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 Loup, y es-tu ?

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Hybride rebelle

Key

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Hybride rebelle




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MessageSujet: Loup, y es-tu ?   Loup, y es-tu ? Icon_minitimeMer 3 Oct - 20:19

    « Loup, y es-tu ? », ou
    'Lorsque le Grand Méchant Loup est crevé depuis bien longtemps, remplacé par le Grand Méchant Véto'


    (PV Entari Amanos)

    *
    Comment la situation avait-elle pu lui échapper à ce point ? Comment avait-il pu se laisser avoir aussi bêtement par un piège aussi vieux que le monde, lui d'habitude en permanence sur ses gardes, les nerfs à fleur de peau, près à se battre ou à filer tel un voleur, au mieux.

    Pour sa gouverne, il avait la tête dans le cul quelques heures auparavant, même s'il était parfaitement réveiller maintenant. Des voitures de police, gyrophares allumées, étant garées à quelques pas du vieil immeuble où il avait élu domicile ces derniers jours, alors qu'il rentrait de sa journée dans le centre ville, l'hybride avait jugé plus intelligent de s'éclipser pour une partie de la soirée. Aussi avait-il très naturellement franchit les portes de la ville après avoir voler de la bouffe, se trouvant un coin tranquille dans la forêt à quelque pas, assez proche de la lisière pour éviter les bestioles indésirables ainsi qu'un stupide contre temps tel se perdre, mais assez loin de celle ci pour être tranquille le temps qu'il y resterait.

    Et pour y rester, il y était resté ! Le ciel commençait tout juste à s'éclaircir lorsque Key ouvrit paresseusement les paupières, apparemment pas plus gêné que ça ni d'avoir dormit allongé en équilibre sur une branche ni d'avoir dû rester à la belle étoile pour la nuit. S'étirant, il avait faiblement froncé des sourcils en avisant le ciel étoilé commencer à laisser lentement place au ciel gris bleu triste de ces premiers jours d'automne, ayant du mal à se dire qu'il avait finit par s'assoupir, mais surtout aussi longtemps, sans qu'aucun bruit ou autre ne l'ait réveillé auparavant. Étant encore quelque peu dans les bras de Morphée, il délaissa bien vite cet élément, trouvant plus important de regagner la ville tranquillement avant que ses habitants de s'éveillent et ne s'agitent pour vaquer à leurs occupations. Grand mal lui en pris !

    Après être descendu sans incidents de son perchoir, il se dirigea vers l’orée du bois. Il fit quelques mètres tranquillement, réajustant son épais manteau sur ses épaules comme ce matin semblait plus frais que les précédents. Encore un peu trop dans les vapes pour être totalement méfiant et sur le qui vive, il ne sentit pas, dans un premier temps, le moelleux de la terre encore humide laissé place à quelque chose de nettement plus droit et rigide. En revanche, il perçut, quoiqu'un brun trop tard, le léger tintement de métal qui se déclencha à peine le quart de seconde suivant, avant que plusieurs pointes tranchantes ne percent le tissu de son pantalon, s'enfonçant sans aucune douceur dans sa peau, lui arrachant un cri déchirant de douleur.

    Soudainement bel et bien réveillé, le regard de l'hybride descendit immédiatement, une lueur d'hésitation doublée d'effroi habitant ses prunelles carmins normalement si éclatantes de certitude et de rébellion, sur sa jambe gauche. S'il ne rendit pas le maigre contenu de son estomac à la vue qu'il découvrit, il ne put empêcher un frisson d'épouvante de remonter le long de sa colonne vertébrale. Son pied s'étant posé plus ou moins au milieu d'un piège à loup avait déclencher le mécanisme, faisant ainsi se refermer les dents d'acier sur sa jambe au niveau de son mollet, déchirant sans peine le tissu et sa peau comme un couteau aurait découpé du beurre.

    Key déglutit difficilement, ne pouvant détaché son regard des dents d'acier dans ses chairs. Restant figé les premières secondes, intérieurement plus paniqué que jamais, il finit par revenir à la réalité. Réprimant un tremblement de terreur, il se força à détourner le regard du sol, relevant la tête, inspirant et expirant plusieurs fois d'affiler dans le maigre et vain espoir de se reprendre et de se calmer, même si l'odeur de sang provenant d'un peu plus bas qui devenait de plus en plus entêtante ne l'aidait absolument pas à retrouver son calme. Il était après tout bien le premier à savoir qu'il risquait rapidement de devenir comme un phare en pleine nuit, attirant toutes les bestioles de la forêt, parmi lesquelles des carnivores. Surtout des carnivores.

    Commençant lentement mais sûrement à paniquer, il tenta tant bien que mal à s'accroupir, sa respiration s'accélérant comme le geste n'était pas sans douleur pour sa jambe. Faisant fi du froid, il tenta d'agripper les deux côtés de la gueule du piège, tirant de toutes ses forces, serrant les dents pour tenter d'ignorer les pics de souffrance de sa jambe. Ses doigts finirent par glisser lentement mais sûrement le long de l'acier gelé, ne faisant que se refermer avec plus de puissance et plus profondément, le faisant gémir sourdement. Commençant à réellement paniquer face à la situation, il tenta à plusieurs reprises d'écarter les deux pans du pièges, de remuer sa jambe meurtrie, se demandant même s'il ne devait pas prendre la peine de tenter une transformation partielle malgré les soucis de santé qu'elle risquait de provoquer par la suite. Tout aurait été bon pour se retrouver libérer, et loin de cet instrument du diable.

    Un long moment plus tard, sans qu'il ne puisse déterminer exactement combien de temps, sûrement plus d'une heure s'il en avisait les bouts de ciel clair qu'il pouvait apercevoir, Key, les joues et les yeux rougis des quelques larmes traîtresses qu'il avait laissé couler, tremblant autant à cause du froid persistant, de la douleur lancinante qu'à cause de la grande quantité de sang qu'il avait perdu, était épuisé, autant physiquement que moralement. Le temps passait mais rien n'y faisait, il était véritablement pris au piège, comme un vulgaire lapin destiné à être dépecé et rôtis. S'il s'était d'abord débattu un moment, cela n'avait servis qu'à faire se refermer davantage le piège sur sa jambe, et à augmenter la dose de douleur. Se sentant fatigué, ses gestes devenant moins assuré et plus mou, il avait finit par abandonner, laissant seulement le temps passer, sans oser se transformer partiellement ou totalement, ayant trop peur de jouer avec les mystères du corps pour le premier, connaissant les conséquences possibles des transformations partielles importantes, et ayant trop peur que le résultat en se changeant totalement en chat ne soit pire, se doutant que les lames effilées des dents auraient nettement moins de soucis à arriver jusqu'aux os, voir à les entamer sous sa forme féline.

    Tremblant et abattu, il attendait simplement. Que quelque chose se passe, que ce soit une bonne ou une mauvaise chose. Cependant, selon lui, rien ne pouvait être pire que sa situation présente...
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Entari Amanos

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MessageSujet: Re: Loup, y es-tu ?   Loup, y es-tu ? Icon_minitimeMer 3 Oct - 22:27

C’était une belle après-midi. Il était environs quatre heures… Entari Amanos était comme a son habitude dans son cabinet médical. Le vétérinaire était assis à son bureau en train de faire ses comptes… C’était ce que détestait faire Entari, mais si personne ne le fait cela risque de lui attirer des soucis ! Le jeune homme n’arrêter pas de soupirer a chaque fois qu’il tournait les pages de son cahier ou en regardant les résultats de sa calculette. Arf… Cela lui rappela qu’il ne comptait jamais ses dépenses, et celui lui rappela surtout qu’il devrait justement y songer.

Quelque minute après un homme trapu et vraiment sale entra. L’homme sonna à l'accueil.
Entari releva la tête et regarda au loin l’homme « Hoho… Il ne m’inspire pas confiance… » Et s’avança jusqu'à lui…

-« Bonjour et bienvenue a ma clinique, que puis je pour vous ? »

Entari regarda derrière l’homme et ne vit rien… Mais sentie l’odeur putride de l’inconnu qui lui répond d’une voix paysanne.

-« Je viens chez vous pour une urgence enfin… Bref je peux vous donnez les choses pour que vous les soigner !? »

Choses ? Entari était perplexe … De quoi parlait-il ? Il allait vite le savoir… Après avoir autorisé l’homme à lui, amenez les choses… Entari le regarda partir, il était habillé avec un vieux pull vert, un pantalon en feutre marron et des bottes, mais tous ses habits étaient recouverts de terre… Ce n’était pas bon…

Quelque minute après la porte d’entrée s’ouvrit avec des bruits de petits gémissements… puis deux Inu, un male et une femelle entière avec l’homme… ils avaient chacun un pied qui saigner … « pff je vais devoir refaire le ménage » ce dit ‘il … Entari garda son calme et de ne tenta de ne pas répondre méchamment au client … Il avait envie de lui amputer sa jambe… Mais ce n’était pas sûr que les bêtes sont subies des mauvais traitements …

-« Hum… je vais devoir les opérer. Mais pour cela vous devez me dire ce qui s’est passé … »


L’homme répondit

-« Ce qui s’est passé ? Ils se sont enfuis de chez moi… Je les ai traqués pendant des heures dans la foret… j’ai fini par poser des pièges, et je les ai récupérés le lendemain… Mais j’en ai perdu un près de l’orée au sud du bois. Enfin pas grave … »

Le jeune homme était presque hors de lui… il répondit froidement à cette idiot…

« Laissez-les-moi… Je vous donnerai le prix de mes honoraires plus tard… ils seront guéris dans une semaine minimum… »

Entari regarda l’homme partir et courra aider les pauvres hybrides en leurs murmurants

-« Je suis désolé pour ce que vous avez subi… mais si je ne vous guéris pas vite vous risquez de perdre plus qu’une jambe… Serrez les dents je reviens vous endormir n’ait par peur je suis pas une ennemie… »

C’était vraiment grave, il courra chercher les doses pour les endormies et un brancard pour les déplacer un par un. Les deux hybrides se tenaient la main… C’était surement un couple… il endormit rapidement la femelle et dit au male de se rassurer pour elle, puis l’endormi a son tour.
Lorsque le vétérinaire il les installa dans une cage très grande et spacieuse, ce qui leurs permettraient d’être ensemble au réveil, c’était une bonne idée, mais cela n’empêcha pas Entari d’avoir peur qu’ils essaient de s’échapper et que cela retombe sur lui.

Après cela il partit de nuit chercher le piège à loups manquant… Pendant toute la nuit, il chercha prudemment l’objet de torture. Le ciel gris commençai a ce montré… mais le vétérinaire était toujours a la recherche… il regarda sa montre, dans deux heures il devait ouvrir. Il était sur le point d’abandonné lorsqu’un cri de douleur ce fit entendre… cela provenait quelque par a sa gauche. Il courut aussi vite qu’il le pouvait et trouva un Neko avec des larmes, mais surtout le pied pris dans un piège. Ce Neko n’avait pas de collier… Hum il était un hybride en fuite ? Mais les questions devaient attendre.

Il sortit de son sac sa carte de médecin et de vétérinaire tout en s’approchant a pas de loup pour que l’hybride ne s’arrache pas le pied… une fois arrivé devant l’animal, il lui montra ses cartes.

-« Salut, je t’ai entendu criait, je suis sûr que tu n’es pas contre un peut d’aide ? »

Dit le vétérinaire avec une voix froide mais
calme…
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Hybride rebelle

Key

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MessageSujet: Re: Loup, y es-tu ?   Loup, y es-tu ? Icon_minitimeJeu 4 Oct - 16:58

    Se dire que rien ne pouvait arriver de pire était néanmoins bien loin de la vérité, et Key allait être sur le point de découvrir que même en étant dans une situation bien pourrie, et enfoncer dedans jusqu'au cou, voir davantage, les choses pouvaient toujours virer plus encore à la catastrophe. Toujours.

    Assis par terre, emmitouflé dans son épais manteau, l'hybride avait finit par se recroqueviller en partie sur lui même dans une vaine tentative pour trouver un peu plus de chaleur. La joue sur le genou de sa jambe valide, un bras vaguement passé devant, il sentait ses yeux se fermer lentement mais sûrement, les légers bruits de la forêt se faire plus lointain, au fur et à mesure qu'il s'assoupissait, rompu par la fatigue. Une odeur curieuse et nouvelle lui parvint pourtant dans son état de semi-conscience. S'il n'y prêta d'abord absolument pas attention, le brusque craquement qui retentit quelques secondes après, résonnant à travers le calme relatif du bois, eut le mérite de le réveiller complètement dans un sursaut, lui arrachant un faible gémissement de douleur dû au geste soudain.

    Un second craquement se fit entendre, et l'hybride se tendit, sa queue féline arrêtant ses lents mouvements indolents dans son dos, ses oreilles se redressant sur son crâne. La respiration maîtrisée pour faire le moins de bruit possible, il jeta un coup d’œil circulaire autour de lui, analysant et observant le moindre détail. A son plus grand désappointement, il ne vit rien du tout. Nonobstant, au plus profond de ses tripes, il savait qu'il n'avait pas imaginé ce qu'il avait entendu. Alors quoi ? Sans aucun doutes un carnivore attiré par l'odeur de sang imbibant le sol meuble qui devait se diffuser aisément. Le neko eut un vague sourire désabusé alors qu'un ricanement lui échappait ; au moins, il n'aurait pas à attendre plus longtemps un miracle ou autre chose...

    Il allait refermer les yeux, indifférent, quand un mouvement accompagné d'un bruit de pas s'enfonçant dans des feuilles se fit entendre un peu plus loin, le faisant vaguement relever le nez. Ce ne fut pas le moins du monde la silhouette d'un charognard quelconque qui se dessina devant lui, mais bien la stature élance d'un humain. Un de ces putains d'humains ! La réaction fut automatique lorsqu'il réalisa qu'il avait à faire à un représentant de l'espèce humaine. Un grognement naquit du plus profond de sa gorge, d'abord étouffé comme le type était à quelques mètres, avant de s'intensifier pour devenir feulement, pour être rejoint par un regard noir, et un pelage hérissé au maximum comme il se rapprochait.

    Les yeux braqués sur l'humain, il suivit le moindre de ses mouvements, les muscles bandés, le corps totalement en alerte, oublieux à ce moment de sa blessure, près à riposter malgré sa position pas franchement très intimidante. Lorsque l'humain finit par s'arrêter à même pas deux mètres de lui, il n'eut aucun changement de réactions de sa part, ni même quand celui ci lui foutait un bout de papier sous la figure. Autant dire que Key était à ce moment là plus proche de ses bas instincts de survie, plus animaux que humains, et que laisser, justement, un humain l'approcher, était, selon lui, la dernière des choses à faire s'il voulait avoir l'espoir de s'en sortir.

    S'il ne fit pas plus attention au « - Salut. » qu'au reste, la suite eut le mérite de le faire réagir davantage. Là où le « - Je t'ai entendu crier. » ne fit que durcir un peu plus le regard déjà noir du neko à l'encontre du gars, le « - Je suis sûr que tu n'es pas contre un peu d'aide. » qui suivit le fit gronder plus fortement, non content de le faire serrer les poings d'énervement.

    Mais pour qui se prenait-il, cet espèce de branleur ? Genre, il arrivait la bouche en cœur pour l'aider. Ça allait encore faire comme deux semaines auparavant, avec le groupe de tarés et l'intervention de l'autre original. Devoir supporter deux types aimant jouer les supers héros deux fois dans le même mois, ô joie ! En attendant, ce gars là allait rapidement faire demi-tour, foi de Key ! « - Dégage. », fut le premier mot qui fut audible, prononcé d'un calme olympien ne présageant rien de bon, contrastant avec les feulements le précédant. Son corps frémit de rage et sa jambe eut un soubresaut, le faisant serrer des dents une seconde. « - Va te faire foutre. J'ai besoin de personne ! », beugla-t-il ensuite, toutes traces de calme et de contrôle de soi envolées.
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Entari Amanos

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MessageSujet: Re: Loup, y es-tu ?   Loup, y es-tu ? Icon_minitimeJeu 4 Oct - 21:16

Entari Amanos regarda l’homme chat l’insulter, il s’agité ce bougre. Et plus il bougeait plus il perdait de sang… Le vétérinaire commença à perdre patience. Il était fatigué et l’attitude du Neko ne l’aider pas a garder son calme habituel… Il finit par jurer quelque mot en Russe, et regarda froidement l’idiot dans le piège…

-« Écoute, le chat de gouttière, tu as une jambe prise dans un piège a loup… cette merde est en train de te tuer… Si tu continues a perdre’on sang tu risques d’y passer. Ou si tu remarques bien le piège à était placé par un humain, ce qui veut dire qu’il cherche a attrapé quelque chose. Ou encore ! Même moi humain je sens l’odeur de t’ont sang d’ici… Alors pour faire simple tu as quatre possibilités. »

Entari fait craquer ses doigts, s’accroupit et dis d’une voix grave.

-« Enfin tu peux accélérait la chose… Bouge t’as jambe d’encore vingt degrés et c’est bon, tu perdras t’as jambe et donc t’as vie… »

Le jeune homme avait déjà eu à faire avec des hybrides qui refusèrent de l’aide… Il se souvint d’un Tora qui était coincé dans une cage et pour lui donner à manger les humains devaient la lui jeter … Entari avait réussi a tissé amicaux un lien avec... cela remonté a l’année dernière , ils étaient devenus très proches, le jour de la séparation ce fut dur. Le tora avait était acheté par un cirque… Dans un sens il aimer faire des acrobaties, mais il serait toujours en cage…

« Mais à quoi je pense… » , il leva les yeux au ciel, et regarda sa montre. Dans une heure il devrait partir… Que faire, Nelly allait bientôt ce réveiller et s’il n’était pas la elle risquait de paniqué… Cette journée commençait vraiment bien.

-« Bon écoute j’ai bien envie de voir comment tu vas te tiré de là… Je reviens avec ma voiture apparemment il va pleuvoir et je n’ai pas envie d’être mouillé. »

Entari parti en sifflotant et reviens quelque minute avec son tout terrain, il en descendit calmement toujours en sifflotant. Vétérinaire ouvrit le coffre le sa voiture avec sa main droite et avec l’aide l’autre il enfila sa blouse blanche puis s’assied sur le rebord du coffre. Derrière lui il y avait un brancard et tout un attirail de secours. Tout en regard l’hybride, Entari attrapa une bouteille de Vodka qui avait l’air déjà entamé. Il en prit une grande gorgée. Pourvu que l’hybride me force, ne pas utilisé mon fusil…

-« Alors ça va ? Je ne te vois pas faire grand-chose pour t’enfuir, ou te suicider. J’attends… »

Entari se força de bâiller pour faire comme si cela ne le dérangeait pas d'être là sans rien faire, puis il regarda avec insistance le Neko. L’alcool était fort, cela l’aider à ne pas dormir debout, mais il devait faire attention a ne pas en devenir saoul. Cette rencontre restera gravée dans sa mémoire. Quelqu’un refusai de l’aide juste par fierté, d’un coter ils ce ressemblaient, mais d’un autre coter leur vie n’était surement pas vraiment identique. Entari refusait de laisser mourir quelqu’un devant lui, mais aimer pas pour autant choisir de la vie de quelqu’un. Si quelqu’un voulait mourir, ne devrait-il pas le laisser faire ?

Enfin quelque goutte d’eau commencée à tombée. Entari soupira il hésitait vraiment.
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Key

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MessageSujet: Re: Loup, y es-tu ?   Loup, y es-tu ? Icon_minitimeSam 6 Oct - 0:02

    Les narines palpitantes d'énervement, Key fixait l'humain en face de lui avec une haine incommensurable dans le regard. Lui crier dessus comme un damné avait eut le mérite de lui faire du bien d'un certain côté, il n'y avait plus qu'à espérer que cela suffise à l'autre tordu pour que son subit élan d'altruisme soit réduis à néant. De ce fait, lorsqu'il entendit l'intéressé jurer dans sa barbe, un rictus moqueur naquit aux coins des lèvres de l'hybride, qui se dit, à raison, qu'il allait sûrement se faire incendier en retour avant que le type ne reparte aussi vite qu'il était arrivé. En somme : une bonne chose de faite, et une source de stresse en moins.

    S'il se fit invectiver au départ, après que le gars ait baragouiné dans sa barbe ce qu'il considérait être comme des jurons, attirant un faible sourire goguenard et satisfait de l'hybride, ce dernier déchanta rapidement en avisant le contenu dudit discours. Passant le hum, doux surnom de chat de gouttière qui le fit gronder, le reste semblait plutôt lister de façon assez directe quoique particulièrement terre à terre le pourquoi du comment. Il ne saisit pas spécialement pourquoi ce type sortit de nulle part lui faisait un monologue sur les raisons expliquant sa situation actuelle pas mal foireuse dans le genre, mais l'impression qui s'en dégageait, à savoir qu'il n'était qu'un sombre crétin pas même capable de savoir pourquoi ce foutu piège avait été mis là ou encore pourquoi il se trouvait lui même à cet endroit avec l'autre gus à ses talons, n'arrangeait pas son état de nerf.

    Le fait que l'humain termine sa phrase d'un air moralisateur, faisant craquer les jointures de ses doigts avant de se foutre à sa hauteur ne fit que hérisser davantage le pelage du neko qui eut un léger, quoique bien perceptible, mouvement de recul. Geste réflexe qui le fit serrer des dents, comme il ne ferait jamais le plaisir de montrer clairement sa douleur devant l'autre. Faisant mine de ne pas écouter, la tête tournée faiblement de côté, le menton relevé dans une parfaite démonstration du dédain, le « - Enfin, tu peux accélérer les choses. » fut tout autant snober que le début de sa tirade. En revanche, s'il ne fit pas attention au léger silence qui suivit, la fin de sa phrase le fit se crisper davantage, si c'était encore possible, alors qu'un discret frisson d'horreur remontait sa colonne vertébrale.

    L'hybride se détesta cependant prestement pour ce moment de faiblesse. Comme s'il pouvait perdre sa jambe à cause de cette merde ! Cet humain était juste un branleur qui n'avait rien d'autre à foutre que de s'amuser des situations pourries dans lesquelles les autres étaient, et devait trouver encore plus hilarantes la perspective de lui parler, lui faire croire qu'il pourrait l'aider, pour finalement se barrer. Ou pire, appuyer davantage sur le mécanisme du piège, et ce n'était pas lui, dans son état, qui allait pouvoir faire quoique ce soit contre. Le cheminement de ses pensées, accompagné d'un très faible « - Oh le con... » presque silencieux, lui fut confirmer quand il vit l'humain lever les yeux au ciel devant lui, ainsi que par ses derniers mots.

    Key était peut être bien passer par une seconde de calme, plus ou moins relatif, mais sa moindre trace s'était définitivement envolée en poussière, alors qu'il fixait d'un regard peu amène l'humain venant de lui sortir un très naturel « - Bon, écoutes, j'ai bien envie de savoir comment tu vas te tirer de là. » Serrant les dents, retenant difficilement un grondement, il ne put s'empêcher de grogner un « - A ton avis, connard ? » hargneux. A ce moment là, si un regard avait pu tuer, le gars en face du neko n'aurait pas fait que mourir dans cette vie là, mais aussi dans la dizaine de vies postérieures qui auraient pu suivre. Le gars, bien loin de s'offusquer du manque de coopération et de l'avis divergent de l'hybride, continuait tranquillement. « - Je reviens avec ma voiture ; apparemment il va pleuvoir, et je n'ai pas envie d'être mouillé. » L'entendre deviser sur la pluie et le beau temps déclencha une réaction discrète, mais non moins puéril de la part de Key qui l'imita une seconde, bougeant les lèvres cyniquement, une lueur excédée dans son regard auburn. « - Ouais, t'as raison. Ce serait dommage de gâcher tes si jolis vêtements. », finit-il par répliquer ce dernier, mielleux et franchement sarcastique.

    Alors que l'humain s'était relevé et s'éloignait, il beugla un « - Barres toi, et fais moi plaisir : ne reviens pas, salopard ! » en se tendant davantage, un rictus hargneux étirant le coin de ses lèvres. S'affaissant légèrement sur lui-même avec un faible soupir de douleur comme sa jambe le tirait, il frémit brusquement, comme il réalisait qu'il faisait plus froid qu'il ne l'avait penser. Plissant les yeux, pensif, il releva rapidement la tête et lança un coup d'oeil là où l'humain avait finit par disparaître, guettant le moindre signe ou bruit prouvant que celui ci avait vraiment un sens de l'humour macabre et qu'il attendait bien planqué qu'il crève. Après quelques longues secondes d'attention, il finit par se redresser, se penchant légèrement en avant. Déglutissant faiblement, il serra les dents pour s'empêcher de gémir tandis qu'il écartait les pans déchirés de son jean imbibés de sang, collants à sa peau, la tirant désagréablement, lui arrachant un « - Merde. » angoissé dans un souffle. La vue de sa blessure et des lames d'acier s'enfonçant au plus profond chair le fit frémir et, alors qu'il sentait un haut le cœur venir, il détourna la tête, les paupières fermement clause. Ouais, merde. Tout bien reconsidéré, ce n'était peut-être pas si extrapolé que ça qu'il puisse perdre l'usage de sa jambe. Ou perdre sa jambe tout court...

    Il en était encore là de ses élucubrations quand un bruit de portière claquer le fit sursauter, le faisant émerger. A la vue de l'humain, son corps se tendit à nouveau ; et c'est dans l'expectative qu'il scruta le moindre de ses faits et gestes, sans le quitter un instant du regard, s'attendant à tout moment à un truc de louche ou de peu réjouissant. Déjà, la vue de la blouse blanche ne le réjouissait pas franchement, de même que le matériel dans le coffre du tout terrain du type dont il avait eut un sacré aperçu malgré sa position. Ca sentait vraiment, vraiment pas bon, et si Key n'avait pas eu ce truc à la jambe, il n'aurait pas attendu pour filer sans demander son reste. Ah, sauf que s'il n'avait pas ce putain de truc à la jambe, il n'en serait justement pas là !...

    Key tiqua en avisant la bouteille. Non, ce gars disait vouloir l'aider mais il... était alcoolique ? Ah, il n'aurait jamais cru que la situation pouvait être à chaque minutes encore plus foireuse, et pourtant ! Comme pour le confirmer, l'autre ostrogoth pris la parole. Son « - Alors, ça va ? » ne réussit qu'à faire reporter le regard énervé de l'hybride de la bouteille sur le type. Néanmoins, le « - Je ne te vois pas faire grand chose pour te suicider ou t'enfuir... » dédaigneux qui suivit le fit grincer des dents. Il ne fallut pas attendre plus de deux secondes avant que l'hybride ne réplique en gueulant un cuisant « - Et je fais comment à ton avis, crétin ? » Ses oreilles s'étaient plaquées sur son crâne alors qu'il continuait. « - Nan, c'est vrai, je vais partir avec ce truc à la jambe et me balader avec, t'as raison. », prononça-t-il en énonçant comme si ça aurait pu être une vérité si logique, là où son regard ironique montrait parfaitement mon avis sur la question. « - Couillon. », lâcha-t-il avant de détourner la tête.

    Franchement, les humains étaient tous de gros salopards. Qu'est ce qu'il pouvait faire, d'après lui, hein ? Se couper la jambe avec un caillou : mais oui, quelle bonne idée, comment avait-il pu ne pas y penser ?! Genre, instincts de survie d'abord. Bah justement, il refusait de vivre estropié. Dans la vie qu'il connaissait, vivre avec une tare, c'est être un homme mort, ou franchement en piteux état. Et il refusait tout bonnement de se faire entretenir en jouant les gentils chats d'appartements. Ces humains pouvaient toujours courir. Il préférait autant crever ici que de vivre dans le déshonneur ou la honte perpétuelle. La question du choix n'avait même pas à être posée.

    « - J'attends. » Ce dernier mot, prononcé bien après les autres, le fit de nouveau tourner la tête alors qu'un grondement sourd lui échappait. Le petit salopard... Faisant fi des quelques gouttes qui commençaient à tomber, annonçant une journée pluvieuse, il gronda un « - Moi aussi j'attends... », terminant en beuglant un « - … QUE TU DEGAGES ! » attestant de la tension et de l'énervement étant les siens. Soufflant d'exaspération comme si ce simple fait pouvait l'aider à se calmer, l'hybride passa brusquement sa main sur le sol à côté dans un geste colérique, faisant voler quelques feuilles, grondant une nouvelle fois.
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Entari Amanos

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MessageSujet: Re: Loup, y es-tu ?   Loup, y es-tu ? Icon_minitimeDim 7 Oct - 17:28

Entari releva la tête… OK très bien il ne veut pas son aide. Cet idiot préfère crever que d’avoir l’aide d’un humain ? Mais c’est ridicule et surtout … Le vétérinaire était offusqué par les propos de l’animal.
Même dans les moments comme celui-là il faut faire profil bas… Le Neko ne sait apparemment pas ce qu’il risque… Le vétérinaire était pensif… Il se repassait tous les cours en psychologie animal pendant un moment. Mais il n’y avait aucune cour qui se rapprochait de ce cas-là…

-« Dégage hein ? Je ne partirais pas. Mais pourquoi es-tu aussi agressif… Tu devrais plutôt accepter mon aide ! Que de me dire que tu à besoin de personne. Tout le monde à besoin de quelqu’un, par exemple si tu dois manger tu voles non ? »

Entari ce un moment d’arrêt … « Mais oui VOLER ! ». Le jeune homme entra en vent de folie dans le coffre de sa voiture.
Quelque seconde après, une pluie torrentielle tomba dans la forêt, Entari lui était bien à l’abri pas le chat. « Hum… de la bous risque de pénétrer dans sa jambe… ». Le vétérinaire était en action.
Il finit par ressortir de son tout terrain avec une corde, il en fit un nœud et l’envoya dans l’arbre pour l’utiliser comme une poulie.

-« Bon, écoute attrape ça et passe t’as main à travers le noeud, ç a serai con de mourir si vite non ? »

Le temps que le Neko ce décide il attacha l’autre bout de la corde a l’attache caravane. Et attendit que le piéger fasse ce qu’il lui dit.

Il avait déjà fait un truc comme cela… Mais la charge était plus lourde… Et il ne devait pas le soulever, mais juste le tenir dans la position actuelle. C’était stressant, mais Entari montrait une figure rassurante.

-« Mais dépêche-toi… La pluie tombe et touche la boue… Ça risque de te tuer plus vite que ce que tu crois… »

Il fit craquer ses doigts et regarda sa montre… Raaa c’est bon il était en retard…


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Hybride rebelle

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MessageSujet: Re: Loup, y es-tu ?   Loup, y es-tu ? Icon_minitimeMar 9 Oct - 10:48

    Ayant tournée la tête, l'hybride manqua l'étincelle de détermination qui passa dans le regard de l'humain avant que celui-ci ne devienne pensif. Loin de tout ça, il essayait tant bien que mal de se calmer. Il fallait tout de même préciser qu'il avait les nerfs à fleur de peau, et que trembler de colère n'était pas pour lui faire oublier sa jambe, et la fâcheuse posture dans laquelle il se trouvait. Si l'autre pouvait au moins se barrer qu'il puisse arriver à réfléchir, et peut-être se décider à rester pourrir ici, tenter de se transformer entièrement, quitte à tenter le tout pour le tout, ou encore attendre qu'un carnivore passe pour son goûter.

    Mais l'humain ne semblait pas tout à fait d'accord quant au fait de dégager bien gentiment. « - Dégages, hein ? Je ne partirais pas. » Si les premiers mots passèrent dans l'oreille d'un sourd, les suivants firent mouches comme Key tourna la tête vers l'homme, les yeux plissés, un air mauvais sur le visage. « - Je t'ai pas demandé ton avis, connard ! », cingla-t-il, sans détacher son regard noir du gars en face de lui. Lequel ajouta après quelques minutes un « - Mais pourquoi es-tu si agressif ? » qui fit gronder l'hybride. « - T'es sourd ou t'as de la merde dans les oreilles ? », fit-il en plissant les yeux, un rictus soulevant légèrement le coin de sa lèvre supérieure. « - Je t'ai pas demandé ton avis, du con ! », asséna-t-il à nouveau. Genre, il était agressif, n'importe quoi ; juste un peu sur les nefs, mais n'importe qui l'aurait été dans sa situation, non ? (…) Non ?

    Loin des débats intérieurs du neko, l'humain continua son monologue du justicier non masqué luttant pour un monde meilleur où tout le monde il est beau et il est gentil. « - Tu devrais plutôt accepter mon aide, que de dire que tu n'as besoin de personne. » Les narines palpitantes, sa queue battant l'air violemment, un grondement lui échappa à nouveau, avant qu'il ne beugle un « - Plutôt crever ! » vraiment loin, mais alors très loin d'être coopératif. Accepter l'aide d'un humain, c'était lui être redevable ; être redevable à un humain, c'était la même que de le servir ; servir un humain, c'était le déshonneur, la honte, la chose la plus basse qu'il puisse faire, et ce n'était absolument pas prévu dans sa liste de choses à faire avant de clamser.

    Ignorant le reste des propos de l'humain, le snobant royalement, il tourna la tête sur le côté, le menton légèrement relevé. Il finit d'ailleurs par croiser très naturellement les bras, sans se rendre compte que sa pose, avec la mine boudeuse au coin de ses lèvres, aurait presque rendu le tableau comique dans d'autres circonstances. S'il ne parut pas réagir en entendant des bruits de pas s'éloigner, il jeta un coup d'oeil à la voiture après avoir entendu une des portières claquer. Soufflant, il grimaça vaguement et baragouina un « - Bon débarras. ».

    Key frissonna et referma davantage frileusement les pans de son manteau autour de lui alors que la pluie doublait d'intensité. Il ne lui manquait vraiment plus que ça. Une situation merdique, et un temps pourri, c'était tout ce dont il avait besoin pour se sentir calme et rafraîchis, vraiment. Sans compter qu'autant la quantité d'eau que sa force alors que la pluie tombait dru n'était pas pour lui faire oublier sa jambe douloureuse. Mais comme toujours, la situation pouvait être encore plus minable, et de loin. C'est ce qu'il se dit quand il entendit la portière claquer à nouveau à la place du bruit de moteur s'éloignant auquel il s'était attendu. « - P'tain, c'pas vrai. » baragouina-t-il. Mais qu'avait donc cet humain à le coller comme un moule à son rocher ?

    « - Bon, écoutes, attrapes ça et passes ta main à travers le nœud. Ça serait de mourir si vite, non ? » le ramena sur terre. Là où la fin de la phrase le fit gronder une énième fois, un brin de curiosité le poussa à tourner la tête et à jeter un coup d'oeil en direction de l'homme. Ce dernier avait ramené une corde qu'il avait fait passer au niveau de l'arbre à quelque pas derrière lui. Haussant un sourcil, se demandant vaguement s'il n'avait pas à faire à un fou, alors que l'intéressé revenait au niveau de sa voiture et y attachait la corde. (…) Ouais, un taré, ou alors un original.

    « - Mais dépêches-toi ! », dit avec impatience l'homme, se faisant passer du statut de fou à chieur et élément perturbateur. « - La pluie tombe et touche la boue : ça risque de te tuer plus vite que tu ne le crois ! » Grognant à la première remarque, sa réaction ne changea pas à la seconde. Eh oui, il n'était pas débile, il avait bien remarquer que la pluie dense rentrait très bien dans la terre meuble de la forêt, celle ci devenant spongieuse et... boueuse. Il était également le premier à ressentir que l'eau passant au travers le tissu et coulant sur sa blessure n'était pas la plus agréable des sensations qu'il pouvait éprouver. Mais de là à le tuer. « - Ça t'arrangerait que je crois ça, hein ? », lâcha-t-il avec un faible ricanement. Rien de plus manipulateur qu'un humain qui veut arriver à ses fins, et si les raisons de ce type le dépassait, il était hors de question qui lui soit redevable, et encore moins qui le suive ou lui obéisse. L'autre pouvait toujours se brosser.

    « - Quand bien même ça me tuerait plus vite, en quoi ça te regarde ? », continua-t-il le visage dur et fermé, malgré un soupçon de fatigue dans son regard. « - Hein ?! », demanda-t-il, son calme froid se muant lentement en la colère et la rancœur légèrement folle qui était les siennes habituellement. La pluie ne cessait de tomber, rajoutant un brin de pression à la scène, la rendant presque irréelle. Ignorant son manteau trempé qui ne le protégeait plus vraiment ni du froid, ni de la pluie, faisant fi de sa jambe, le regard braqué sur l'humain, le neko continuait. « - J'ai pas envie de prendre cette putain de corde, alors je la prendrais pas ! » Ses oreilles félines au pelage trempées plaquées en arrière sur son crâne, il termina en crachant un « - Et c'est sûrement pas toi qui m'y obligera ! » accompagné d'un feulement.

    Non, décidément, dire qu'il était loin d'être coopératif n'était qu'un doux euphémisme...
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Entari Amanos

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MessageSujet: Re: Loup, y es-tu ?   Loup, y es-tu ? Icon_minitimeSam 13 Oct - 14:01

Entari en avait marre de cet effronté. Il était frigorifié, il perdait son temps. Il se faisait insulter par cet idiot de première…
Il donna un grand coup de pomme de la main à coter de lui… Ce qui fit trembler la voiture…

-« Écoute, le clochard… Tu me tapes sur le système… Ça te fait rire cette situation ? Crétin, si je te propose de l’aide ce n’est pas pour qu’un pauvre type dans ton genre crève. Tu refuses la politesse, tu as était vraiment mal éduqué… Tu veux mourir… Je vais t’aider, me faire un plaisir que tu n’imagines même pas… »

Tout en disant cela, le jeune homme retira la corde qui était attachée à sa voiture, il enroula la corde et protesta des injures en Russes.
Entari était loin, mais très loin d’être calme… Il en devenait même terrifiant. Soudain il remonta dans le coffre de sa voiture et sortit une mallette. Il lui cria de dos avec son accent bien russe.

-« Ah tu refuses, d’une part d’être polie, puis tu acceptes de mourir… T’es vraiment un moins que rien, tu ne te bats pas contre la bonne personne. »

Il se retourna en main avec un fusil, c’était un beau, et dangereux, une crosse en bois et surtout une lunette qui accompagné l’engin de malheur…

-« Et je ne t’y obligerai pas ? Trop tard le chat de gouttière… Tu vas apprendre à respecter les gens qui t’aident… Ne ralle pas c’est pour t’ont bien… Enfin surtout le mien »

Il point son arme sur lui et le toucha à l’épaule avec une flechette…

-« tu vas bientôt faire un petit dodo. J’enterrerais vivant… avec une lampe torche… Tu sentiras les vers te ronger la peau… Ah quelle sensation tu auras… »

Il le regardé avec haine. Mais en réalité il cachait son épuisement…
Il attendit que le Neko ne possède plus de reflex avant de s'en approcher et de lui donner une gifle... Ah il ne l'avait pas perdu celle-là! puis il se recula pour d'une par éviter un retour de griffe et préparer le brancard pour le transporter.


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