agréable d'avoir quelqu'un comme lui. En tout cas il semblait avoir un peu de mal a marcher, c'est adorable. Il dois être tout serre dans son pantalon le chaton. Pourquoi ?

« Cela nous généra pour la suite. »

Réfléchissant un instant elle prit quand même un sachet. Avant de passer un bras autour des épaules de son hybrides, il était vraiment adorable. Cela donnait envie de lui faire des cadeaux, mais d'abords les vaccin avant toute chose, et surtout une visite médicales. Il fallait être sur que le jeune chat n'aille aucune maladie. Cela serais ennuyeux n'est pas ?

« On vas au véto maintenant. »

D'un pas tranquille elle se mit en marche, direction une petit clinique assez simple, les vitrines des magasins défilait devant ces yeux, magasin de vêtements, mais aussi confiserie et magasin de jouet. Mais pas le temps de s’arrêter pour l'instant. Tranquillement la jeune femme fini par arriver dans le cabinet avec sa chambre il n'y avait personne.

« Bonjours c’est pour une visite et les vaccins ; »

Encore plus de chance la jeune femme fut reçue tout de suite. Doucement la jeune femme souris l'odeur de ce cabinets lui donnait envie de vomir d'ailleurs elle deviens presque complétement blanche. Ces doigts se crispant sur les épaules du neko. Alors que son souffle se fit plus court.

« Je dois aller faire une course puis -je vous le laisser quelque minutes ? »

La jeune femme souris doucement, elle avait une petit idée de ce qu'elle voulait acheter et cela fera surement plaisir au chaton. Mais il fallait voir si il paniquait ou pas. Non que tenir la main d'un gamin l'intéresse, mais il fallait prendre soin de ces possessions. Presque par réflexe d'ailleurs la jeune femme caressa doucement les oreilles du neko.

« Sauf si tu veux que je reste chaton ? »

« Cela nous généra pour la suite. »

La suite ? Alors il ne rentre pas encore à la maison. Dommage, Yoann a hâte de voir à quoi peut bien ressembler la maison de sa maîtresse. En même temps savoir qu’ils ont encore des choses à faire lui plait bien aussi et avive sa curiosité. Des courses peut-être ? Il aimerait bien voir à quoi ressemble l’intérieur d’un grand magasin, il se met à imaginer mille et une bonnes choses à manger. Rien à voir avec le pâté habituel qu’on lui servait à l’animalerie. Ayant appris à cuisiner avec les scientifiques il était capable de reconnaitre l’odeur de diverse plats sans trop se tromper … Par contre il n’en connaissait pas le goût n’ayant jamais eu la chance d’y gouter. Finalement avant de quitter le magasin de vêtements sa maitresse prit l’un des sacs. Elle passa alors un bras autour des épaules du chaton qui sourit de plaisir.

« On vas au véto maintenant. »

Les oreilles du neko se plaquèrent en arrière à l’évocation du vétérinaire. Il n’aimait pas ça, les cabinets de véto sentaient toujours le désinfectant et un tas d’odeur de médicament désagréable. En plus ils avaient la sale habitude d’utiliser des aiguilles ou de vous coller un bout de bois dans la bouche au risque de vous faire vomir. Le garçon marcha les oreilles plaqué en arrière et la queue basse, mais ne répliqua pas. Il ne se voyait pas tenir tête à la jeune femme, il ne voulait pas la décevoir il marcha donc sans trainer les pieds et tête haute. Il se montrerait courageux. Lorsqu’ils pénétrèrent dans le cabinet la curiosité de Yoann prit le dessus. Il se mit à observer de tous côté, sur des étagères était rangé des flacons remplis de liquide de toute les couleurs, et en dessous d’autre flacons contenaient des pilules elles aussi colorées. Enfaite l’endroit n’avait rien du cabinet vétérinaire dont il avait l’habitude, ici tout était colorés, on avait presque l’impression d’entrer dans une bonbonnière, enfin si l’on faisait obstruction de l’odeur de naphtaline. Cela rassura un peu le garçon.

« Bonjours c’est pour une visite et les vaccins. »

Le mot vaccin déplut à Yoann. Le neko n’eut toutefois pas le temps de rouspéter car déjà on les accueillait. Sentant les doigts de sa maîtresse se crisper sur son épaule il leva les yeux vers elle, elle semblait pâle et sa respiration était plus rapide. Un instant le garçon se demanda si elle était malade avant de réaliser qu’elle avait juste la même réaction que celle que lui-même avait à la vue d’une aiguille. Il en déduit qu’elle n’aimait pas l’endroit.

« Je dois aller faire une course puis -je vous le laisser quelque minutes ? Sauf si tu veux que je reste chaton ? »

Yoann faillis s’agripper au poignet de sa maîtresse pour qu’elle ne le laisse pas seul. Puis il se ravisa, elle n’aimait pas non plus cet endroit et il n’était plus un enfant, il pouvait bien rester seul avec le vétérinaire puisqu’elle avait une course à faire. Affichant un sourire sur son visage il répondit donc avec assurance.

-« Je peux rester seul ne vous inquiété pas, si le vétérinaire a finis avant que vous ne reveniez je vous attendrais dans la salle d’attente. »

Sur ce le garçon suivit docilement le vétérinaire dans la salle de soin et regarda la porte se refermer sur sa maîtresse. Un frisson le parcouru, mais il refoula son envie de fuir et se jucha souplement sur la table d’auscultation. Le véto lui demande alors de retirer sa robe et hausse les sourcils de surprise en constatant que Yoann et un garçon et non une demoiselle. L’hybride tente tant bien que mal de ne pas virer au rouge tomate. Il frissonne lorsque le stéthoscope du véto se pose sur sa peau nue. Non vraiment il n’aime pas les vétérinaires. Il se laisse malgré tout ausculter sans râler, oreille, gorge … Mais à la vue d’une seringue l’assurance du chaton se délite. Il se recroqueville sur lui-même et ne peut se retenir de lâcher un pitoyable miaulement de peur. Le vétérinaire ni prête pas attention et commence à préparer le vaccin, sur la table le garçon se tortille, il aimerait devenir si livide qu’il puisse disparaitre à la vue du véto.

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Les hôpitaux, les médecins elle y avait passer sa jeunesse, elle avait encore la sensation que son cœur ne voulait pas battre comme les autres. Elle sentit bien que le neko s'accrochait a elle, mais il lui fallait un peu de temps pour se reprendre, pour calmer un peu les battement affoler de son fichu cœur. Elle avait encore des fois l'impression qu'il allait le lâcher. Cette peur qu'elle croyait oublier. Cela faisait des années et des années que son cœur battait normalement et pourtant cela lui faisait encore peur.

Bien elle pouvait sortir, sans se retourner elle sortit, direction une boutique toute proche, les courses qu'elle voulait faire était assez rapide elle savait parfaitement ce qu'elle voulait. Quelque jouet pour le jeune homme, mais surtout une chose précise, un joli petit peluche en forme de lama, elle adorait les peluches depuis toujours, elle en avait des dizaine a la maison, disposée un peu partout. C'était des chose agréable a regarder et a serrer contre elle. Mais bon c'est pas le genre de chose que l'on dit, ni que l'on montre au hommes, surtout dans son métier.

Bon direction le veto, et surtout elle se sentait plus assurée. D'un geste sérieux et décider elle entra dans le cabinet, avant de frapper pour entrer dans le cabinet. Encore des seringue, elle avait l'habitude de serrer les dents quand on lui en faisait, et elle en avait eu des piqures , même des ponction lombaire qui semblait vous déchirer le dos.

Étrangement ce n'est pas cela qui lui faisait peur, mais les blouse blanche des médecins, c'est surement pour cela qu'elle s’avança tranquillement vers le jeune chaton, qui lui semblait complétement dévaster . Il était adorable avec cet petit air de peur et d'angoisse sur le visage. Posant son sac sur le sol, elle s'approcha du chaton, venant doucement prendre sa main dans la sienne. Ces doigts chaud venant caresser ces cheveux.

Bon les vaccins c'est dans le bras non ? Doucement elle s'assit sur la table d'auscultation autant traite le chaton comme un enfant n'est pas.

« Allez viens la. »

Délicatement attraper le chaton et le poser sur ces genoux, enfouissant son visage entre ces seins. Ces doigts caressant en douceur ces cheveux. La il devrais être un peu distrait non. Un sourire amuser se dessina sur son visage, avant qu'elle ne s'assombrit un instant, sa mère ne venait jamais avec elle quand elle allait voir les médecins, elle n'avait pas été la quand il l'avait endormis pour l'opérer, pas plus quand elle s'était réveillée.

« Tu est bien la ? »

Son regard se posa un instant sur le vétérinaires, comme pour lui dire de se dépêcher et de faire ce qu'il devait faire. Une chose est certaine c'est agréable d'avoir le chaton contre elle, c'est une présence non dangereuse, apaisante qui la laisse détendues, logiquement elle n'aime pas les hybrides se faisant glacial en leur présence, mais l’innocence de celui ci l’apaise et lui donne envie de papouiller.

Le premier son qui parvint aux oreilles du neko fut le bruit de la porte d’entrée du cabinet vétérinaire. Il leva alors la tête avec espoir écoutant les pas se rapprochant de la porte de la salle de soin. Un sursis ? Trois coups furent frappés contre la porte et sa maîtresse apparut. Non pas de sursis, il aurait bien son vaccin. Il avait un folle instant espéré que ce soit quelqu’un qui vienne rappeler un rendez-vous ou n’importe quoi d’autre au vétérinaire … Du moment que cela aurait causé un report de son vaccin ça lui aurait plus. Raté, il ne couperait pas à sa piqure. Sa maîtresse posa alors le sac contenant ses achats sur le sol et vint prendre sa main. Ce contacte même infime rassura un peu le garçon, les doigts de la femme vinrent alors caresser ses cheveux et ses oreilles féline se plaquèrent en arrière alors qu’un doux ronronnement s’échappa de sa gorge. Ce traitement lui fit presque oublier l’imminence du vaccin. Lorsque sa maîtresse prit place à ses côtés il la regarda avec curiosité.

« Allez viens là. »

Le garçon ne protesta même pas, il la laissa le prendre sur ses genoux et enfouir son visage entre ses seins. Le rouge lui monta au joue, mais lorsque les caresses sur son crâne reprirent il oublia sa gêne et se remit à ronronner. Il respira la douce odeur ce dégageant de la jeune femme et ferma les yeux. A l’instant il avait tout d’un chat blottis contre sa maîtresse, lentement sa queue féline se mit à balancer dans le vide. C’est fou comme un peu de douceur et d’amour peu faire oublier la peur. Bercé par son propre ronronnement Yoann aurait surement finit par s’endormir si l’odeur de désinfectant n’était pas resté si présente et si sa maîtresse n’avait pas pris la parole.

« Tu es bien là ? »
-« Oui … Merci. »

Il aurait aimé dire autre chose que merci, quelque chose qui aurait mieux exprimé son contentement, mais aucuns mots ne lui vint à l’esprit. Il sentie alors le coton froid et imbibé de désinfectant glisser sur son épaule. Yoann sais fort bien que si l’on se crispe lors d’une piqure cela fait encore plus mal, aussi tenta il de rester calme en se concentrant sur la respiration et les battements de cœur de sa maîtresse. Il sentie l’aiguille déchirer sa peau et le produit s’écouler en lui comme un feu liquide. Par réflexe il se crispa et ferma fortement les paupières tout en bloquant sa respiration. Vous savez, si l’on se retient assez longtemps de respirer de petites lumières se mettent à danser devant nos yeux … Le garçon soupira de soulagement lorsque l’aiguille quitta son bras, en réalité la douleur que provoque un vaccin est superflus, ce n’est pas comme si on l’écorchait vif … Le vétérinaire apposa un pansement sur l’épaule du garçon et le félicita d’avoir été si sage tout en lui disant qu’il pouvait se rhabiller.

Quittant à regret les bras de sa maîtresse Yoann récupéra ses affaires sur la chaise. Sans même y prêter attention il repassa sa robe et remit ses souliers vernis. Il ajusta le bandeau sur ses cheveux et s’empara du sac de course de sa maîtresse avant qu’elle ne le prenne. Bien décidé à le porter lui-même. Il fit un immense sourire à la femme, toute crainte oubliée.

-« Et maintenant maîtresse ? »

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