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 La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]

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Succulente meringue empoisonnée ♥

Sweety

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MessageSujet: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Icon_minitimeMer 12 Sep - 7:29

    Encore et toujours des rendez-vous pour des adoptions. Des annulés avant l’heure, des uns qui se sont mal passé et d’autre qui n’ont même pas passé la porte. Il faut dire que le vendeur était encore plus exigent que d’habitude. A force ça devenait lassant. Je me demandais même si un jour j’allais sortir d’ici, mais bon au moins je n’avais à obéir à personne et j’avais une cage à moi toute seule. Je n’avais pas à me plaindre, étant une neko de luxe, ma cage était spacieuse et mes repas mangeables. Comparé à certains autres je n’avais vraiment rien à redire. Enfin de compte j’étais la chouchoute du vendeur, donc je n’avais pas à avoir peur. Ce n’est pas moi qu’il allait fouetter ou autre. Il m’avait souvent appelé sa petite perle, je savais le remettre à sa place. Je n’hésitais pas à cracher et à sortir mes griffes, sans jamais m’en servir. Il n’avait pas à poser ses sales mains sur moi, sinon je mords. Il était peut-être la personne qui me possédait en ce moment même mais ce n’était pas lui que j’allais obéir et que je servirais. Il ne m’avait pas acheté, c’est lui qui me vendait. Je n’obéirais qu’à l’homme riche et puissant qui m’achèterait. Encore fallait-il attendre qu’il montre le bout de son nez. C’était chiant… je détestais attendre.

    09 :00 – Mardi

    « 10'000 yens ? Tu ne veux pas que je te l’échange contre un morceau de pain aussi ! Sors de mon animalerie et ne reviens plus jamais ! Gamin Stupide… pfeu… »

    Encore un rendez-vous qui tourne au vinaigre. J’étais encore assise dans la salle de rencontre. A vrai dire j’étais même assez heureuse que le rendez-vous n’est pas abouti en adoption. L’homme… enfin non… le jeune homme qui voulait m’acheter n’avait que 16 ans. Aucune virilité et avait plus l’air d’être un geek en manque d’autre chose. Je soupirais heureuse et me relevais passant une main dans mes cheveux impeccable me recoiffant. Je n’avais pas dis un mot, c’était le vendeur qui m’avait présenté. Il n’avait eu aucun mal à faire en sorte que la langue du jeune homme pende en face de la neko et qu’il commence à proposer les billets vert. Quand le jeune homme avait commencé à donner un prix, le vendeur avait rit à s’en briser les côtes. Il avait pris ce prix pour une plaisanterie, de mauvais goût certes, mais une plaisanterie tout de même. Les yeux du lycéen s’assombrirent ne comprenant pas pourquoi le vendeur se fendait la poire. Ce fut quand il redemanda le prix que le jeune homme comprit. Il marmonna timidement à nouveau le prix, alors que le vendeur commençait à devenir tout rouge. Je m’amusais à ce moment à faire tourner une mèche de mes cheveux dans mon index, alors que le regard de l’humain passait sur les formes généreuses de mon corps. Aucun doute, sur le fait qu’il voulait vraiment m’acheter. Mais il n’en avait vraiment pas les moyens. Je souriais sans aucune intention sachant très bien comment cela allait se terminer au final.

    Je me dirigeais à nouveau vers ma cage la refermant derrière moi. Je n’avais aucun autre rendez-vous de prévu de toute façon autant passé la journée à flemmarder et à ne rien faire. Comme un bon gros chat paresseux. Mais je vous interdis de dire que je suis grosse. La neko qui se trouvait dans la cage d’à coté, une vraie folle hystérique complètement cinglée qui passe ses journées à tourner au rond tel un clebs arriéré qui essaye de choper sa queue en vain, commença à me parler sans que j’y prenne attention. Elle me demandait comment c’était encore passer mon rendez-vous. Elle, elle n’en avait jamais eu. Et vu sa santé mentale et son corps inintéressant, J’allais devoir la supporter encore un moment. Mais bon au moins j’avais de la compagnie à pars ce vendeur complètement parano et stupide. Encore un rendez-vous loupé… combien allais-je devoir en passer encore sans être adoptée ? Le temps me devenait insupportable.

    15 :00 – Samedi . (4 jours après)

    Aucun rendez-vous depuis mardi. Quel ennui… Et comme ça je n’avais même pas le droit de sortir de ma cage, je commençais à étouffer sérieusement. Je soupirais alors que ma voisine en était à son millième tour de sa cage. Elle me rendait folle à tourner tout le temps. J’allais craquer.

    « Dis… toi… oui toi. »

    Elle s’arrêta et me regarda avec ses grands yeux violets. Elle avait l’air d’un enfant hyper actif, c’était ridicule.

    « Tu peux pas arrêter de tourner dans tous les sens. Tu me donne la gerbe. »

    Elle continua de me regarder avec ses grands yeux alors qu’ils commençaient à devenir moins sérieux comme si elle était triste par ce que je venais de lui dire. Je soupirais, je n’aimais pas être la méchante de l’histoire, même si mon caractère pouvait amplement porter à cela.

    « Non mais le prend pas mal. Déjà que t’es pas super niveau physique si tu te comporte comme une hystérique c’est pas comme ça qu’on va vouloir t’adopter. »

    La jeune neko était presque sur le point de pleurer. Non mais la galère quoi… Y a des gens on peut vraiment rien leur dire. C’est ridicule. Je lui demandais de s’approcher de ma cage, puisque la mienne et la sienne était presque collée je n’avais aucun mal à lui faire ce que je voulais. Je lui demandais de ne pas bouger pendant quelques instants. Ce qu’elle fit. J’essayais d’arranger un peu ses cheveux les détachants. Ses longs cheveux bleus étaient mignons quand elle les détachait. Pourquoi elle ‘avait jamais eu cette idée ? Je me retirais, reculant au milieu de ma cage et la regardait. Maintenant elle avait l’air présentable.

    « Tu vois. Comme ça t’es parfaite. Maintenant tu n’as qu’à apprendre à te tenir. Sois le plus froide possible. »

    « Le plus froide ? Pourquoi ? … Je préfère être joyeuse c’est mieux. »

    Je soupirais ne lui répondant même pas. Sourire et être joyeux et tu deviens comme n’importe quelle poupée, tu tombes sur n’importe quel type et tu vis une vie des plus stupides et des plus ennuyeuse. Jamais je ne m’abaisserais à ce genre de choses. Il en était hors de question.

    09 :00 – Dimanche

    « Les filles, les filles. Soyez prêtes mes précieuses, aujourd’hui va peut-être être le plus beau jour de votre vie et de la mienne aussi. ~ »

    Pourquoi ce vieux stupide avait-il l’air de si bonne humeur ? Je ne tardais pas longtemps avant de le savoir. Aujourd’hui même nous allions avoir une très importante visite. La visite d’une personne célèbre qui venait chercher une femelle pour lui tenir compagnie. Quelqu’un de riche ? C’était ma chance. Je n’attendis pas avant de me préparer et de me faire le plus coquette possible. Aujourd’hui était mon jour j’allais enfin sortir de ce trou à ras.

    On n’attendit pas longtemps avant que l’homme, dans une trentaine d’année, extrêmement viril et beau ne passe la porte. C’était le genre de maitre assez strict et qui ne vivait pas dans la rue. Mes oreilles en remuaient d’impatience. Je n’avais aucun doute. C’était moi qu’il allait choisir. J’étais la meilleure vente de ce magasin, il ne pouvait pas se refuser ce plaisir. Pas une personne de ce rang là. Il passa rapidement en face de toute les neko du magasin et s’arrêta vers moi et ma voisine. Il nous dévisagea et se tourna vers le vendeur.

    « Elle. Rapidement je vous pris. »

    Yes ! Je venais d’être acheter. Je sortais déjà de ma cage et je me dirigeais vers mon nouveau maître quand il se tourna vers moi les yeux grands ouverts.

    « Retourne dans ta cage toi. Je ne parle pas de toi. Mais de la petite mignonne aux cheveux bleus. »

    Quoi ? … Ma voisine ? … J’étais totalement écœurée. Le vendeur me remit sèchement dans ma cage et sortit ma voisine de la sienne pour la diriger vers son nouveau maître. Celle-ci ronronna et se frotta contre le torse de son maître. Stupide… Écœurant… Elle faisait la belle. Mais pourquoi… Ce fut la même question qui sortit des lèvres du vendeur.

    « C’est simple… Elle est trop froide. Aucune personnalité. Elle est magnifique sans aucun doute. Mais je ne donne pas autant d’argent pour un simple verre décoratif vide… »

    Je vois…

    20 :00 – Dimanche (7 jours après)

    J’avais perdu tout espoir d’être adoptée un jour. Je me laissais mourir à petit feu peu à peu… Ce qu’avais dit cet homme ce jour là sonnait dans ma tête comme le refrain d'une musique qu’on n’arrive jamais à oublier. Je comprenais ce qu’il voulait dire… A force de vouloir me donner un genre j’avais fais l’inverse… Mais il pourrait rêver pour que je change. Je valais mieux qu’un chat errant qui va se frotter aux jambes des humains pour qu’on lui donne à bouffer. Je préférais crever… enfin c’est ce que je croyais…

    C’était calme ce soir. Rien à redire. Je m’ennuyais maintenant que je n’avais plus ma voisine pour m’énerver à coté. C’était tellement calme que sa me rendait encore plus folle que quand elle tournait en rond dans sa cage. Je soupirais… La cloche de la porte d’entrée sonnait, mais je ne relevais pas la tête. Ce n’était certainement pas pour moi. Les bruits de pas s’entendaient. Le client faisait le tour des neko. C’était certainement un homme… mais cela n’avait plus aucune importance. J'avais perdue ma chance… j'allais crever ici.

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Yoichi Kizumi

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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Icon_minitimeDim 30 Sep - 14:31

    Le soleil se lève, c’est le matin, les oiseaux chantent, c’est une magnifique journée des plus banales qui commence… C’est comme ça que débutent toutes mes journées à vrai dire, mais il vaut mieux ça pour l’instant avant que les jours de pluie et de froid arrivent. Je me levais doucement mais surement de mon petit lit, repoussant avec tristesse mes draps tout chaud et confortable au bout du lit. Comme un zombi, après avoir mit mes chaussons troués je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche. Pour moi c’est simple et net, si je ne prends pas de douche le matin, je resterais comme une loque toute la journée, j’ai absolument besoin de cela pour me réveiller, et puisque l’eau est encore gratuite, pourquoi s’en priver mais bon, tout ça on s’en fou. Quoi qu’il en soit, j’avais prit ma douche, puis je m’étais brossé les dents, peigné, pomponné jusqu’au dernier détaille devant le miroir tout ça pour finalement passer comme un fou mes mains dans mes cheveux, les dépeignant avec soin...

    Ho non ne croyez pas que j’allais m’habiller et me soigner comme un gentleman pour aller travailler dans une respectable entreprise, aujourd’hui j’allais travailler dans un Fast-food pour aller nettoyer le sol. Et pour se faire, je venais d’enfiler les affaires les plus moches et les plus banales du monde. Maintenant réveillé et prêt, il était temps que je sorte, je pris un sac à dos de lycéen, j’enfilais de vieilles chaussures usées puis j’ouvris la porte en grand de mon petit appartement pour sortir. Ha ! J’allais presque oublier de prendre mes lunettes, je sortis après les avoir mises sur le nez. Pourquoi tout cet accoutrement totalement négligé vous me diriez ? Pour ne pas me faire reconnaitre tout simplement. Il ne fallait surtout pas que des gens me reconnaissent, il fallait juste que je passe inaperçu, comme un simple étudiant qui va travailler pour se faire de l’argent de poche.

    J’étais partit, tout content, j’avais enfin trouvé un petit boulot qui me permettrais de remplir ma tirelire pour pouvoir mettre des sous de cotés. Il fallait absolument que j’y arrive cette fois-ci ! Hee… Comment-ça cette fois-ci ? Et bien oui, je n’ai aucune expérience dans quelque domaine que ça soit, autant dire que je suis mal barré, sans parler des innombrables petits boulot que j’ai foiré jusqu’à maintenant… J’aurais même plus de chance de trouver un travail sérieux en donnant une feuille blanche qu’en donnant mon CV. Enfin bon, courage !! Je venais d’arriver devant le Fast-food, j’étais pile à l’heure, j’entrais donc à l’intérieur, me présentant à l’homme qui venait de m’accueillir. Il me présenta rapidement l’intérieur du restaurant puis il m’amena aux vestiaires, ou il me donna un uniforme vraiment très moche. Au moins là dedans, aucun risque qu’on me reconnaisse, c’est sur.

    « Ha et, c’est quoi ton prénom déjà ? »

    « Hee… Kazuma monsieur. »

    « Très bien, tu commenceras par passer la serpillère avant l’heure d’ouverture, et j’ai pas besoin de te dire qu’il faut que sa brille ! »

    Super… Encore un qui se croie plus fort que tous car il dirige une équipe, enfin bref, j’avais hoché la tête positivement sans rien dire, faisant mon bon toutou même si j’avais horreur de ça, il me fallait cette argent, et je ne pouvais pas non plus donner mon véritable prénom, j’avais menti. Je venais d’enfiler mon uniforme, enfermant mes affaires dans le casier qu’on m’avait attitré, puis je pris mon amie la serpillère et je commençais à me faire tout le restaurant y comprit les cuisines. Il n’y avait que moi et l’autre zozo pour l’instant, mais petit à petit les autres employés arrivaient les uns après les autres se mettant au travail. Voila, tout était propre, et les clients commençaient à arriver en masse alors qu’il n’était même pas 11h. Je nettoyais les tables, les plateaux et les détritus que laissaient les clients sales jusqu’à ce qu’on m’appelle.

    « Hé le nouveau ! Viens voir, ya du travail ici ! »

    Quoi encore ? Je me déplaçais tout de même rapidement pour voir de quoi il s’agissait. L’un des employés avait laissé tomber une bombonne entière de soda sur le sol… Je n’avais plus qu’à tout nettoyer une nouvelle fois pour que tout ceci ne colle pas. Alors que j’étais en train de frotter le sol en faisant des mouvements de bras de plus en plus grands, je renversai accidentellement le seau d’eau, puis le cuistot glissa et tomba, entrainant avec lui tout un pacque de steak surgelé… Après ce cuisant échec, on m’a fait essayer d’autres travaille au restaurant. J’ai préparé des sandwiches, j’ai fait cuire des frites, j’ai du servir des clients, faire la caisse et relaver un peut tout à droite à gauche telle un forcené. J’ai tout essayé et… A chaque fois qu’on m’attitrait une nouvelle tache, il fallait que je fasse tout tomber, ou tout brûler, j’ai même faillit tuer un client… Finalement on me renvoyé dans l’après midi. J’étais devenu une catastrophe naturelle dans ce Fast-food. Je rentrai donc chez moi, en marchant lamentablement tout le long du trajet, l’argent que m’avait donné le chef en main.

    Une fois rentré chez moi, je m’affalais sur le canapé pour continuer à me morfondre sur mon sort. De toute façon… Quelle idée d’aller travailler dans un restaurant pareil, et un dimanche en plus !! Je me levai, puis je me dirigeai dans la salle de bain. Il était environ 16h, je me regardai dans la glace un long moment… Il était temps... Je me déshabillai pour reprendre une douche, histoire d’enlever cette insupportable odeur de frites grasses. En sortant, j’enfilai mon beau costard, une belle chemise blanche et légère, un pantalon noir, soyeux, une veste ouverte, noir également et encore plus douce que le reste, et une magnifique paire de chaussure longue et élégantes, d’un noir. Puis je me peignai avec beaucoup de soin, encore plus que ce matin, mais cette fois-ci pour paraître le plus élégant et le plus soigné possible. S’aillait je suis prêt. Je me regardais dans la glace… J’étais un autre homme. Beaucoup plus élégant, plus viril, paraissant plus vieux et plus sage, plus… Totalement l’inverse du gamin à lunette de ce matin bien que je sois ni l’un ni l’autre, mais je venais d’enfiler mon second masque. J’attrapai un petit sac à bandoulière pour homme, très sobre, glissant quelques effets personnels dedans puis je sortis de chez mois pour la deuxième fois de la journée. Heureusement que je n’ai pas de voisin, étant au dernier étage de ce petit immeuble pourrit. Une fois dans la rue, je me dirigeai vers les cartiers riches, pour accéder aux magasins prestigieux et chers. J’entrai dans l’un d’eux et j’allai dire bonjour à un ‘ami’, le vendeur du magasin en question.


    « Monsieur Kizumi !! Cela fait fort longtemps que je ne t’avais pas vue dit-moi ! »

    « Il est vrai que cela fait longtemps, j’étais en déplacements pour des affaires, tu vas bien ? »

    « Mais oui très bien, tout ceci me fait penser que j’ai un présent pour toi, en témoignage de notre bonne vieille amitié ! Tu pourras l’offrir à une charmante demoiselle que tu auras bien évidement courtisé, je ne me fait pas de soucis pour ça donjuan ! »

    Et oui, un tout autre langage, celui de ceux qui ont l’argent dans les poches. Il m’offrit une bague des plus somptueuse, je n’en avais jamais eu de comme ça entre les mains, elle était vraiment magnifique, et valait certainement très cher ! Grâce à cet abrutit de riche et à mon abus de gentillesse totalement dégoutant j’allais pouvoir la revendre et me faire un bon petit paquetolle de billets verts. Après avoir passé quelques minutes à faire le tour des magasins de riches à dire bonjour à tout le monde dans la rue, tout en charmant de belles demoiselles, le soleil s’était couché mais je continuais à trainer dans la rue. Voila mon passe temps.

    Je connais ces rues comme ma poche et beaucoup de monde me connait et me respectent pour ce que je ne suis pas. La lune me regardait, et je faisais de même en marchant sans pensées droit devant moi. Je ne réfléchissais même pas, j’étais simplement absorbé par ce ciel et cette soirée magnifique, bien plus calme et paisible que le matin que j’avais vécu. Tout ceci sans vraiment regarder ou je me dirigeais, et évidement, jusqu’à me perdre. J’avais largement dépassé mes rues habituelles, mais je n’étais pas totalement perdu bien évidement, je n’étais tout simplement jamais passé par cette endroit. Cette rue était un mixe de petits commerçants et d’habitations, mais rien d’intéressants. Je regardai ma montre, il était 18h passé, et à cette heure là tout les commerçants ont bien évidement fermé leurs portes, il était temps de rentrer pour moi, ma sombre journée allais s’achever.

    Alors que j’allais faire demi-tour j’aperçus de la lumière au loin. J’eu la curiosité d’aller voir quelle magasin pouvait être encore ouvert à cette heure-ci, ce qui est bien étrange évidement. Je me rapprochai donc de ce magasin pour pouvoir y lire à la lueur du lampadaire l’enseigne.

    « Kachiku Dorei ? Qu’est-ce que c’est comme sorte d’animalerie ? »

    Poussé par la curiosité une fois de plus, j’entrai dans cette animalerie d’esclave. Ma surprise fut compète, pleins de cages étaient disposé un peut partout dans ce grand magasin avec à l’intérieur des hybrides, des neko de toutes sortes se trouvaient là. J’en avais entendu parler plusieurs fois mais je n’en avais encore jamais vu en vrai, et je dois dire que c’est très impressionnant, ils ont tout d’humain mais ils sont en cage et possèdent des oreilles et une queue. Je commençais à m’avancer et à faire le tour des cages, observant les petits êtres à l’intérieur que tout à coup un homme me sauta presque littéralement dessus… Certainement le vendeur.

    « Bonsoir cher monsieur !! Je voie que nous avons une visite de marque ce soir, que puis-je pour vous ? »

    Cet homme pue l’arnaque et le pourrit à pleins nez… Mais étant donné qu’il ma flatté, je ferai bonne figure, cet homme à de la chance.

    « Bonsoir monsieur, et bien… Je ne suis pas trop connaisseur en matière d’hybrides, pourriez vous me renseigner ? »

    Maintenant que je suis entré dans ce magasin et que le vendeur ma accosté, autant jouer le jeu et m’intéresser aux hybrides, cela me donnera une raison de veiller plus tard.

    « Et bien tout d’abord laissez moi vous présenter mes petites perles, il en existe de toutes sortes, ce sont des neko, des humaines croisé avec des chats. Ils ont toutes une apparence humaine mais dispose de réflexes inhumain, d’un caractère très félin et bien évidement d’une queue et d’oreilles de chats. Ils sont tous très rare, et je peux vous garantir qu’il n’y a qu’ici que vous pourrez en trouver d’aussi beaux ! D’ailleurs, pour un beau jeune homme telle que vous l’êtes, vous serez surement attiré par des femelles, elles sont saines, vacciné, sans anomalies ! »

    « Hmm… Et bien pourquoi pas regarder ce que vous avez, par contre je serais plus tenté par des neko, je préfère les chats. »

    « Ho mais quel excellent choix ! Suivez-moi par ici, je vais vous montrer toutes mes hybrides. »

    Cet homme parle de ces êtres comme des bêtes, comme de la marchandise, et le simple fait de l’entendre parler de cette manière me donnais envie de vomir, je ne suis certainement pas saint dans mes paroles et dans ma manière de vivre, mais celui-là était bien pire que moi. Quoi qu’il en soit je le suivis regardant au passage les autres espèces.

    « Voila, elles sont toutes ici, je n’ai rien d’autre en stock hahaha !! »

    Assurément très drôle oui… J’hocha la tête en souriant, pour rester simple et hautain, il fallait qu’il croie que j’ai de l’argent, il pensait s’amuser avec moi, mais s’était tout simplement l’inverse, je m’amusais avec lui, et je dois dire que s’était très sadiquement jouissif. Je regardais les neko les unes après les autres, certaines extrêmement belles, d’autres irrésistiblement mignonnes, elles se tenaient toutes à genoux le sourire aux lèvres, heureuses de me voir, priant presque que je les adopte toutes. Etrangement, plus j’avançais dans le fond de la salle, plus les cages devenaient spacieuse, et plus les neko étaient entretenue et mieux vêtu, je regardai le vendeur qui avait le sourire aux lèvres.

    « Qui à t-il par là ? Ca me semble plus luxueux ? »

    « C’est exacte, les neko sont rangé par ordre de valeur, au début, les moins couteuses et les moins propres, et au fond, les plus belles et les plus soignées ! »

    Je ne pris même pas la peine de répondre, cette manière de ranger ces petits êtres m’énervait, mais je continuais à avancer vers le fond. A un moment, le téléphone sonna, le vendeur s’excusa et courut répondre à son appel. J’en profitai pour me diriger tout de suite dans le fond de la pièce pour voir ce qu’il appelait ses petite neko de luxe. En effet… Elles étaient magnifiques, vêtu de lingerie très sexy et très bien coiffées. Par contre il y en avait peu de comme ça, seulement trois ou quatre puis une cinquième cage en bout, à coté d’une autre vide. Déjà que ces hybrides m’intriguait, mais en plus le fait qu’il y en ait de luxe m’interpellais vraiment beaucoup. Je me rapprochai de la cage du fond, une petite neko m’attira l’œil. Contrairement aux autres, elle était couchée et s’en fichait totalement du fait que je sois là. Je m’accroupis devant sa cage et je la regardai avec intérêt. Elle ne se donna même pas la peine de lever la tête pour me regarder, pour voir qui était devant elle. Tout ce que fit cette neko, c’est soupirer.

    « Et bien petite neko ? Sa ne va pas ?... »

    C’est alors que le vendeur me resauta dessus avec un sourire plus grand que jamais…

    « Hooo !! Mais je voie que monsieur a le compta dans l’œil ! C’est ma plus belle neko !! Mon petit bijou, ma perle rare, la fierté de mon magasin ! »

    Je me redressai pour faire face au vendeur, le regardant puis regardant la cage assez sombre.

    « Il y a un problème avec cette neko ? Elle n’a pas l’air très vivace, ce n’est pas très encourageant… »

    J’avais l’œil qui brillant, et j’avais du mal à cacher un sourire que j’avais envie d’afficher, bien plus grand que celui du vendeur. Si s’était sa plus belle neko, et qu’elle était dans cet état là, je ferais tout pour lui faire baisser le prix ! Jouer avec l’argent j’adore ça ~

    « Non monsieur, rassurez-vous elle est en pleine forme, elle fait seulement une petite sieste, mais… Est-ce que vous voudriez que je vous la présente ? »

    Il est clair qu’il essaye de me charmer pour me la vendre, mais c’est tout à fait ce que je veux ! Et puis, même sans cette histoire d’argent, cette neko m’intéresse, c’est étrange qu’elle soit couché de la sorte alors que toutes les autres s’excitent devant leurs cages et puis même, il est vrai qu’elle est magnifique… Je n’avais jamais vu une créature aussi belle qu’elle, quelque soi la race, même humaine.

    « Pourquoi pas, elle à intérêt à valoir le coup d’œil ! »

    Et une petite phrase pour l’enflammer encore plus qu’il ne l’est, c’est si drôle de le voir pleins d’espoir si vous saviez. Il sortit de la cage la neko, mais il eu un peut de mal, car il faillit se faire griffer, je ne pus m’empêcher de rigoler tellement il était ridicule, puis on se dirigea tous vers une salle de rencontre. Cette neko était vraiment éblouissante, un corps fin et bien entretenue, des formes plus que généreuses à en perdre la tête, ses vêtements mettent bien évidement en valeur ses formes et sa grâce sans aucun doute, mais il n’y a pas que cela. Son visage est extrêmement beau et c’est certainement ce qui ma le plus attiré chez elle. Entouré de ses magnifiques cheveux blond platines, lisses et ondulé sur les pointes, sa petite bouille était à craquer. Une peau de pêche, fine et blanche, certainement très douce, des lèvres fines, et des yeux terriblement magnifiques d’un rouge orangé profond. Mais par-dessus tout, c’est son regard qui m’attirait. Il n’exprimait rien… Non pas que ce genre d’expression m’attire, mais ce n’était pas normal, et je sentais derrière ce masque là une très grande, trop grande tristesse… Elle était belle certes, mais elle était fascinante, comme mystérieuse, et j’avoue que j’aimerai beaucoup en savoir plus sur elle, par contre il faudrait que je me débarrasse du vendeur, car c’est certainement pas par lui que j’en saurai plus sur son état mentale. Car depuis tout à l’heure il blablatait sur elle, me racontant un tas de choses dont j’en avais strictement rien à faire, mais bon. C’est son blabla de vente habituelle, je n’allais pas le couper dans son élan.

    « Bon alors qu’est-ce que vous en dites cher monsieur ? »

    « J’en dis qu’elle na pas l’air aussi éblouissante que vous le dite, regardez là, je ne voie pas de sourire ! »

    « Je suis vraiment désolé pour ça monsieur… Si vous le désirez… »

    « Ho mais oui, si je la prends j’exige une baisse de prix, et une garantie au cas où elle ne me satisfait pas ! C’est sensé être votre plus belle neko et regardez moi ça ! Amenez moi la liste de ses anciens clients et aussi un devis d’estimation pour cette neko, sa me sera utile je vous prie ! »

    « Mais… Bien sur monsieur, je reviens tout de suite attendez moi ici. »

    Et voila comment on fait de un, pour baisser le prix, et de deux, pour être enfin seul avec cette neko. Il partit nous laissant tout les deux. Elle regardait le sol et restait totalement statique, toujours le visage vide, sans expression, elle semblait comme absente… Je me rapprochai d’elle jusqu’à être en face. Elle ne bougea pas, ne se méfiant même pas. J’aurais aimé qu’elle me regarde, mais pour ça il fallait que je la force un peu.

    « Excuse moi de parler comme ça, mais il fallait que je me débarrasse de ce gros lourdingue pour être enfin seul avec toi. »

    Je ne savais pas trop comment parler à une hybride… Alors tempi… Sa sera à ma manière. Je déposai tout délicatement ma main sur sa joue, elle était froide, mais extrêmement douce, tout comme je me l’étais imaginé, puis je relevai son visage vers le mien après une douce carrasse sur sa joue, tenant son menton.

    « Qu’est-ce qu’il ne va pas petite neko ? Pourquoi ce regard triste ?... »

    Ses beaux yeux me fixait à présent, je lui souriais mais avec inquiétude, comment une si belle créature pouvait afficher une expression pareille… Elle me fixait, m’observant, ma main sur sa joue…


(Nyu >< Gomen ma chérie... Je me suis un peut empoter j'en ai trop fait excuse moi :/ Je réduirais la prochaine fois promis ><" Je t'aime <3)
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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Icon_minitimeDim 30 Sep - 14:39

    J’eu un tressaillement pendant quelques instants. La porte de l’entrée ouverte, avait fait un énorme courant d’air dans la pièce qui, bien entendu, c’était amusé à venir me déranger. Il est normal que le vent vienne toujours au fond de la pièce. Je soupirais à nouveau et me remettais en boule, toujours tournée vers le mur. Peu importe si un humain était entré ou pas. Je n’en avais pas franchement grand-chose à faire. Je n’eu même pas la nécessité de me tourner pour voir s’il y avait vraiment quelqu’un à l’intérieur du magasin, la voix presque chantante du vendeur m’indiquait qu’il y avait en effet un nouveau pigeon qu’il allait pouvoir plumer. Il exagérait toujours sur les prix des neko basse gamme. Après tout, ses ventes n’étaient pas fameuses ces temps-ci. Alors il essayait de grappiller un maximum d’argent sur n’importe quelle marchandise. Cet homme ne vivait que pour l’argent… c’était ridicule. Sa voix se faisait entendre dans toute la pièce et certaines neko déjà alertées par l’entrée d’un acheteur s’étaient mises à miauler. Elles voulaient toute attirer l’attention de cet homme qui pouvait être leur futur maître. Je soupirais à nouveau maudissant le vendeur de ne pas m’avoir mis dans une pièce à pars. Au moins j’aurais des murs, du silence et de la tranquillité illimitée. Je pouvais toujours rêver… J’essayais donc tant bien que mal à me rendormir avec tout ce raffut et ce brouhaha incessant. J’avais beau plaquer mes mains contre mes oreilles j’entendais toujours aussi distinctement la voix du vendeur et le miaulement des neko surexcitées comme des poissonniers de marché à essayer tans bien que mal de vendre leur marchandise dégueulasse… bon sang… Je n’avais plus qu’à attendre que cet homme se fasse arnaquer et repart avec son bien sans aucune valeur…

    Cela devais faire une bonne vingtaine de minutes. La voix du vendeur s’était enfin tue et les miaulements cessaient petit à petit. Ah... le bonheur. Je gardais tout de même une oreille attentive à ce qu’il se passait autour de moi. Le bruit de pas du jeune homme s’approchait de plus en plus, certainement intriqué par les neko de luxes. Tous les hommes étaient intrigués par les choses luxueuses. Quand on veut s’acheter un ordinateur ou un autre bien informatique on commence toujours par regarder la marque et le prix. C’est simple : plus c’est cher, mieux c’est censé être…. La race humaine est vraiment stupide. Mais bon, à vrai dire je n’avais véritablement aucune envie de me redresser pour lui faire face ou faire la belle. J’avais bien trop honte de ce qu’il s’était passé avec le dernier acheteur, de tous ce qu’il avait bien pu m’envoyer à la gueule. J’avais perdu tout espoir de me faire adopter un jour. Après tout… je savais bien ce que le vendeur faisait avec les marchandises qui avaient passés de date… C’était horrible certes… mais nous n’étions que des animaux, des objets. Et un objet usé n’intéresse absolument personne. Je me demandais même combien de temps j’avais encore devant moi. Le simple fait de me donner une date de péremption était un peu triste, mais bref…

    « Et bien petite neko ? Sa ne va pas ?... »

    Mes oreilles se redressèrent toute seule en entendant une voix juste en face de ma cage. L’humain qui venait d’entrer venait de s’adresser à moi. En temps normal, je serais déjà en face de la cage à montrer mes atouts et essayer de le charmer… Maintenant que j’y pense, je critique les autres neko mais je fais exactement pareil. Je m’expose, je me dandine et je fais la belle. Je venais de me rendre compte que je ressemblais à un caniche à donner la patte pour avoir un biscuit sec. C’était vraiment horrible à s’imaginer. Je soupirais de plus belle et ramenais ma queue vers moi, l’enroulant autour de ma taille, faisant comme si je dormais. Je n’eus pas à attendre longtemps avant d’entendre le vendeur me couvrir d’éloges.

    « Hooo !! Mais je voie que monsieur a le compta dans l’œil ! C’est ma plus belle neko !! Mon petit bijou, ma perle rare, la fierté de mon magasin ! »

    Cette simple remarque me fit décrocher un sourire de fierté. Bien entendu que j’étais la fierté de ce minable magasin. Mais personne n’arrivait à le remarquer, les humains étaient tous plus stupides les uns que les autres. Pour un oui ou pour un non, ils mettaient des étiquettes préalablement faites à l’avance avec toute la description d’une personne sans même la connaitre…. Les préjugés… c’était vraiment stupide, à vrai dire c’était simplement … humain ?

    « Il y a un problème avec cette neko ? Elle n’a pas l’air très vivace, ce n’est pas très encourageant… »

    Ah… encore et toujours la même description. Non je ne suis pas malade, et non je n’ai pas la rage ou autre. J’ai tout simplement mauvais caractère. Pourquoi un neko, simplement parce que nous sommes censés les servir et leur obéir, ne pourrait pas avoir un caractère de chiotte. Le préjugé de la servante gentille, adorable, serviable et bonne au lit est à jeter à la poubelle mon coco. On est plus au dix-huitième siècle. Les bobonnes c’est passer de mode. Maintenant les femmes sont rebelles et en plus … elles le valent bien. (L’Oréal !! //PAN//) Enfin… mais il est vrai que les neko ne sont pas des humains donc cela ne rentre pas en compte dans cette exemple… loupé. J’essayais de me désintéresser le plus possible de cette conversation qui se passait dans mon dos, voulant à tout pris trouver le sommeil. Mais c’était peine perdue. Comment voulez-vous dormir avec quelqu’un qui parle de vous juste à côté, et qui parle de vous en mal… J’étais bien trop curieuse pour laisser passer ça. Donc, malgré moi, je gardais une oreille très attentive à la conversation faisant tout de même la désintéressée.

    « Non monsieur, rassurez-vous elle est en pleine forme, elle fait seulement une petite sieste, mais… Est-ce que vous voudriez que je vous la présente ? »

    « Pourquoi pas, elle à intérêt à valoir le coup d’œil ! »

    La seule chose qui me vint à l’esprit fut : cet acheteur est certainement un enfoiré bourré de fric et le vendeur s’il m’approche va s’en prendre une. Il ouvrit donc ma cage avec un grand soin et s’approcha de moi, comme je l’avais redouté, en prononçant mon nom à voix basse comme pour m’amadoué. Il savait très bien que j’étais du genre à avoir mauvais caractère en encore plus quand on me sort de ma soit disant sieste. J’essayais de le griffer à deux reprises mais je le loupais… dommage. Il m’attrapa par le cou, m’envoyant un regard noir et m’ordonna de rester sage et de faire bonne figure. Toutes ses paroles étaient bien entendues inaudibles pour l’acheteur. Je soupirais et restais donc calme pendant qu’il m’entrainant vers la salle des rencontres. Cette salle était presque devenue ma deuxième maison. La première était bien entendue ma cage et celle-ci ne pouvait être que la deuxième vu que j’étais la seule et unique neko à y être passé une bonne trentaine de fois. J’avais certainement battu le record haut la main sans faire aucuns efforts. J’étais tellement douée… Le vendeur sortait à nouveau son blabla habituel qu’il rabotait à tout le monde. Je le connaissais par cœur à force de l’entendre. Il alignait toute mes qualités, toutes des qualités physiques bien entendu, mais ne parlait jamais de mon mental ou de ma personnalité. Ah si… il disait que j’étais sexy et obéissante… waouh génial. J’avais l’impression d’être encore moins important qu’un chiot. Quand on achète un animal, ce qu’on met d’abord en avant est le fait qu’il est câlin, joueur et autre… nous ? Rien à foutre ! Je soupirais et regardais le fond de la pièce avec intérêt… enfin intérêt. Plutôt avec l’envie de dormir. Je me demandais vraiment ce que je faisais ici. Je savais déjà comment tout cela allait finir pourquoi devais-je faire un effort pour rien ? C’était inutile.

    « Bon alors qu’est-ce que vous en dites cher monsieur ? »

    « J’en dis qu’elle na pas l’air aussi éblouissante que vous le dite, regardez là, je ne voie pas de sourire ! »

    De sourire… n’importe quoi. Pourquoi devrais-je sourire si je n’ai aucune envie de le faire ? Pour faire ma lèche botte et mon toutou ? Même pas en rêve !

    « Je suis vraiment désolé pour ça monsieur… Si vous le désirez… »

    « Ho mais oui, si je la prends j’exige une baisse de prix, et une garantie au cas où elle ne me satisfait pas ! C’est sensé être votre plus belle neko et regardez moi ça ! Amenez moi la liste de ses anciens clients et aussi un devis d’estimation pour cette neko, sa me sera utile je vous prie ! »

    « Mais… Bien sur monsieur, je reviens tout de suite attendez moi ici. »

    Celui qui ressemblait le plus à un toutou ici, était bien entendu le vendeur. Il plaqua rapidement sa queue fictive entre ses jambes et partit de la salle pour aller faire ce que l’acheteur venait de lui demander. Vu qu’il avait demandé une liste de mes anciens clients, il allait en avoir pour un bon moment. Cette simple remarque de ma part me fit sourire de satisfaction. Oui… j’étais du genre assez sadique. Surtout avec les personnes qui le méritent. Je fixais le sol avec un intérêt peu commun, maintenant que j’étais seule avec cet humain qu’allais-je faire ? Bah rien… Je n’avais absolument pas envie de m’épuiser à faire quelque chose d’inutile. J’allais simplement attendre le vendeur, faire des tours sur moi-même pour que l’acheteur me regarde et me prendre à nouveau dans la tronche un : cette neko n’a pas de sentiments, elle se désintéresse de tout. Ou autre. J’avais l’habitude à force.

    « Excuse moi de parler comme ça, mais il fallait que je me débarrasse de ce gros lourdingue pour être enfin seul avec toi. »

    Il semblait avoir de caractère, bon point pour lui. Je n’étais pas vraiment du genre à me laisser faire non plus. Malgré son remarquable courage pour me décrocher une phrase, je ne pris même pas la peine de le regarder et encore moins de lui répondre. Quelques secondes après je sentis quelque chose de chaud sur ma joue, faisant en sorte que je soulève mon visage pour rencontrer le regard de l’humain en face de moi. C’était plutôt quelqu’un d’assez impressionnant, ses yeux rouges et ses cheveux noirs jais lui donnaient une allure très hautaine. Je sentis une douce caresse sur ma joue qui ne me fit aucun effet et je restais planter comme une cruche à regarder dans la seule direction que je pouvais, vers lui.

    « Qu’est-ce qu’il ne va pas petite neko ? Pourquoi ce regard triste ?... »

    J’avais une énorme envie de rire, vraiment… C’était pitoyable. Et je n’eu pas à essayer de me retenir car un sourire moqueur et un petit rire s’échappa de ma bouche. Je regardais à nouveau l’humain qui me regarda avec un regard curieux, certainement du à mon comportement. Je venais de passer de la poupée de glace sans sentiments à une… euh… vraie saloperie ? Je retirais assez sèchement sa main de ma joue et passait une de mes mains dans mes longs cheveux blonds, le regardant toujours avec un sourire assez malsain.

    « Je ne sais absolument pas ce que tu es venu chercher mais sache que je ne suis absolument pas intéresser par le fait de devenir ta chose. Quoi qu’est pu te dire l’autre abruti de service, je ne suis absolument pas docile alors pour la première et la dernière fois de ta vie, ne me touche plus ! »

    Je crachais en même temps que je terminais ma phrase et m’asseyais sur l’un des canapés en cuir de la salle. L’humain me regardait avec des yeux en forme de soucoupe. Il ne s’attendait vraisemblablement pas à ce qu’une petite neko élève sa voix sur lui et encore moins qu’elle le menace. J’attendis un instant avant de l’achever complètement.

    « Navrée, tu vas devoir encore retenir tes pulsions d’adolescent prépubère car je ne serais pas celle que tu mettras dans ton lit ce soir. »

    Certes je m’attendais à ce qu’il m’engueule me frappe ou encore pire. Mais ça… ça quoi. C’était vraiment trop étrange. Aucun n’être humain n’aurait réagit comme ça. Même moi là je serais en train de bouillir de colère. Bon oui, je l’avoue je suis un peu plus susceptible que la plupart des gens mais tout de même. Je fixais donc l’humain qui arborait un sourire assez amusé. Il ne prit pas longtemps avant de venir s’assoir à côté de moi.

    « Je n’ai pas besoin de l’autre abruti de service comme tu dis pour me faire une idée de toi. Et puis, je dois avouer que tu es très intéressante. »

    Il rigola un instant avant d’ajouter une autre pointe d’humour qui me fit grimacer et m’énerva un peu.

    « Et puis qui sait… Ce soir tu seras peut-être attachée aux barreaux de mon lit. »

    « Même pas dans tes rêves. »

    Je dus vraiment me retenir pour ne pas le mordre.

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Yoichi Kizumi

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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Icon_minitimeDim 30 Sep - 14:40

    J’avais enfin réussi à faire en sorte qu’elle me regarde, il ne manquait plus qu’elle me parle, même si cela n’allait tarder. En effet je m’interrogeais grandement sur le son de sa voix. Serait-elle douce, aigre, fine, sèche, roué, claire… Enfin tout un tas d’attribut qui font qu’on peut différencier une voix d’une autre, mais quoi qu’il en soit, je savais que sa voix me plairait beaucoup. Pour l’instant je n’eu le droit qu’à un petit son moqueur accompagné d’un sourire assez narquois. Elle poussa ma main de son visage sur laquelle je n’imposai pas de résistance puis elle parla enfin.

    « Je ne sais absolument pas ce que tu es venu chercher mais sache que je ne suis absolument pas intéresser par le fait de devenir ta chose. Quoi qu’est pu te dire l’autre abruti de service, je ne suis absolument pas docile alors pour la première et la dernière fois de ta vie, ne me touche plus ! »

    Et bien voila, ce n’était certainement pas ce genre de réaction là que j’attendais mais au moins j’en ai eu une. Cela m’inquiétait tout de même qu’elle ne réagisse à rien donc au moins sa réaction fut digne de mes espérances. Elle eu l’air de savoir de quoi elle parlait, peut-être avait-elle répété cette phrase dans sa tête avant de me la dire mais cela importait peu. Elle se leva pour s’assoir sur le canapé en cuire qui se trouvait en face d’elle en finissant sa phrase, moi, je la regardais tout simplement, certes très surprit mais surtout très intéressé.

    « Navrée, tu vas devoir encore retenir tes pulsions d’adolescent prépubère car je ne serais pas celle que tu mettras dans ton lit ce soir. »

    Cette phrase m’amusa au plus haut point. J’adore les gens qui ont du répondant, non pas pour leurs répondant mais tout simplement car c’est vraiment très amusant de les titiller, de les faire enrager, de les pousser à bout, les voir s’énerver tout seuls, tout ceci pour de simples phrases ou de simples gestes. Cette neko a déjà un physique très attirant mais elle semble avoir de plus un caractère très fort ce qui est d’autant plus attirant. Les filles et neko dociles et passives qui se laissent faire facilement ce n’est pas forcément amusant, c’est vraiment trop facile de les avoir alors qu’une femme de caractère, ca sera une autre paire de manches pour réussir à l’apprivoiser et c’est ce qui me plait le plus. Bon, si elle est aussi directe, je me dois de l’être aussi, comme ça il n’y aura pas de secrets !

    « Je n’ai pas besoin de l’autre abruti de service comme tu dis pour me faire une idée de toi. Et puis, je dois avouer que tu es très intéressante. »

    Hmm.. Il manquait un petit quelque chose à ma phrase, histoire de la rendre plus attrayante et histoire de mettre un peut d’huile sur le feu. Elle semblait être tout autant étonné que moi pour notre comportement respectif, elle me regardait et tout ce que je voulais c’est qu’elle n’ai pas d’autre choix que de me regarder car au moins, elle n’aura plus ce regard vide et triste que je ne supporte pas de voir sur une si belle neko, mais ça, elle n’a pas à le savoir.

    « Et puis qui sait… Ce soir tu seras peut-être attachée aux barreaux de mon lit. »

    Il est vrai que cette idée me plaisait beaucoup, mais encore fallait-il que j’ai un lit avec des barreaux… Et encore plus un lit deux place, mais bon. Sa réponse fut directe et sa réaction me satisfait bien. Il y eu une petite grimace sur son doux visage après quoi elle me regardait avec une petite rage qui s’intensifia. Je savais bien qu’elle se retenait de faire quelque chose de pas féminin. Elle semblait catégorique sur le fait de ne vouloir sous aucun prétexte quitter cet endroit, pourtant quelque chose m’interpellait. Si elle ne désire pas être adopter, est-elle vraiment heureuse dans un endroit pareil ? Bien sur que non, sinon son visage ne serait pas aussi terne qu’il ne l’était il y a quelques minutes, alors pourquoi refuse-t’elle toutes adoptions. A la vue du temps qui défilait lorsque je regardais ma montre, le vendeur devait être en manque de feuilles pour imprimer toutes les visite que cette neko a dut recevoir au fils du temps, ce qui veux dire qu’elle est là depuis un bon moment. Je devais en avoir le cœur net.

    « Dit moi plutôt, au lieu de serrer les dents, tu es bien une neko de luxe non ? La meilleure de tout le magasin ? La plus belle, la plus adorable, la plus convoité ? »

    Elle détourna son regard du mien pour remettre une fois de plus ses cheveux en place, t’elle une princesse. Je savais bien que les flatteries que je lui avais dit ne lui ferait aucun effet, mais j’eu le second effet escompté. Elle s’était un peut redressée avec fierté comme pour affirmer son statut de neko de luxe, cela me fit un peut rire, discrètement certes, mais elle le remarqua et s’empressa de me le faire remarquer.

    « Qu’est-ce que ta encore a sourire comme ça en me regardant ? Si tu veux rire il y a un cirque dans la rue d’à côté plutôt que de perdre ton temps avec moi ! »

    Je secouai doucement ma tête de gauche à droite pour afficher ma négation, sa réponse ne me satisfaisait pas. Ma réponse à sa phrase fut un peut plus sèche et autoritaire que la normal, certainement dans le but de la faire réagir, si elle ne fonctionne que comme cela.

    « Cela ne répond pas à ma question. »

    Etant donné que j’étais assis juste à coté d’elle, et que nos jambes se frôlaient par moment, elle dut le remarquer et se pencha à l’opposé de moi en croisant ses jambes pour ne plus s’exposer au contactes. Elle posa son menton sur sa main qui était sur l’accoudoir du canapé et regardait ailleurs pour me montrer certainement que je n’étais pas intéressant.

    « Je ne voie pas pourquoi je devrais répondre à tes questions… Et puis c’est logique, bien sur que je suis une neko de luxe, bien trop cher pour toi de toute manière, et bien trop précieuse pour quelqu’un dans ton genre. »
    Elle ne manquait pas de répondant c’est sur mais j’avais au moins eu ma réponse. Elle semblait se plaire dans son statut de neko de luxe et si elle était adoptée elle le perdrait. Peut-être était-ce par fierté qu’elle ne voulait pas être adopter, mais a mon avis il n’y avait pas que ça. Je me surpris à jouer le psychologue… Pourtant ce n’est pas mon genre, mais cette neko m’intéressait, peut-importe qu’elle soit de luxe ou trouvé entre deux poubelles.

    « Si tu es si convoité, si admiré et si précieuse comme tu dis, comment cela se fait-il que tu n’as pas encore été adopté ? Une personne d’exceptions se fait forcément remarquer et ne dure pas longtemps avant d’être prise. Pourtant d’après le temps que met cet abruti à trouver des papiers cela fait un moment que tu croupis au fond de ta cage. Ne rêve dont tu pas de liberté ? »

    A ce moment là elle ne dit rien, aucune réaction, je dus viser juste, j’espérais juste ne pas l’avoir trop blessé. Elle baissa sa tête pour partir dans une réflexion douloureuse certainement. Un point sur sa vie ? Ses agissements ? J’aurais aimé la réconforter, même si elle m’aurait repoussé, elle devait à présent plutôt éprouver de la haine pour moi et de toute manière les vêtements que je portais m’en empêchaient également… Stupide crétin que je suis.

    « Oooh… Aurais-je fermé le clapet de la méchante neko ? »

    Elle se retourna rapidement élançant sa main pour me la coller sur la joue. J’eu juste le temps de reculer la tête pour éviter sa main de peu, mais étant donné que j’eu esquivé son coup, elle se retrouva en déséquilibre, sa main vint s’appuyer sur mon torse et étant donné que je m’étais déjà un peu penché en arrière, cette pression me fit perdre l’équilibre à mon tours et… Boum…

    La chose qui n’arrive que dans les histoires arriva ! J’étais allongé par terre une jambe couché et l’autre toujours à moitié sur le canapé, ma main gauche était écrasé au sol par la main de la neko. Celle-ci était à quatre patte au dessus de moi, son autre main était sur le sol, mais mon autre main à moi était sur sa poitrine étant donné que j’avais essayé de l’attraper pour ne pas qu’elle ne tombe aussi. Ma jambe droite relevée, le bout sur le canapé, faisait en sorte que mon genou soit collé contre son entre jambe, relevant également sa jupe au passage. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire on s’était retrouvé dans une situation bien coquine même si elle n’était pas voulue. Au moins, le sujet est bien fondé, les neko retombent toujours sur leurs pattes… Le visage de la neko était au dessus du miens, elle me regardait, un visage neutre, il lui fallut quelques instants pour réaliser ce qui s’était passé.

    Moi… Je ne pourrais pas dire que je n’en profitais pas mais je ne fis rien de plus que ce qui m’étais offert. Il est vrai que cette neko est vraiment très belle, très attirante et bien plus encore, mais je considère tout cela comme de la beauté et non pas comme un sentiment sale et pervers. La petite neko portait des sous vêtements blanc, sa petite culotte et son soutien gorge apparent à cause de la chute fut un délice à regarder et à mon avis, peu de personnes ont put avoir ce privilège là. Mais ce qui m’attira le plus n’était pas ses formes et ses sous vêtements, ni la douce et délicate sensation qu’avait ma main droite à tenir sa poitrine imposante et moelleuse, ni cette sensation chaude et agréable qu’avait mon genou à être coller là ou il ne le fallait pas mais plutôt son visage car s’était comme si pendant ces longues secondes, j’avais réussit à la voir sous son vrai jour, un visage sans tristesse ni colère, ni méchanceté ni rien d’autre, un visage vierge, un visage pur et absolument magnifique à voir d’aussi prêt. Je ne pus que sourire en l’admirant…

    Tout ceci se passa tellement lentement et tellement rapidement à la fois. Une fois que la neko réalisa dans quelle situation elle était après ces quelques secondes elle se releva d’un coup en un miaulement de surprise tout en me griffant au passage pour avoir violé un peu de son intimité. J’avais maintenant une belle trace de griffure sur mon poignet gauche, celui qui était à terre. Je me releva à mon tour. Elle s’était rassise sur son haut tabouret comme lorsque nous étions rentré dans cette salle. Elle me tournait le dos, mais elle ne pouvait m’en vouloir étant donné que ce n’était pas de ma faute si nous étions tombés.

    « J'espère que tu ne t’es pas blessé au moins ? »

    Je m’assis à coté d’elle tout en la regardant. J’attendais qu’elle me parle, sagement.



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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Icon_minitimeMer 10 Oct - 11:28

    « Dit moi plutôt, au lieu de serrer les dents, tu es bien une neko de luxe non ? La meilleure de tout le magasin ? La plus belle, la plus adorable, la plus convoité ? »
    Mais pour qui se prenait-il ? Bien entendu que j’étais la personne la plus convoitée. Tellement convoitée qu’on se battait pour m’avoir… enfin ça c’est ce que j’essayais de faire croire. Je passais à nouveau ma main dans mes cheveux. Un geste que les autres voyaient comme hautain… mais ce n’était pas vraiment ça. J’avais bien compris au fil du temps qu’il s’agissait plutôt d’un tic quand je suis nerveuse ou mal à l’aise. J’avais l’air d’être totalement neutre mais la conversation de cet humain tombait en plein dans le mille. Et j’avais peur qu’il arrive à la conclusion que j’essayais de rejeter complètement. Je bombais la poitrine et relevais e visage comme pour me faire croire personnellement, et le faire croire à l’humain par la même occasion, que j’étais absolument tous ce qu’il venait de citer. Mais en voyant ce geste, il ricana ce qui me mit hors de moi.

    « Qu’est-ce que ta encore à sourire comme ça en me regardant ? Si tu veux rire il y a un cirque dans la rue d’à côté plutôt que de perdre ton temps avec moi ! »

    Non mais… C’était vraiment du n’importe quoi. Cet humain devait être totalement fêlé. Pour quelqu’un de riche et sois disant de courtois, oui d’ailleurs les autres riches ne le sont pas toujours au faite, il avait plutôt un caractère de chien. Chose sur laquelle on s’accordait je l’avoue. Je le vis secouer la tête négativement, me faisant presque ravaler mes paroles. J’avais fais exprès d’être autoritaire pour qu’il s’énerve ou autre et… rien. J’avais l’impression de mettre prise un énorme claque… Mon égo en prenait un bon coup. Je rallais un moment alors qu’il répondait à ma question, ayant une voix toujours très naturelle.

    « Cela ne répond pas à ma question. »

    Je soupirais pour lui montrer qu’il devenait lassant avec cette question. Pourquoi répondre à une question évidente ? J’avais toujours trouvé cela stupide. Je commençais donc par m’intéresser par ce qu’il y avait autour de moi. J’avais cette vilaine manie quand quelque chose commençait à m’ennuyer. Ce fut à ce moment là que je remarquais que ma jambe frôlait celle de l’humain. Je ne fis rien pendant un instant juste pour arriver à analyser ce contact. Pas déplaisant… Une chaleur assez peu distincte mais tout de même présente. J’avais toujours manqué de cette chaleur étant jeune.

    Pour cause, sa mère étant partie du foyer, et son père absent… elle n’avait personne pour lui procurer cette chaleur que les parents sont censé apporter à leur progéniture. Bien entendu si vous essayer de le lui dire, elle se renfermera et vous dira qu’elle na pas besoin de ça… si seulement cela pouvait être vrai…

    Je me séparais rapidement de l’humain, décroisant les jambes et les remettants pareils mais dans l’autre sens. Je n’avais aucune envie qu’on dise que je chercher la chaleur ou l’affection. Je n’avais besoin de personne et surtout pas de l’affection d’un humain… d’un sois disant maître. Je n’avais aucune envie de ressemble à toutes ces hybrides qui ronronnent et se dandinent les fesses devant leur maître. Plutôt crever. Je me mettais dans une pose, certes peu élégante, mais qui signifiait énormément de chose. La main sur le menton et le coude sur ma jambe. Une pose qui signifie que l’on n’a pas grand-chose à faire de la conversation en cours. Mais je me devais tout de même de répondre, par simple politesse.

    « Je ne voie pas pourquoi je devrais répondre à tes questions… Et puis c’est logique, bien sur que je suis une neko de luxe, bien trop cher pour toi de toute manière, et bien trop précieuse pour quelqu’un dans ton genre. »

    Je restais un moment à regarder la fond de la pièce sans vraiment avoir un quelconque intérêt de le faire. Je le faisais tout simplement pour avoir un endroit on poser les yeux. J’étais une neko de luxe… ce n’était plus vraiment une chose dont je pouvais me vanter. Depuis la visite de l’autre humain qui avait préférer une neko de bas rang à moi… je commençais à me dire que les rangs ne valaient pas grand-chose au final.

    « Si tu es si convoité, si admiré et si précieuse comme tu dis, comment cela se fait-il que tu n’as pas encore été adopté ? Une personne d’exceptions se fait forcément remarquer et ne dure pas longtemps avant d’être prise. Pourtant d’après le temps que met cet abruti à trouver des papiers cela fait un moment que tu croupis au fond de ta cage. Ne rêve dont tu pas de liberté ? »

    Mon sang ne fit qu’un tour. Je cru que ma respiration allait s’arrêter… Il venait de dire ce que je redoutais le plus. Je serrais les dents comme si quelque chose m’avait fait une douleur terrible physiquement alors que rien ne s’était passé. Je sentis mes larmes me monter aux yeux mais me mordais la langue assez fortement pour ne pas les laisser couler. De quoi aurais-je l’air si je faisais cela ? D’une petite chose fragile ? Même pas en rêve. J’étais séparer entre l’idée de le frapper tellement fort qu’il ne l’oublierait pas de si tôt et faire comme si de rien était. La première idée me démangeait énormément…

    « Oooh… Aurais-je fermé le clapet de la méchante neko ? »

    Alors là… c’était la phrase en trop. La goutte qui fait déborder le vase. Je grognais un bon coup et m’élançais sur lui pour lui mettre une bonne baffe. Mais… merde je l’ai loupé. Sur le moment je pensais plus à me relancer sur lui pour essayer de lui en remettre une autre… mais la gravité ne le vit pas du tout de cette façon.

    Je fini par me retrouver complètement allongée sur lui. Les parties du corps assez intimes complètement collée à lui et je ne vous parle même pas de la pose. C’était certainement digne d’un acte sois disant sentimental, même si certaines personnes le font sans sentiments. J’eus beaucoup de mal à me rendre compte de la réalité de chose. Combien y avait-il de chance pour que cela arrive ? Une très mince poignée je pense. Et pourtant… Quand la réalité de la chose commença à faire tilt dans ma tête, je ne pus que rougir un moment avant de le griffer et me relever le plus rapidement possible. Comment cet humain stupide avait-il put me voler mon intimité ? Moi qui n’avais jamais été aperçue ou même toucher venait de tout perdre en un instant. Je sentais le rouge mon monter aux joues et en même temps à la tête. Il ne fallait pas grand-chose pour que je déchiqueter cet humain. Mais soit… ce n’était pas sa faute. Il avait tout simplement voulu éviter la baffe que je voulais lui mettre, même s’il la méritait pour toutes les conneries qu’il avait pu proférer sur moi. Je soupirais en m’asseyant à nouveau sur le tabouret à l’entrée de la pièce. Bien entendu le sourire qu’il avait eu, quelques instants après notre rapprochement involontaire, me titillait… Les humains n’étaient-ils tous que des pervers ? Je croisais mes bras devant ma poitrine comme pour la protéger d’un nouvel assaut. Et même si je semblais faire la demoiselle dégoutée… je dois avouer que ce n’était pas si désagréable que cela… un humain qui nous touche…

    « J'espère que tu ne t’es pas blessé au moins ? »

    Comment voulait-il que je lui réponde ? Je ne savais même pas si je devais le regarder dans les yeux ou pas. Je soupirais à nouveau sans que l’on m’entende. Pas parce que j’étais soulée ou ennuyée, mais tous simplement car je détestais être désorientée à ce point. Je ne supportais pas ne pas savoir quoi faire. C’était plus qu’énervant. Moi qui avais toujours le contrôle de moi-même, j’avais l’impression de me retrouver toute nue devant un inconnue. Je fini par faire ce qui me semblait le plus logique. Lui répondre.

    « Non ça va… »
    Réponse très brève. Mais je ne savais pas quoi dire d’autre. Il finit par s’assoir en face de moi dans un autre tabouret. Je me laissais le loisir de le regarder pour une fois, alors qu’il était intéressé par autre chose au fond de la pièce. Il était plutôt pas mal… Ses longs cheveux noirs jais et ses yeux rouges faisait presque en sortes qu’il ait une classe très prononcé. On aurait dit un humain mystérieux dont ne peut rien savoir au premier coup d’yeux. Quand il recommença à tourner son regard vers moi je tournais la tête brièvement pour m’intéresser à autres choses. Je ne voulais pas qu’il pense que j’étais une voyeuse ou alors pire… que je m’intéressais à lui.

    Il recommença à nouveau à me regarder pendant un moment alors qu’il sortit à nouveau cette putain de question.

    « Mais je ne comprends toujours pas pourquoi… »

    Sans savoir pourquoi je fini par laisser un petit rire un peu crispé sortir de mes lèvres alors que mes yeux montraient plutôt une grande tristesse et une énorme solitude. Pourquoi ? … C’était certes une bonne question. Mais la vraie question que je devais me poser c’était pourquoi je me cachais cette vérité ? Pourquoi je faisais la neko forte alors qu’enfaite j’étais plus seule et plus triste que jamais ? Pourquoi ?

    « Au lieu de briser d’avantage un verre vide… Pourquoi tu ne t’intéresse pas de suite à un verre plein. »

    Je savais très bien de quoi je voulais parler. Même si cet humain n’y était pour rien. J’avais laissé cette amertume devenir bien trop grande et je ne pouvais plus la contenir. Ma voix commença à devenir plus haute à tel point que j’étais presque en train de crier contre ce pauvre humain qui n’avait pourtant rien faire. Lui non… mais tous les autres humains qui avaient voulu me prendre m’avaient blessé. Surtout le dernier. Pourquoi n’avais-je pas pu être adoptée quand j’étais plus jeune ? Personne ne voulait-il donc de moi ?

    « C’est vrai quoi merde ! Ça vous amuse à ce point de blesser les hybrides ? Bande d’humains stupides et capricieux. J’ai besoin de personne est-ce bien clair ? Et surtout pas d’un maître complètement con qui me dira quoi faire et me montrera comme un trophée à la con. Alors sors de cette putain d’animalerie avec une gentille hybride qui se frottera à tes pieds et te fera des jolies fellations quand tu le souhaiteras. Mais moi, oublie ! »

    Je parlais d’hybrides au pluriel alors que j’étais la seule qui m’intéressait. C’était moi qu’on avait blessé. Les autres je n’en avais pas grand-chose à faire. Si je pouvais j’aurais continué à déverser ma colère contre lui. Mais je n’eu pas ni le courage ni la possibilité de le faire. L’humain m’avait déjà attrapé par le bras et mis son autre main sur ma bouche pour me faire taire. Il me parla alors sur le même ton que moi afin de montrer sa supériorité.

    « Hey tu vas te calmer oui ! »

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Yoichi Kizumi

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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Icon_minitimeDim 14 Oct - 19:35

    Elle ne sembla pas répondre alors j’observa quelque peut le mur qui se trouvait derrière elle. Cette pièce était vraiment soignée et bien rangé. Les murs couverts de tapis rouge donnaient un effet de confort et de chaleur. Après tout cette salle est faite pour améliorer la rencontre entre un hybride et un humain, c’est moins accueillant quand ceux-ci sont derrière leurs barreaux. Cela faisait déjà une bonne demi-heure que j’étais là et pour tout avouer, je ne m’ennuyais pas, grâce à cette petite neko.

    « Non ça va… »

    C’est au moins ça, elle na rien physiquement, même si son moral à visiblement été touché. Elle me regarda, je le savais, je le sentais. Ses beaux yeux rubis m’observaient avec soin, mais au moment ou je voulu joindre mon regard au sien, elle dévia la tête pour faire comme si de rien n’était. C’était mignon et assez marrant. Avec toutes ces bêtises, j’eu presque oublié la conversation, que je remis aussitôt sur le tapis.

    « Mais je ne comprends toujours pas pourquoi… »

    Son regard fut enfin dirigé vers moi, même si les émotions de ce regard furent d’une grande tristesse, d’une solitude, comme si elle semblait finalement perdue elle-même dans cette animalerie. Ca crevait les yeux, et même si je joue les durs, elle me faisait de la peine. Non pas par pitié, mais par réelle compassion, car moi de même je me sent seul, perdu et triste.

    « Au lieu de briser d’avantage un verre vide… Pourquoi tu ne t’intéresse pas de suite à un verre plein. »

    Personne n’aime appuyer là ou ca fait mal, pourtant cela fait tellement de bien une fois le mal sortit. De plus je ne m’amuse pas sans raison avec elle, je ne suis pas cruel au point de faire souffrir quelqu’un juste pour mon propre plaisir. Je me devais de l’aider en quelque chose, mais quoi… Je ne sais pas encore comment faire.

    « C’est vrai quoi merde ! Ça vous amuse à ce point de blesser les hybrides ? Bande d’humains stupides et capricieux. J’ai besoin de personne est-ce bien clair ? Et surtout pas d’un maître complètement con qui me dira quoi faire et me montrera comme un trophée à la con. Alors sors de cette putain d’animalerie avec une gentille hybride qui se frottera à tes pieds et te fera des jolies fellations quand tu le souhaiteras. Mais moi, oublie ! »

    Ce qu’elle dit me choqua quelque peut… Il est vrai que je ne connais pas du tout le sujet. Je n’avais jamais réellement vu une neko d’aussi prêt, je n’avais même jamais parlé à une neko, alors comment aurais-je pu savoir ce qu’elle ressentait ni même comprendre de quoi elle parle… ? Et puis quand bien même, si j’avais été au courant de tout ceci, je ne pourrais jamais devenir le sauveur de milliers de neko ou hybrides. Mais au moins elle, elle, je me devais de faire quelque chose, mais il fallait d’abord qu’elle se calme. J’attrapa son bras violement et mit ma main sur sa bouche pour qu’elle se taise. Si jamais le vendeur l’entendait, il reviendrait immédiatement et alors je n’aurait pas pu lui dire ce que j’avais en tête.

    « Hey tu vas te calmer oui ! »

    Elle se tue aussitôt. Je n’espérais pas une réaction aussi rapide. Bien qu’elle ai un comportement rebelle, elle m’obéit et se calma, retirant violement son bras de ma main tout en me mordant un doigt, mais pas trop fort. Juste pour montrer qu’elle ne m’obéissait pas totalement. Elle reposa ses bras sur la table qu’il y avait en face de nous et elle baissa le visage pour regarder les divers papiers qui trainaient sur cette table.

    « Excuse moi, mais vue ton caractère de chien tu peut t’en prendre qu’à toi-même, les autres hybrides elles, n’ont pas l’air si triste et seule que toi bizarrement !! Ta l’air d’être partit dans un sacré délire à force de respirer le même air dans ta petite cage pourrit mademoiselle la neko de luxe ! »

    Que suis-je stupide… Ca me démangeais tellement de la prendre dans mes bras pour la consoler, alors pourquoi je ne le faisais pas ? Qu’est-ce qui m’en empêche ? Ce costard stupide ? Qui me fait me prendre pour ce que je ne suis pas ? Elle serra les poings, elle semblait au bord des larmes, même si elle le nierait forcément. Elle devait certainement me haire, même plus encore. Elle tourna la tête vers le mur d’en face, pour ne même plus avoir à me voir. Toute cette conversation avait été trop loin. Comment aider quelqu’un qui nous hait ? Du moins c’est ce que je pense qu’elle ressent pour moi… Ce qui sauva la situation fut ce que nous deux attendions le moins. Le vendeur poussa la porte en expirant un soupir de soulagement. Certainement de voir que la neko ne m’avait pas déchiqueté en petits morceaux, et également de voir que je ne m’était pas enfuit avec mon ‘argent’.

    « Et bien et bien ! Voila ce que vous m’avez demandé. Vous avez eu le temps de faire connaissance ? »

    Le vendeur regarda avec méprit la neko comme pour lui faire comprendre qu’elle avait intérêt à faire correctement ce qu’il lui avait dit pour les entretiens. Je pris le dossier assez pesant dans les mains puis l’ouvrit pour explorer son contenue. " Attrapé par des chasseurs d’hybrides en bordure de forêt quand elle était jeune. " Je ne lisais que par pure information, histoire d’en savoir un peut plus sur cette belle neko, non pas dans le but d’en faire mon esclave. " Vendu à l’animalerie pour 500 000 ¥ (~5000 €), trop jeune pour être mise sur le marché noir. " Rien que ça… Au moins je pourrais me faire une estimation de son prix actuelle. " Hybride : Neko, Sexe : féminin, Age : 12 ans, Nom : inconnu. " Ma pauvre, depuis combiens de temps traine-tu ici… Je posa le dossier après avoir feuilleté les autres pages concernant ses anciennes adoptions plutôt catastrophiques.

    « Elle semble avoir eu un passé difficile. »

    Le vendeur acquiesça le sourire aux lèvres et mit sa main sur une épaule de la neko.

    « Mais elle s’est endurcit, elle a sut faire face aux problèmes et est devenu une belle neko de prestige ! »

    Je ne sais pas pourquoi mais j’eu une petite once d’énervement quand il posa sa main sur son épaule, s’était une sensation bien étrange que je ne connaissait pas. Quoi qu’il en soit, sa main vola rapidement car la neko donna un coup d’épaule pour le repousser. Le vendeur ria nerveusement. Bien, il était temps d’agir, j’en avais marre de constater l’état déplorable de certaines choses, et il commençait à se faire tard de toute manière.

    « Pourrais-je discuter cinq minutes avec cette charmante neko je vous prie ? »

    Le vendeur fut étonné et sembla quelque peut récitant à cette idée, il me demanda si j’était bien sur de vouloir ceci, comme quoi il valait mieux qu’il reste présent pour des questions de sécurités et de démarches. La neko soupira, elle m’a prit de court, ca aurait du être mon soupire.

    « Excusez moi mais cela fait trente minutes que vous nous avez laissé seul pour chercher des papiers alors je ne voie pas pourquoi cinq minutes de plus vous tuerait ? »

    Pour du commerce, il faut savoir se faire respecter et écouter. Le vendeur partit derrière la porte en ronchonnant, mais il n’avait rien à dire s’il voulait avoir son beau cheque. Je m’approcha de la neko toujours assise discrète depuis tout à l’heure. Je posa ma main sur son épaule pour effectuer une sorte de caresse comme pour essuyer là ou le vendeur l’avait touché, puis tout en laissant ma main sur son épaule, elle leva les yeux vers moi méchamment mais sans enlever ma main.

    « Qu’est-ce que tu veux encore ? Tu ne m’a pas assez blessé et rabaissé tout à l’heure ? »

    Je n’ai même pas véritablement écouté ce qu’elle dit, la coupant presque dans ses paroles.

    « Ecoute s’il te plais. Tu veux sortir pas vrai ? Tu veux ta liberté ? »

    Elle me regarda avec de grands yeux. Je ne sais pas si elle se rendait compte de l’expression de son visage, mais le mot liberté sembla l’interpeller. Ce petit visage surprit disparut aussi rapidement qu’il apparut pour revenir à cet éternel visage moqueur et rebelle.

    « Qu’est-ce qu’il te fait croire que je deviendrais ta neko ? Pff… Rêve toujours. »

    Je regarda la porte voir si elle était bien fermée, puis en regardant la neko, je lui expliqua en baissant un peu le ton de ma voix.

    « Je ne te propose pas de devenir ma neko, je te demande si tu veux être libre et sortir d’ici. »

    Elle me regarda, elle semblait pensive, et tout autant étonné, perturbé par une telle question.

    « Je t’achète, puis à la sortie, chacun prendra sa route, tu sera libre d’aller ou tu le désire, sa te convient ? »

    Elle semblait perdue, je lui offrait la clef de sa cage, aussi soudainement et simplement que cela. Elle sembla réfléchir regardant autour d’elle puis elle me regarda comme si s’était à moi de lui donner sa réponse. Elle hocha doucement la tête, un peut hésitante tout en me regardant, mais pour l’aidé il fallait y rajouter un petit quelque chose, qui donnerait du piquant.

    « Très bien, mais je t’offre la liberté à une condition ! Mais rien de bien m’échant rassure toi. »

    Elle pouffa en déviant le regard à l’opposé de moi, cela me fit rire vue ce que j’avais en tête, certainement loin de ce qu’elle devait s’imaginer. A ce moment là le vendeur rentra, j’enleva ma main de l’épaule de la neko et regarda le vendeur.

    « Vous avez put converser à votre guise ?
    »

    Je regarda la neko un petit sourire aux lèvres puis je m’approcha d’elle, mes lèvres jusqu’à son oreille pour lui dire la condition en privé.

    « Tu sera libre en échange d’un baisé. »

    Je me redressa, elle était devenu toute rouge et dévia son regard du mien. De toute façon il était trop tard pour elle pour faire demi-tours.

    « Et bien je la prend ! C’est d’accord, que diriez-vous de 5 000 000 de Yens ?! (~50 000 €) »
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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Icon_minitimeMer 24 Oct - 20:13

    Je ne sus pas vraiment quoi faire sur le moment. J’arrêtais de dire quoique ce soit regardant l’humain avec des grands yeux. C’était bien le premier qui avait osé me dire quoique ce soit… m’engueuler. Franchement il venait de me mettre une sacrée claque et je n’avais vraiment pas l’habitude de ce genre de chose. C’était souvent moi qui hurlais… et pas l’inverse. Je venais à nouveau de me prendre un bon coup de pied dans mon égo… à la fin de la journée si cela continuait j’allais finir en train de rompez par terre. Je retirais mon bras violemment de sa main qui me tenait toujours et le mordait au passage, pour bien lui faire comprendre que je n’étais pas sa chose et je ne lui obéissais pas par obligation, tout simplement parce que je n’avais plus rien à ajouter… enfin c’est ce que j’essayais de me persuader en tout cas. Je soupirais croisant mes bras sur la table et posant ma tête entre. Je fixais mon regard sur le contenu de la table pleine de papiers devant moi… Ce que c’était barbant…

    « Excuse moi, mais vue ton caractère de chien tu peux t’en prendre qu’à toi-même, les autres hybrides elles, n’ont pas l’air si triste et seule que toi bizarrement !! Ta l’air d’être partit dans un sacré délire à force de respirer le même air dans ta petite cage pourrit mademoiselle la neko de luxe ! »

    Abruti… Je dus serrer mes poings d’une telle force que je sentais mes ongles pénétrer dans ma peau petit à petit. J’avais beau avoir mal tans pis… la douleur qu’il venait de m’infliger était beaucoup plus douloureuse que ça. J’avais presque les larmes aux yeux, mais je prenais vite le dessus sur moi en me mordant la langue. Il était impensable que je pleure devant cet abruti… surtout pas pour lui montrer qu’il avait raison. Oui j’avais toujours dis tout ce que je pensais même si je blessais les autres. Et alors ? Je n’en avais rien à faire… et c’était peut-être ça l’erreur que je commettais. Je tournais la tête en direction d’un mur, là où j’avais le moins de probabilité de rencontrer le regard de l’humain. Il fallait que je me calme et surtout que j’oublie qu’il était là. Peut-être qu’à la fin de cette discussion, il prendrait une autre jolie petite hybride partirait avec et je finirais ma soirée dans ma cage comme les dernières sept années de ma vie. Cela ne me convenait certes pas mais au moins je n’avais pas à subir un changement brusque de situation et cela m’allait très bien. J’entendis la porte grincer et le vendeur entra alors poussant un soupire de soulagement, certainement heureux de voir que je m’étais comporter comme lors de ces exercices stupides qui m’apprenaient sois disant à devenir une bonne hybride.

    « Et bien et bien ! Voila ce que vous m’avez demandé. Vous avez eu le temps de faire connaissance ? »

    Je ne répondis même pas. Et je savais bien qu’il ne s’adressait pas à moi. Mon avis lui importait peu. Tout ce qu’il attendait c'était d’avoir ces jolies billets bleus en main. (Référence aux gros billets japonais) Je sentis son regard se poser sur moi, assez pesant sois disant passant. Je savais bien que si ce rendez vous ne marcherait pas j’allais encore devoir me passer de diner. Il était moins clément avec moi ces temps ci. Il avait commencé à comprendre que je ne faisais aucun effort pour être adoptée alors il me punissait. Quel humain stupide… Il tendit un énorme dossier à mon peut-être futur maître, certainement mon dossier personnel. Savoir comment j’avais atterris ici, et d’autres conneries comme qui avait bien pu vouloir de moi durant toutes les années où j’avais moisi ici. Personnellement je ne les comptais même plus. Et pour mon histoire… il fallait mieux encore que je ne m’en rappelle pas. J’étais là depuis un moment déjà et dehors personne ne m’avait plains. Mon père ne se souciait apparemment pas de moi et ma famille d’accueil encore moins. Tans pis… Je n’avais besoin de personne.

    « Elle semble avoir eu un passé difficile. »

    Et bah tiens… de la pitié ? Il ne me manquait vraiment plus que ça. Et qu’est-ce qu’il pouvait en savoir. Ces abrutis d’humains savaient simplement que j’avais été capturée par des chasseurs en bord de forêt mais tout le reste de ma vie, l’abandon de mon père, ma famille d’accueil et toute cette connerie de passé personne ne le savait. Alors pourquoi me plaignait-il pour la chose la plus insignifiante de toute mon histoire ? C’était stupide…

    J’eu juste le temps de sentir la main du vendeur se poser sur mon épaule pour appuyer les propos qu’il allait baratiner par la suite.

    « Mais elle s’est endurcit, elle a sut faire face aux problèmes et est devenu une belle neko de prestige ! »

    Alors lui c’était encore pire. Un con d'abruti… pas un simple abruti mais un abruti totalement fini. Il pourrait dire n’importe quoi pour faire vendre sa marchandise. Il n’avait que ça à la tête et le reste lui paraissait bien terne. Je grognais un moment, donnant un énorme coup d’épaule pour faire valdinguer la main de l’humain. Je détestais qu’on me touche… c’était répugnant.

    « Pourrais-je discuter cinq minutes avec cette charmante neko je vous prie ? »

    Comme s’il n’avait pas encore eu assez de temps pour me dire ce qu’il pensait de moi… Je pense qu’il n’y ai plus grand-chose à dire. J’étais presque sûre que ce gros balourd de vendeur ne le laisserait pas rester seul à nouveau avec moi. Donc dans… disons dix minutes je vais tranquillement retourner à ma cage et la vie reprendra le cours du temps tout aussi stupide et inutile que d'habitude. Je gardais mon regard fixé sur le vendeur qui tirait un tronche horrible en essayant de trouver une excuse pour ne pas avoir à quitter la pièce. Il sortit tous ce qu’il avait sous la manche de démarche et de sécurité qui l’obligeait à rester dans la même pièce que sa sois disant protégée, moi… N’importe quoi. Je soupirais de plus belle. Je n’avais pas besoin d’ange gardien et surtout pas de cet abruti.

    « Excusez moi mais cela fait trente minutes que vous nous avez laissé seul pour chercher des papiers alors je ne voie pas pourquoi cinq minutes de plus vous tuerait ? »

    Pour le coup il n’avait pas tord… mais je n’aurais pas apprécié dans le ton où il l’a dit. Je sentis le vendeur hésité un moment… non gros con ne dit pas oui. Dis non ! Et merde… Il commença à quitter la pièce en ronchonnant. La porte se ferma dans son grincement habituel et je sentis les pas de l’autre humain venir vers moi. Super… Il posa sa main au même endroit que le vendeur l’avait fait à l’instant mais continua son attouchement par une caresse, douce et rassurante. C’était chaud et doux… mais il faudrait m’arracher la langue pour que j’ose le dire. Je le regardais dans les yeux avec mon regard méchant au naturel.

    « Qu’est-ce que tu veux encore ? Tu ne m’a pas assez blessé et rabaissé tout à l’heure ? »

    Mais il semblait ne pas m’écouter… ne prêter aucune attention à ce que je disais.

    « Ecoute s’il te plais. Tu veux sortir pas vrai ? Tu veux ta liberté ? »

    Hein ? Mais de quoi il cause ? Liberté ? Ce mot avait-il encore un sens dans ce monde ? C’était presque impensable. Je restais un moment à réfléchir à ce qu’il me disait. La liberté… oui mais à quel prix. Je ne savais même plus ce que je devais penser avec tous ça. Je l’avais la liberté avant… Mais je n’étais pas heureuse pour autant et maintenant que l’on m’en privait … mon état n’avait pas changé. Alors pourquoi je devrais être si heureuse pour un simple mot qui ne voulait rien dire.

    « Qu’est-ce qu’il te fait croire que je deviendrais ta neko ? Pff… Rêve toujours. »

    Il sembla regarder la porte et se pencha vers moi pour me parler dans un ton un peu plus bas. Comme pour me dire quelque chose que le vendeur ne pouvait pas entendre.

    « Je ne te propose pas de devenir ma neko, je te demande si tu veux être libre et sortir d’ici. »

    Mais de quoi il parle ? Cela n’avait pas de sens. Pour sortir d’ici il fallait impérativement que je devienne sienne et donc que je sois son esclave éternelle. Et pour dire la vérité cela ne m’enchantait pas vraiment.

    « Je t’achète, puis à la sortie, chacun prendra sa route, tu sera libre d’aller ou tu le désire, sa te convient ? »

    Alors là … Je ne savais vraiment plus quoi penser... C’était presque idiot ce qu’il disait mais… s’il disait la vérité ? … Ce serait génial. Aller là où je veux sans aucune restrictions ni même aucunes règles. Pas de vendeur pas d’humains dégoutants et surtout je n’aurais pas à suivre les lois données par quelqu’un. Je pourrais être à nouveau libre… Le mot qui pourtant ne me faisait aucun effet tout à l’heure semblait s’être enduit de chocolat… Je salivais déjà à l’avance rien qu’en y pensant… J’allais croquer la liberté à pleines dents. Je regardais autour de moi comme pour me rendre compte que je ne rêvais pas. Je posais mon regard sur l’humain un instant et hochais la tête en approbation, ma tête déjà pleine de pensées pour cette liberté que j’allais bientôt avoir.

    « Très bien, mais je t’offre la liberté à une condition ! Mais rien de bien méchant, rassure toi. »

    Ah bah tiens… Je pouffais en entendant la phrase qu’il venait de dire. Bien entendu que le bout de fromage devait avoir du poison. Rien ne pouvait être si alléchant sans qu’il n’y est quelque chose de pourri au bout. Le vendeur rentra à ce moment là et je n’eus pas le choix pour lui donner ma réponse. Je restais muette et sentit sa main se retirer de mon épaule.

    « Vous avez pu converser à votre guise ? »

    Converser… tu parles. Je le vis se rapprocher de moi et me dire quelque chose à l’oreille.

    « Tu seras libre en échange d’un baisé. »

    Hein ??! Qu’est-ce que c’était que cette condition stupide. Je deviens rouge sans même m’en apercevoir. Un baiser ? Rien que ça… attend non… c’est vrai… rien que ça ? La liberté était sur la paume de ma main pour un simple petit baiser ? Je n’avais qu’à poser ses lèvres sur les miennes et je pourrais vivre ma vie dehors comme bon me semble… Après tout ce n’était pas grand-chose en comparaison de ce que j’allais avoir.

    « Et bien je la prend ! C’est d’accord, que diriez-vous de 5 000 000 de Yens ?! (~50 000 €) »

    Je restais un moment dans les vapes à penser à ce qui allait bientôt se passer. Mais je restais tout de même concentrer sur la conversation qu’il se passait en ce moment même. J’avais du mal à m’imaginer la scène et sa phrase passa en boucle dans ma tête. Le vendeur, lui, paraissait aux anges. Jamais aucun de mes prétendants ne lui avait fait une proposition aussi alléchante. Mais ce n’était pas assez pour lui. Il sembla réfléchir un moment, même si son visage d’avant montrait que le prix que l’acheteur lui avait donné était déjà dans les critères qu’il s’était imaginé. Il marmonnait quelques chiffres dans sa tête avant de dire plus fort une phrase que l’on réussi enfin à comprendre.

    « Je vous la laisse pour 6 000 000 de Yens. (~60 000 €) Et en cadeau je vous offre une laisse, un magnifique collier en diamant et les habits magnifiques dans le même genre que ceux que la demoiselle porte en ce moment. Je lui ai fais une garde robe en habits et sous-vêtements à en couper le souffle à un jeune homme comme vous. »

    Il offrir un clin d’œil qui voulait tous dire à l’humain et je ne pus que rougir en réfléchissant à ce qu’il venait de dire. J’avais oublier que cet humain était un pervers de première et pour vendre une belle marchandise on la couvrait d’or et de bijou bien entendu. Quand il voulait parler de sous-vêtements à en couper le souffle il voulait bien entendu parler des sous-vêtements un peu osé qu’il avait essayé de me faire porter sans aucun succès. J’avais ma dignité. Mais cela ne changeait en rien que j’avais pour objet personnel des corsets, des porte jarretelles, des sous-vêtements de marques et des habits qui coutait presque aussi cher qu’un ordinateur de luxe. Il m’avait toujours trop gâtée… mais je n’avais pas grand-chose à faire de tous ça. Je vis l’humain aux cheveux noirs réfléchir un instant. Le vendeur était déjà complètement sûre d’avoir réussi à le mettre dans sa poche mais… Malheureusement pas.

    « Puisque vous le prenez comme ça. »

    Il repoussa le dossier sur la table et sembla faire demi-tour pour prendre la porte et prendre congé. N’importe qui se serait douter qu’il bernait mais… pas le vendeur. À vrai dire mon "futur maître" était plutôt un bon acteur. Le vendeur ouvrit la bouche d’une force qu’on aurait presque penser que sa mâchoire allait s’éclater contre le sol. Il devança le pas à son acheteur et se mit en face de la porte pour l’empecher de sortir, une énorme goutte version manga derrière la tête. Il semblait complétement paniqué et céda tout de suite.

    « Non, non. Je rigole bien entendu. 5 000 000 de Yens ?! C’est génial, magnifique. Et pour vous montrer ma bonne fois je vous offre tous ce que je viens de vous dire. Je comptais le faire bien entendu… c’était une petite blague rien de plus. »

    Il rigola nerveuse et j’eu du mal à m’empêcher de rire. C’était presque grotesque. Mais l’humain venait de gagner plein de petit objets bonus qu’il aurait du payer normalement. Il laissa apparaitre un énorme sourire à sa victoire.

    Les deux humains partirent donc en direction de la caisse pour terminer la vente et parler de papier et d’autres choses totalement stupide et inutile. Cela ne m’intéressait pas. Je les laissais donc partir de leur côté alors que je retournais vers ma cage. J’avais vraiment du mal à comprendre ce qu’il allait se passer. J’allais bientôt être libre de toute contrainte… C’était vraiment magnifique. Pour la première fois de ma vie, je laissais un magnifique sourire éclairer mon visage. J’étais heureuse sans vraiment savoir pourquoi à vrai dire. On verrait bien quand je serrais à l’extérieur.

    J’entendis le vendeur m’appeler à l’autre bout de la pièce, alors que l’humain signait ce qui devait être le chèque pour me payer.

    « Je suis vraiment ravi de faire affaire avec vous. Vous verrez vous ne serez pas déçu »

    Le vendeur se tourna vers moi arborant son chèque comme s’il venait de gagner une coupe du monde en or massif. Il passa sa main dans mes cheveux me caressant avec une férocité un peu maladroite. Je ne pus que grogner de plus belle arrachant sa main immédiatement, ce qui ne lui déplut même pas.

    « Après tout ce temps, on aura enfin fini par réussir à te caser quelque part. »

    Mon "maître" et moi-même ne répondîmes rien à cette remarque. Même si un très vilain mot pendait au bout de ma langue. Il me passa une valise remplie certainement des vêtements qu’il avait promis à l’humain et passa la laisse aux couleurs rubis qui allait avec mes yeux et le collier en diamants de même couleur. Mon "maître" me mit le collier autour de cou avant de me demander d’aller me changer avec des vêtements un peu plus "présentable". Le vendeur me passa donc une robe rouge très fine [x] et des chaussures noires à talons. J’allais donc me changer rapidement vers ma cage et revenait vers eux pour que mon "maître" m’attache ma laisse.

    Avant de sortir de l’animalerie le vendeur vint à nouveau vers nous, ayant pris soin de bien ranger son chèque en sécurité. Il se planta devant mon sois disant nouveau maître avec des documents vierges en mains.

    « Navré d’empiéter encore sur votre temps mais, je viens de me rendre compte que votre hybride n’a pas de prénom… Le dossier est donc incomplet. »

    Un prénom ? Tiens… c’est vrai. Personne ne m’avait jamais vraiment donné un prénom. Sauf ma famille d’accueil qui m’avait appelé… c’était quoi déjà… Kinochi je pense. Un truc du genre. Mais je n’avais jamais répondu à ce prénom. J’étais donc restée sans prénom pendant 19 ans. Et cela ne m’avait pas vraiment manqué. L’homme aux cheveux noirs réfléchit un instant et son regard se posa sur le bocal de bonbons qui se trouvait sur le contoire. On pouvait y lire en grosse lettre noires ; Sweets.

    « Sweety. C’est très bien Sweety. »

    Sweety ? Je n’avais vraiment rien d’une sucrerie mais si cela lui faisait plaisir… de toute manière en sortant de la salle il me lâcherait et mon prénom ne me servirait plus à rien. Le vendeur remplit donc les papiers avec mon nouveau prénom et donna une copie à mon maître, un énorme sourire aux lèvres.

    « Au plaisir de vous revoir. »

    Comme si on ne devinait pas tout de suite à ce qu’il pensait. S’il voulait qu’on revienne le voir c’était pour lui laisser à nouveau de l’argent… Il était si prévisible. Mon maître afficha un sourire cordial mais surtout très poli et sortit de l’animalerie, ma laisse en main. Je le suivis donc, sans vraiment savoir où j’allais.

    Quelques minutes après, on se trouvait dans une rue déserte sous la pluie. Certes la robe que je portais était très jolie mais pas vraiment pratique avec le temps qu’il faisait. J’étais déjà trempée alors que cela ne faisait même pas dix minutes que j’étais sortit de mon ancienne maison, si on pouvait dire. Je regardais l’humain me retirer la laisse et le collier, les gardant dans la main. Il me dévisagea un moment et après quelques minutes il retira sa veste pour la poser sur mon épaule, afin que je n’attrape pas froid. Ce geste me surprit beaucoup de sa part… mais me toucha aussi. Je savais très bien ce qu’il attendait maintenant… Il attendait son dut pour que je puisse accomplir la promesse que je lui avais faire… Une promesse que je n’avais pas vraiment faite vu que je n’avais pas accepter ce côté du contrat… Mais je n’avais pas le choix donc…
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Yoichi Kizumi

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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Icon_minitimeMer 7 Aoû - 1:41


    « Et bien je la prend ! C’est d’accord, que diriez-vous de 5 000 000 de Yens ?! (~50 000 €) »

    Il était claire que le prix que je venais de donner était  surement bien au dessus des attentes du vendeur étant donné l'éclaircissement de son visage en entendant ma phrase. La petite neko semblait pour l'instant dans un autre monde, à rêver de sa liberté, jusqu'à ce que le vendeur ouvre la bouche pour sortir son discourt de négociant raté.

    « Je vous la laisse pour 6 000 000 de Yens. (~60 000 €) Et en cadeau je vous offre une laisse, un magnifique collier en diamant et les habits magnifiques dans le même genre que ceux que la demoiselle porte en ce moment. Je lui ai fais une garde robe en habits et sous-vêtements à en couper le souffle à un jeune homme comme vous. »

    Il me fit un clin d'œil totalement immonde. Peut-être dans une autre vie avec d'autre circonstance, son petit discourt m'aurait beaucoup plus, mais je ne suis pas comme ça. Je regarda la petite neko un instant, elle rougit en regardant la table, au moins, elle n'est pas frigide et a de l'imagination, bien qu'à mon avis elle dut maudire les vilains humains d'être aussi pervers. Bon. Son charabia de marchant obsédé m'avait peut-être laissé de marbre mais il était hors de question de débourser le moindre centime fictif de plus de ce que j'avais déclaré précédemment. Il en allait de mon honneur et de ma fierté, jamais je ne me ferais avoir, c'est moi qui entube les autre !

    « Puisque vous le prenez comme ça. »

    Un peu de cinéma pour compléter le tout et le tours sera joué. Je jeta le dossier de la neko sur la table comme pour m'en débarrasser et je commença à faire demi-tours afin de sortir de la pièce. En combien de temps le vendeur allait-il réagir ? Une demi-seconde bien évidement, il m'emboita le pas jusqu'à se mettre en face de moi pour faire barrage, les goutes de sueur coulant de ses tempes de peur de voir l'argent s'envoler avec moi.

    « Non, non. Je rigole bien entendu. 5 000 000 de Yens ?! C’est génial, magnifique. Et pour vous montrer ma bonne fois je vous offre tous ce que je viens de vous dire. Je comptais le faire bien entendu… c’était une petite blague rien de plus. »

    Il rigola très nerveusement, mais ce n'était pas ce qui m'intéressait le plus. Je me retourna pour regarder la petite neko. Elle rit de bon cœur tellement le vendeur était ridicule devant ma mise en scène pourtant pas discrète. Je la regardait avec un grand sourire. D'abord pour symboliser ma petite victoire, mais surtout car j'étais vraiment très content d'avoir fait rire la neko, qui arborait à son tours un radieux sourire sur son visage à croquer. Hélasse le plaisir fut court bien qu'intense. Le vendeur m'invita à le suivre afin de régler quelque papier.

    « Il y a une garantie sur l'achat ? Comment cela ce passe t'il ? C'est la première fois. »

    Il fallait bien évidement que je fasse attention, j'allais après tout faire un joli chèque en bois... Ce n'est pas que j'ai l'habitude car c'est quelque chose que je fais que très rarement, mais on ne sais jamais. Si je le fais c'est pour cette belle petite neko qui le mérite.

    « Ne vous en faites pas, la démarche est très simple, seulement deux petits papiers à remplir et elle sera à vous. Voyez, sur la première page, là et là, vos information personnelles, nom, prénom, adresse exceptera. Sur l'autre feuille, un récapitulatif de la vente, de la neko et de la garantie au cas ou vous n'êtes pas satisfait. Je précise que vous ne toucherez que 60% de la somme de vente au cas ou il y a un retour. Par contre il me faudra une pièce d'identité pour le chèque bien évidement. »

    Hmm... Bon, c'est partit ! Remplir des formulaires avec un nom et une adresse fictifs rend les papiers administratifs beaucoup attrayant je dois l'avouer. Je sortis une des fausses cartes d'identités après avoir remplis le chèque pour qu'il confirme le tout. Je relus vite fait les informations sur récapitulatif, puis, après avoir signé le tout il appela la neko pour qu'elle vienne.

    « Je suis vraiment ravi de faire affaire avec vous. Vous verrez vous ne serez pas déçu. »

    « Je n'en doute pas une seule seconde. »

    Je regarda la petite neko qui venait d'arriver tout en regardant le vendeur agiter dans les air son bout de chèque. Je ne put m'empêcher de sourire discrètement en pensant au jour ou il s'apercevra de la supercherie. Le vendeur caressa la tête de la neko avec la même violence, vite fait, comme on caresse la tête d'un gamin pour qu'il nous foute la paix, bien que le contexte n'y soit pas. Elle le repoussa bien évidement.

    « Après tout ce temps, on aura enfin fini par réussir à te caser quelque part. »

    Je pris une grande inspiration m'apprêtant à soupirer tellement il était écœurant, mais je retiens mon souffle pour regarder toutes les autres pauvres neko qui dormaient déjà depuis un bon moment vue l'heure qu'il était. Le temps que je retourne la tête, il était partit chercher une petite valise qui semblait bien pleine. Il la donna à la neko, s'était certainement sa garde robe. Il me tendit un collier et une laisse. Je me pencha vers elle en présentant le collier.

    « Je te le met ? Attention à tes cheveux. »

    Je passa ma main le long de son cou afin de dégager ses doux cheveux  le temps de passer le collier autour de son cou. Ce collier avait beau être luxueux, il ne lui allait pas du tout, enfin, selon mes goûts bien sur. En me redressant je posa les yeux sur son décolleté, sans... faire attention ?. Puis je regarda le vendeur.

    « Voila. N'avez vous pas quelque chose de plus présentable à lui donner pour sortir ? »

    Il acquiesça et alla rapidement chercher de quoi habiller un peu plus la neko. Celle-ci partit pour revenir dans une sublime robe rouge très fine mais très élégante. Bien que cette neko soit jeune, elle fit très femme dans ce vêtement, mais derrière cette beauté se trouvait toujours son adorable visage qui la rendait mignonne. Après lui avoir attaché la laisse, le l'admirais de haut en bas jusqu'à ce que le vendeur m'interrompe.

    « Navré d’empiéter encore sur votre temps mais, je viens de me rendre compte que votre hybride n’a pas de prénom… Le dossier est donc incomplet. »

    Je regarda le document puis je réfléchis un instant, le regard dans le vide, jusqu'à ce que je m'aperçoive que je regardait le pot de bonbon juste en face de moi sur le comptoir. "Sweets". Une idée germa dans ma tête. Un bonbon d'une belle apparence donnant envie de le manger, mais révélant une certaine acidité en premier lieux pour ensuite laisser place à une douceur enivrante après avoir percé la première couche. Cette phrase correspondait tout à fait à cette petite neko, mais il fallait que j'y ajoute ma touche perso.

    « Sweety. C’est très bien Sweety. »

    Après avoir remplis le papier et serré avec dégout la main du vendeur tout en souriant, je fis face à la porte d'entrer, la laisse de "ma neko en main", me dirigeant lentement vers l'extérieur. Après avoir passé la porte, j'avança un peu dans la rue afin de s'éloigner un peu de l'animalerie. Je regarda le ciel, il pleuvait des trombes d'eau froide. Le ciel était bien noir, seul les lampadaire émettait de la lumière dans la rue. Je m'arrêta pour me retourner en face de la neko afin de lui retirer cette laisse et ce collier vraiment stupide. De toute manière elle n'allait plus en avoir besoin, quand à moi, je pourrais le revendre à très bon prix. Je la dévisagea un instant, elle était déjà toute trempé dans sa belle robe... Je retira ma verse pour la lui mettre autour des épaules. Bien que ma veste soit aussi un peu humide, au moins, elle n'attrapera pas froid. Je me demandais maintenant si j'avais fait une bonne action ou non. Serait-elle reconnaissante ? Bien qu'elle me haïsse ?

    « N'attrape pas froid. Une fragile neko comme toi qui n'a pas pris l'air depuis bien longtemps tomberait vite malade. »

    J'eu bien du mal à lui donner ma veste, à laquelle je tiens beaucoup, mais je n'allais tout de même pas la laisser comme ça. Je me permis de lui caresser la tête. Il est vrai que son pelage est vraiment doux, bien qu'il soit fort humide. Je fus surpris un instant en sentant sa chaleur à travers ses cheveux moitié poils près de ses oreilles. Il est vrai que c'est une humaine moitié chatte, son plage est un peu imperméable.

    « T'en fait pas pour moi va, je saurais me débrouille. »

    Je me disais bien que cela faisait un moment qu'elle était silencieuse et qu'il manquait quelque chose... Enfin bon, on ne se refait pas en quelque heures. Elle croisa les bras en déviant le regard.

    « Je suppose que tu attend ton dut pour m'avoir libérée ? Alors fait ça rapidement que je puisse partir. »

    Je souris un instant, peu importe la manière dont elle parle, elle était mignonne à faire la méchante neko sur le coup. Elle me regarda à nouveau en tendant le cou vers moi timidement comme pour recevoir un bisou. Je m'approcha doucement afin de prendre mon temps mais elle se précipita férocement pour me faire un petit bisous sur le coin de la lèvre. Je fus surpris, encore un peu et on aurait dit un coup de boule tellement s'était violant.

    « Voila maintenant adieu ! »

    « Hepèpèp !!»

    Je lui attrapa le bras alors qu'elle faisait demi-tours comme si elle venait de se débarrasser de ce qu'elle avait à faire. Bien évidement que cela n'avait pas été fait correctement, et elle le savait bien pour avoir envie de se sauver. Je la fit se retourner tout en croisant mes bras.

    « Tu as sérieusement cru que tu allait t'en sortir avec... ça ? »

    Elle hocha la tête en souriant faisant la toute mignonne, comme si j'allais la croire et céder. Je secoua la tête négativement.

    « On recommence, et comme il faut cette fois-ci ! Aller, sinon je te ramène. »

    « Raaaa, tu me soule, c'est quoi comme il faut pour toi. »

    Elle gronda en shootant le sol de son pied pour faire voler un peu d'eau du sol telle une gamine à qui on aurait refusé un caprice. Je souris amusé.

    « Donne moi tes mains et laisse moi faire, et surtout, tais-toi ! »

    Elle grogna et tendit ses mains vers moi tout en soupirant, certainement pour signifier que tout ceci était trop lent à son gout. Je pris ses mains puis je la rapprocha de moi en m'abaissant un peu le corps. Elle regardait ailleurs pour ne pas avoir à faire face à mon regard. Je ne voyais pas beaucoup de chose dans le noir, éclairé par les lampadaire d'en face, mais j'étais sur qu'elle rougissait discrètement.

    « Ton premier baisé petite neko ? »

    « Dépêche toi !!! »

    Elle m'écrasa le pied avec le sien, je grimaça mais rien de grave. Au moins, maintenant, j'avais son attention, elle me regardait, et il semble que j'avais mis dans le mille pour son premier baisé. Il fallait donc qu'il soit mémorable ! Je me rapprocha d'elle jusqu'à sentir son souffle sur mon visage. Je tenais toujours ses mains, depuis tout à l'heure, créant une petite chaleur dans le creux de nos mains. Le silence régnait dans la rue, seule le bruit de la pluie se faisait entendre. Elle ferma les yeux fermement, c'est le bon moment. Je déposa mes lèvres sur les siennes lentement. Un petit baisé assez humide à cause de la pluie. Il dura quelque seconde, elle n'osa certainement pas le rompre, ne sachant pas comment réagir. Puis je retira mes lèvres tout aussi délicatement, ne la lâchant pas du regard une fois qu'elle ouvrit les yeux, surement toute rouge.

    « Et bien voila, s'était pas la mort. »

    Je ris pour me moquer d'elle bien que j'eus apprécier fortement ce contacte. Elle repris le contrôle de ses mains et leva la tête comme pour bouder. J'espère au moins qu'elle a apprécié elle aussi, même secrètement.

    « Ca c'est toi qui le dis ! J'espère que tu n'as pas eu d'idées dégoutantes, cela me donne envie de vomir rien que d'y penser. »

    « Mais oui mais oui... Bon et bien tu es libre, bonne chance pour la suite. »

    « C'est pas trop tôt, aller, en espérant ne jamais te revoir ~ »

    Elle commença à se retourner pour marcher dans la direction opposé à moi. En un instant, tout était devenu flou dans mon esprit. Quel était ce sentiment, n'allait-on vraiment jamais se revoir ? Après tout ce qui s'était passé ce soir ? Je repensa au moment ou je l'avais vue pour la première fois dans sa cage, puis quand on était dans la salle tout les deux, puis quand elle m'était tombé dessus. Je repensait également à cette complicité fragile qui était née à l'encontre du vendeur. Tout ceci allait-il se terminer ici et maintenant ? Sous la pluie ? Cet instant semblait se dérouler tellement rapidement comparé à l'instant d'avant. Je la regardait sans agir, planté sous la pluie en serrant le poing. Après tout, c'est une neko de luxe, elle n'est certainement pas faite pour moi, je ne sais même pas comment on s'en occupe, comment on doit la traiter. De plus j'ai déjà du mal à subsister à mes propres besoins alors avec une personne en plus ? Et puis c'est une femme avant tout. Elle n'est pas faite pour un moins que rien comme moi, un menteur et un voleur... Je lâcha un soupire en la regardant me tourner le dos, c'est là que je l'entendit alors qu'elle se mit à marcher.

    « Merci... »

    S'était timide, doux et sincère. Presque inaudible, mais ce mot retentit à mes oreilles aussi fort que le son d'une cloche d'église. Je m'avança d'un pas et je lui attrapa l'épaule pour la retourner violement mais avec une certaine douceur. Un autre pas, je la pris contre moi, passant un bras autour d'elle, l'autre tenant sa tête. Je la pencha légèrement en arrière pour la déséquilibrer et je plongea mes lèvres contre les siennes l'embrassant délicatement, laissant glisser ma langue dans sa bouche afin de trouver la sienne, inerte mais terriblement douce. Je l'embrassa avec une légère fougue que je n'avais jamais ressentit auparavant, m'amenant des sensations puissante. C'est quelques secondes avant la fin que je sentit sa langue réagir timidement à mes caresses. J'en avais déjà trop fait, et elle ne me le pardonnerais certainement pas. Il était temps de fuir comme à mon habitude. Je décolla mes lèvres des siennes, rouvrant les yeux pour la regarder. Elle était quelque peu essoufflé, tellement cela l'avait surprise. Je la regardait tendrement. Si au moins je ne la reverrait plus jamais, je resterais gravé à tout jamais dans sa mémoire par ce moment.

    Je vis qu'elle inspira de l'air, certainement pour parler, m'insulter et profaner des méchanceté à mon encontre en hurlant mais je ne lui laissa pas le temps. Je la lâcha brusquement et fis demi-tours commençant directement à marcher sans demander mon reste.

    « Adieu... Sweety. »
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Sweety

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MessageSujet: Re: La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi]   La certitude n'est pas une bonne chose. [Pv Yoichi] Icon_minitimeLun 19 Aoû - 3:12


    Je gardais un moment les bras sur les épaules de sa veste sans savoir quoi répondre... ni si j'allais vraiment le faire. Une neko bien éduquée aurait du remercier son maître pour cet acte bienveillant... mais après tous je n'étais ni bien éduquée et de plus ce n'était pas réellement mon maître. Je finis par regarder le sol un peu perdue dans tous ça. Je detestais vraiment me remettre en question sur ce qui était bien ou mal à faire.

    Et puis sa veste était toute mouillée... donc inutile, pfeu... Fallait bien que je trouve une excuse pour ne pas le remercier et ne pas trouver son geste attendrissant...

    « N'attrape pas froid. Une fragile neko comme toi qui n'a pas pris l'air depuis bien longtemps tomberait vite malade. »

    Je pouffais à cette phrase, mais dans mon coin sans qu'il le remarque. Après tous il n'était peut-être pas un de ses gros salopards d'humain qui ne faisait que les choses par intérêts. Cela lui aurait arracher la bouche de le dire, mais le caractère de l'humain lui plaisait pas mal. Pas trop con dans son genre quoi... c'était déjà un petit plus. Mais il fallait bien que je fasse ma fière. Je n'étais pas surnommée la tigresse pour rien. Toutes les mains qu'on avait tendue pour sois disant m'aider, je les avais toujours déchiqueter, ou même beaucoup mâchouiller.  

    « T'en fait pas pour moi va, je saurais me débrouiller. »

    Il était vrai que je saurais me débrouiller toute seule, après tout je n'avais jamais eu besoin de personne et ce n'allait pas être demain la vieille que ça allait arriver. Après il y avait une différence entre avoir le besoin de et ne pas pouvoir l'obtenir. Avec mon enfance pourrie, je n'avais pas vraiment eu la "chance" de pouvoir compter sur qui que ce soit... Peu après mes 5 ans, j'avais été enfermée dans cette satanée animalerie sans aucune compagnie à part ce con de vendeur... alors vous savez, les sentiments ou ce que vous voulez qui y ressemble, je n'y connais pas grand chose. Je soupirais intérieurement, ne sachant pas vraiment pourquoi d'ailleurs... je ne m'étais jamais plains de ma situation et dire que ce qui m'avait manquer était de l'attention... je préférais encore avaler du vinaigre... Je finis par revenir sur la terre ferme et croisait mes bras sans regarder l'humain pour ne pas lui apporter plus d'attention que ça.  

    « Je suppose que tu attends ton dut pour m'avoir libérée ? Alors fait ça rapidement que je puisse partir. »

    Fais fait, bien fait... ou presque. En tous cas c'est ce que je pensais. Plus qu'une petite chose pas positive du tout à faire et je serais débarrasser de tous ça.  Je le fixais un instant et finissait par fermer les yeux en me penchant vers lui. Aucun risque que je fasse comme dans les films à la con ou les filles lèvent leur jambe quand elle embrasse... d'ailleurs à quoi sa sert? A part à ressemble à un flamant rose et à se ridiculiser, je vois pas trop l'intérêt. J'avais l'impression que ça faisait déjà une plombe que j'attendais... il se gratte le cul ou quoi ? En plus j'avais mal aux pieds de rester comme sa comme une conne... pourquoi fallait en plus qu'il soit une perche... malheurs à moi. Je fini par m'impatienter et franchir moi même les quelques centimètres qu'il y avait entre nous en lui posant une bref et rapide bisou sur le coin de la lèvre. Certes... c'était pas très délicat, d'ailleurs je ne m'attendais pas à ça. Encore un peu et j'aurais quasi cogner nos cranes tellement j'y était aller brutalement... Oh bref tans pis. Il se contenterais bien de ça.

    « Voila maintenant adieu ! »

    Je me retournais rapidement pour pouvoir prendre congé quand il m'attrapa par le bras pour me retourner face à lui. Il n'avait pas vraiment l'air ravi d'ailleurs...

    « Hepèpèp !! Tu as sérieusement cru que tu allait t'en sortir avec... ça ? »

    J'avais juste envie de lui dire "bah quoi?" ça c'était tout de même mon premier baiser alors tu l'acceptes et tu l'as ferme. Non mais l'autre... Goujat va. Je souriais un petit sourire angélique sur les lèvres. Après tous ça marchait à tous les coups. J'étais faite pour amadouer et faire faire n'importe quoi aux humains de sexe mâle. Mais en voyant sa tête me répondre négativement mon sang fit un tour complet et j'eus envie de le traiter de tous les noms.

    « On recommence, et comme il faut cette fois-ci ! Aller, sinon je te ramène. »

    « Raaaa, tu me soule, c'est quoi comme il faut pour toi. »

    Comment vous prendre en plein dans la gueule un gros "ton petit caprice n'a absolument pas marché" ... Merde ça marchait à tous les coups normalement... j'étais vraiment contrarier... Comment cet... cet humain stupide et débile pouvait-il me refuser quelque chose... surtout que j'avais fait le coup de la jeune et pure neko... bordel quoi ! Normalement c'est un carnage ce tour là. Je shootais dans l'eau un moment pour défouler et faisait bien attention à ne pas croiser son regard.

    « Donne moi tes mains et laisse moi faire, et surtout, tais-toi ! »

    Surtout te gênes pas pour me donner des ordres... Je grognais un bon coup et finissait par tendre mes mains vers lui en soupirant. Fallait toujours que les choses simples finissent en problèmes mathématiques ultra complexe... Pouvait pas faire plus simple et surtout plus rapide!  Il prit un malin plaisir à prendre tous son temps avant de prendre ses mains dans les miennes, il appuya un peu sur mes doigts afin de me faire venir un peu en avant, me rapprochant un peu trop de lui à mon goût...

    « Ton premier baisé petite neko ? »

    « Dépêche toi !!! »

    Question stupide... Où voulait-il que j'aille trouver un homme à embrasser (ou même une femme tiens) enfermée dans ma cage... Bien entendu plusieurs des hommes qui avaient voulu m'adopter avaient essayer de m'embrasser. Mais ils se prenaient souvent des coups de griffes ou parfois même des coups de poings de ma part du vendeur. Aucuns hommes n'avaient le droit de toucher à sa neko de luxe. Je lui écrasais le pied rapidement et le vis grimacer, me rendant très fière de ce que je venais de faire. Après tous, il fallait bien que je me venge de tous ces petits désagréments qu'il m'avait causer. Je lui lançais un regard mauvais, ce qui le fit rire. Il s'approcha un peu plus de moi me rendant encore un peu plus intimidée... je rougissais même sans m'en rendre compte. Je voulais juste baisser les yeux afin de ne pas faire face aux siens... je n'avais jamais été aussi gênée... J'entendais mon coeur tambouriner dans ma poitrine et j'espèrerais simplement que l'humain ne l'ait pas remarquer... juste pour qu'il ne se fasse pas de fausses idées. Je fermais les yeux pour me persuader que ce qu'il faisait ne me faisait ni chaud ni froid. Je sentis quelques choses d'humide sur les lèvres et je ne pus que fermer encore plus les yeux... comme quand on se fait une injection. Cela dura quelques secondes et je sentis la douce pression qu'il exerçait sur mes lèvres disparaitre aussi délicatement qu'elle était venue. Il continua à me regarder sans aucune gêne ce qui me rendit encore plus en rogne ! Comment pouvait-il rester de marbre alors qu'il venait de m'embrasser moi !

    « Et bien voila, c'était pas la mort. »

    Il rit un moment sans que je comprenne pourquoi... Se moquait-il de moi ? Pfeu... Je retirais rapidement mes mains des siennes sans prendre des baquettes et levait ma tête pour prendre à nouveau mon air fier. Pour dire la vérité, j'avais tous de même un peu apprécier ce contact... même s'il aurait fallu m'arracher la langue pour que je l'avoue. Mais il fallait bien entendu que je fasse penser le contraire... question de principes.

    « Ca c'est toi qui le dis ! J'espère que tu n'as pas eu d'idées dégoutantes, cela me donne envie de vomir rien que d'y penser. »

    « Mais oui mais oui... Bon et bien tu es libre, bonne chance pour la suite. »

    « C'est pas trop tôt, aller, en espérant ne jamais te revoir ~ »

    Il n'allait pas me le répéter deux fois. Je me retournais d'une traire et commençait à prendre mes jambes à mon cou. Après tous... il était surement très riche et il n'avait pas grand chose à faire d'un verre vide comme moi, comme on aimait me surnommer. Il n'avait plus qu'à se diriger à nouveau vers une autre animalerie pour s'acheter une nouvelle compagne qui jouerait son rôle à la perfection... tout le contraire de ce que j'aurais pu lui apporter... Je pense que je lui aurais plutôt rendre la vie infernale. Rien que d'y penser, je sentais un sourire presque sadique se former sur mon visage... cela aurait put être une bonne vie aller savoir... après tous j'aurais surement été utile à quelque chose et à quelqu'un. Ce qui me semblait une réalité, c'était que je devais au moins le remercier de m'avoir sortie de ce merdier. Je commençait à penser que j'allais finir mes jours dans cet animalerie. Je finis de marcher à quelques mètres à peine de lui et ouvrit ma bouche pour lui dire une simple parole assez timidement.

    « Merci... »

    Si je pensais à ce que je venais de faire sur le moment, je me serais surement mordue la langue pour cette stupide action. Mais je pense qu'il le méritait dans un sens... Puis bon, parfois il fallait bien laisser son égaux de côtés et savoir remercier quand il fallait... même si c'était des remerciements pour un humain stupide. Je secouais doucement ma tête comme pour me persuader d'oublier tous ça et voulu me remettre en route quand je sentis quelque chose m'attraper par le bras pour me retourner violement, mais tous de même sans me faire mal. Je sentis une main derrière mon dos me rapprocher rapidement du corps de l'humain et l'autre soulever ma tête pour que je fasse face à lui. Je n'eus ni le temps de parler ni même celle de rougir d'ailleurs. Cela se passa si rapidement... Je sentis une pression sur mon corps me pencher en arrière alors que les lèvres de l'humain venaient à l'encontre des miennes, sa langue se frayant un passage à travers ma bouche pour venir caresser la mienne sans aucune honte. En temps normal j'aurais très certainement fermer mes dents sur sa langue juste pour le voir souffrir et pour lui faire regretter ce qu'il venait de faire... mais pourquoi ne pouvais-je rien dire ? Je sentais sa langue valser avec la mienne avec une ardeur qui me dépassait tout simplement... après tout c'était la première fois que j'étais si intime avec un homme... si intime tout court d'ailleurs. Ce fut après quelques minutes de réflexion... ou plutôt de non réflexion que je finis par bouger ma langue pour essayer de faire quelque chose. Il se retira et me regarda tendrement alors que j'avais surement l'air d'une idiote : les yeux exorbités et la bouche semi ouverte. Je respirais rapidement, mais étais-ce par le manque d'air ou par la petite excitation que je ressentais au fond de moi... Je crois que je n'avais jamais autant sentis mon coeur battre dans ma poitrine.

    Je repris doucement ma respiration essayant de mettre les choses en place dans ma tête. Je ne savais absolument pas ce que je devais dire ou même ce que je voulais dire... J'ouvrais la bouche pour dire la première chose qui me passait en tête, surement une insulte ou quelque chose de similaire, mais il ne me laissa pas le temps. Il se retourna et prit ses jambes à son cou... exactement ce que je voulais faire il y a quelques instants d'ailleurs.

    « Adieu... Sweety. »

    Je restais quelques instants bouche bée devant ses paroles et surtout devant sa réaction... non mais quel con ! Comment pouvait-il faire cela ?! Mais j'étais bien trop étonnée pour faire face à cette situation. Je fixais sa silhouette qui disparue rapidement à travers les maisonnette me laissant toute seule plantée au milieu d'une rue déserte et sous la pluie. J'attendis quelques instants pour bien essayer d'imprimer ce qu'il venait de m'arriver et finit par craquer en hurlant au beau milieu de la rue.

    « Je rêve, ma parole ! Tu te fou de ma gueule ou quoi ?! »

    Comme s'il pouvait m'entendre... Je respirais un bon coup, en serrant mes poings, par haine mais surtout car je venais d'hurler à plein poumons tous ce que j'avais à dire en plein milieu de la nuit. Je venais surement de réveiller tous le quartier.

    Et merde... Quelques lumières s'allumaient déjà sur les pas de portes et des insultes à mon égards se faisaient même monnaie courante. Je pris mes jambes à mon cou dans la même direction de l'humain, par simple réflexe mais surtout  car je voulais éviter de me retrouver à nouveau en cage. Et oui une neko se promenant seule dans la rue n'était pas vraiment quelque chose de commun. Si un humain me trouvait il y avait un grand nombre de chance qu'il me remette à une animalerie ou même qu'il me garde pour son propre profit, s'il s'avisait que je n'avais pas de maître. J'étais morte de honte et surtout rongée par la rage... comment cet humain stupide pouvait-il oser me faire ça à moi. Je courais à en perdre haleine jusqu'à l'extrémité de la ville, à côté des rues un peu plus animées, la ville du soir comme on pouvait l'appeler. Je regardais la forêt un instant et finit par regarder à nouveau la ville... Comment allais-je faire d'ailleurs. Je ne connaissais personne et n'avait nul part ou aller. L'animalerie où je m'étais retrouvée enfermée toute ma vie me semblait un peu moins hostile maintenant en comparaison avec la forêt devant moi. Les bruits et les odeurs me semblaient totalement inconnue et après tout j'avais été bien trop domestiquée pour être relâchée dans la nature. Je soupirais un moment et regardas le ciel qui reprenait une couleur un peu plus claire maintenant que le pluie était partie.

    Pour dire la vérité je ne savais pas combien de temps j'étais restée assise sur un morceau de caillou à examiner mes quelques options de vie, qui étaient : aller dans la forêt et crever la dalle et essayer de trouver une autre solution... Ouai, la deux me semblait plus plausible, mais aucune autre solution ne me venait en tête... Je bougeais mes oreilles et une mèche de mes cheveux vint faire barrière devant mes cheveux. Me faisant remarquer que j'étais déjà totalement sèche. Je voulus remettre en place la veste que l'humain m'avait laisser et la laissait tomber par terre comme une imbécile. Je me levais pour la ramasser et une odeur de restaurant vint à mes narines. Mon ventre hurla de douleur mais surtout de faim... A vraie dire je n'avais pas manger depuis ce matin et mon ventre commençait un peu à m'envoyer des alertes. Je soupirais, ramassait rapidement la veste la remettant sur mes épaules et me dirigeait vers l'odeur en question. Aller savoir, j'allais peut-être jouir de mes atouts pour avoir un peu à manger.

    Non loin de là j'entendais des jeunes femmes jacasser derrière un humain, surement pour ne pas passer leur soirée seule. Ces humaines, elle étaient si stupides... Je soupirais et essayait de passer dans les rues dépourvue de lumière et surtout isolée. Je venais de me rendre compte que je venais de rentrer en plein coeur de la vie commerciale nocturne. On pouvait voir par ci par là, quelques bars, des restaurants et même des magasins communs ouverts à cet heure avancée de la nuit... du petit matin même. La grande horloge au centre de la ville, sur l'église affichait exactement 2h24 du matin. Je continuais donc ma route, évitant maintenant le rue totallement sombre par mes oreilles sensibles me faisaient comprendre qu'elles n'étaient absolument pas isolée... Des hommes ivres s'amusaient déjà à sauter quelques prostituées... Charmant. J'arrivais devant le restaurant en question, toujours cacher dans les rues sombres que je m'étais amusée à emprunter avec une discrétion féline dont seule les neko ont le secret. J'eus un sourire espiègle en voyant mon "maître" au même endroit essayant de se débarrasser d'une femme un peu trop collante à son cou. Il avait plutôt raison d'ailleurs... à part son opulente poitrine, elle n'avait vraiment rien d'attirant. Je souris tout de même à le voir en si mauvaise posture... Je crois que je viens de trouver ma solution de secours. Après tout... je n'avais pas vraiment d'autre solution.

    Je vis ce qui devait être le responsable de l'établissement parler à l'humain et à la charmante demoiselle qui lui collait au cul. Il soupira un moment et dit qu'il reviendrait immédiatement. Il partit dans quelques rues plus loin, toujours avec madame à ses baskets. Bon... il était temps de rentrer en scène. Je m'armais de mon plus adorable et charmant sourire et me dirigeait vers le responsable qui allait rentrer à nouveau dans l'établissement. Il me regarda un moment, me dévisageant avec certainement une petite envie, et finit par me demander ce que je voulais. Il avait très certainement compris, avec mes habits, que je n'étais pas une neko abandonnée. Ce fut certainement pour cela qu'il ne me chassa pas à coups de pieds au cul.

    « Un soucis mademoiselle? »

    « Je dois vous avouer que oui mon bon monsieur... Mon nouveau maître était poursuivie par une femme et à donc dut me laisser seule un moment. Mais je suis un peu perdue et je vous avouerais que je meurs un peu de faim... »

    Je lui fis mon regard angélique, qui marchait du premier coup vu qu'il me gratifia d'un énorme sourire.

    « Votre maître... »

    Il continua à me regarder un instant et finit par comprendre en voyant la veste que j'arborais depuis un petite moment déjà. Bravo ! Les humains n'étaient pas si stupides que ça finalement.

    « Oh je vois ! Votre maitre reviendra dans quelques instants. Veuillez m'excuser mademoiselle. Je le connais depuis longtemps et il m'avait cacher qu'il avait fait acquisition d'une si charmante neko. Je dois vous avouer que je suis jaloux. Veuillez me suivre je vous pris. Je vais vous installer le temps qu'il revienne. »

    Gagner ! Je le remerciait comme il se doit, telle une neko de luxe voyons et le suivait à l'intérieur du restaurant haute gamme. Il m'installa à une table plutôt isolée et prit même la peine de prendre la veste de mon maître pour me débarrasser... Quel gentleman. Je le gratifiait d'un sourire charmeur, qui parrut lui plaire car il me donna la carte du restaurant me priant de commander ce que je désirais. Je pris un plat d'assortiments de Makis et il m'offrit même un verre de champagne. Quand je vous dis que je fais des ravages. Bien entendu, tous cela était mis sur la note de mon très cher et tendre maître. Il prit congé quelques instants me laissant regarder de plus près le restaurant. Il était décoré d'un rouge vif et parsemer de quelques éclat d'or sur les murs. On se serait cru dans un grand palais de l'antiquité... Cela me plaisait énormément. J'allais me plaire dans ces endroits...

    Il arrivait quelques instant après, mon champagne et mon plat en main. Il me laissa enfin seule, non pas avant d'être sur que tous cela était à mon goût. Je pris une bouchée de mes maki les laissant fondre dans ma bouche, faisant exploser mes papilles de bonheur. Bon sang, ce que c'était bon. Je pris mon verre de champagne en main le faisant tournoyer en regardant sa robe dans mon verre et finit par le porter à ma bouche. Un régal... J'entendis alors la porte s'ouvrir et des pas venir droits vers moi. Je saluais mon "maître" d'un sourire adorable alors qu'il se demandait certainement ce que je foutais là, surement qu'il était venu voir de quoi venait de lui parler le responsable qui lui avait surement dit que sa neko l'attendait à l'intérieur.

    « Tiens salut maître. Tu m'excuses, j'ai commencer sans toi.  »

    C'était purement sarcastique. Je le regardais un énorme sourire aux lèvres alors qu'il ne sut par quoi répondre il s'installa devant moi et je répliquait avant même qu'il n'eut le temps de dire quoique ce soit.

    « Tiens d'ailleurs tu t'es débarrasser du toutou qui te léchait les pieds ? C'est chouette! Cela m'évite de jouer les neko modèle et luxueuse. Même si je suis douée à ce jeu là. »

    Saloperie un jour, saloperie toujours... Je continuais de tourner le verre de champagne et à le boire comme si de rien n'était. Il s'assit plus confortablement en face de moi et ne semblait même pas prendre notion de mes petites piques... pas drôles.

    « Je peux savoir ce que tu fais là ?  »

    Je posais mon verre sur la table le regardant le plus naturellement du monde.

    « Comment ça ? Après tout je suis ta neko nan... Puis bon... après avoir frôler mes douces lèvres tu me dois bien un repas. Puis ne te fais pas d'idées. Je profites juste de la bouffe gratuite et d'un endroit où dormir ce soir.»

    Encore un sourire charmeur pour la route et je gobais à nouveau un Maki... Bon sang, c'était presque jouissif tellement c'était bon. Je continuais de le regarder alors qu'il semblait en pleine réflexion. Le patron n'allait d'ailleurs pas tarder à venir entre guillemet l'engueuler pour ne pas avoir parler de sa charmante neko. Et en esperant qu'il est vraiment semer cette salope... non pas que je sois jalouse, mais bon. Je veux dormir ce soir, pas entendre des bruits pervers toutes la nuit quoi...
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